Marie-Octobre

Je n'aime en général pas les films tourné en huis-clos comme je n'aime pas le mélange des genres. Marie-Octobre est une histoire faite pour le théâtre, sur une scène, et avec des personnages qui n'ont pas droit à l'erreur, ni recommencer une scène ratée. Il est bien difficile de na pas être tentés de comparer le film de Duvivier (1958) à celui de Dayan (2008) mais c'est la quadrature du cercle. Le film du premier a été tourné 13 ans après la fin de la guerre. Celui de la seconde 63 ans après. Ca change tout sur le jeu des acteurs, voire du scénariste qui n'a pas connu cette guerre. Enfin, il faut bien reconnaître que Dayan a dû se contenter d'un casting low-cost quand on le compare à la distribution étincelante dont bénéficiait Duvivier : que des stars. Enfin, le scénario tiré de l'oeuvre de Jacques Robert était bien meilleur que celui de François Olivier Rousseau. Malgré tout, Josée Dayan qui est aussi courageuse qu'elle a mauvais caractère a réussi son film avec les moyens du bord et l'intrigue est tout aussi captivante. Bon, le coupable d'avoir dénoncé le groupe de résistants auquel il appartenait, c'est /§%?£... Bon, vous n'avez pas cru que j'allais vous le dire ?