Reality Check

Ah la télé-réalité ! en cette année 2002, tandis qu'elle commence de tout balayer en France, elle se porte bien de l'autre côté de l'Atlantique. L'Américain est friand de conneries. Reality Check tente donc de traiter du sujet en le conditionnant dans le genre du film d'horreur. À la fin, le spectateur a juste envie de tout casser tellement il a perdu son temps ! parfois Time Is Money, surtout chez l'Oncle Ben's, euh l'Oncle Sam. Série z navrante de par sa médiocrité, ce long-métrage insoutenable (pas par sa violence hein !) est une perpétuelle litanie de choses insensées, de lieux communs et de stéréotypes. Maman, passe-moi le AK-47 s'il te plaît... Un lieu reculé, dans le fion des Usa. 7 jeunes hommes et femmes aussi insipides qu'une chanson de Justin Bieber (pardon aux fans...) et une maison qui les accueille. Voici venir une télé-réalité qui veut battre des records d'audience et les candidats avides de pognon (100000 dollars à gagner) vont devoir assurer. Pas de chance ! un individu sème le trouble en les tuant un par un. Les urgences, c'est toujours le 911 ?... Piètre réalisateur, Rafal Zielinski décide de narrer son histoire avec une simplicité qui fait froid dans le dos. Entre un récit plus pauvre que le vocabulaire d'un gamin de 2 ans, des personnages vides et inintéressants (la pouffe, l'efféminé, la nunuche, le faux rebelle...), on a droit au pire du pire. De plus, les dialogues sont d'une faiblesse hors du commun ('Il n'a pas d'âme, il a une caméra à la place du coeur'). Qui est le dialoguiste ?? Enfin, côté violence visuelle, c'est le désert de l'Atacama. Bizarre pour un film de genre. Devant tant d'inepties je me retire dans un Âshram sine die. Au plaisir. 1/5

Une bouse infâme Rien à ajouter.