AvecFranco Citti,
Silvana Corsini,
Franca Pasut plus
GenreDrame
Nationalité italien
Séances (1)
Spectateurs
4,0143 notes dont 14 critiques
Ma note :
0.5
1
1.5
2
2.5
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5
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Synopsis et détails
Dans les faubourgs de Rome, Accatone, souteneur de son état, vient de perdre Maddalena, celle qui, pour lui, se livrait à la prostitution. Stella, sa nouvelle protégée, va bouleverser sa vie...
Si Accatone est le premier film de Pier Paolo Pasolini réalisateur, le jeune homme était déjà connu à l'époque. En effet, il avait collaboré auparavant en tant que scénariste avec de grands réalisateurs tels que Federico Fellini (Les Nuits de Cabiria) ou encore Mauro Bolognini (Les Jeunes Maris, Le Bel Antonio). De plus, Pasolini était également célèbre pour ses talents d'écrivain ( Les Ragazzi en 1955 et Une vie violente 1959 par exemple).
De la réalité à la fiction
La force et le réalisme d'Accatone proviennent de l'expérience de Pier Paolo Pasolini qui connaissait bien les bidonvilles romains où il a été instituteur pendant des années.
Un assistant nommé Bertolucci
Bernardo Bertolucci fut l'assistant de Pier Paolo Pasolini sur le tournage d'Accatone. Il passera par ailleurs à la réalisation l'année suivante avec La Commare Secca, film auquel Pasolini participera en tant que scénariste.
A croire que, déjà, Pasolini se sentait maudit ! Ce premier film largement autobiographique le laisserait à penser. Le réalisateur insiste sur la pauvreté mère de tous les vices et se veut aussi, par de multiples facettes, le beau gosse joué par l'acteur : certes pauvre, mauvais garçon, mais aussi irrésistible et fatal. C'est traversé de quelques éclairs de tendresse que la rudesse vient systématiquement saccager. Se décèle de manière claire l'homosexualité du cinéaste : la caméra "lèche" les muscles mâles dans les fréquents corps-à-corps, mais le baiser d'initiation à la blonde captive, lui cache le visage !). Musique stridente du début bien qu'il s'agisse d'une ritournelle de Bach (les prises de son ont progressé !). Un film plein de nihilisme et de fracas, à l'issue Ô combien prémonitoire quant à nos belles sociétés modernes... Déjà dans les sixties ! Reste cette impression d'avoir croisé les mêmes décors dans d'autres films italiens de cette époque, villes aux rues quasi-désertes, alignement de cabanes plus que de maisons en banlieues, terrains vagues...
Olmo
Pas encore vu celui là :saint:
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