Biographie Dar Salim

Né à Bagdad, Dar Salim s'enfuit au Danemark avec sa famille lorsqu'il a six ans. Après le lycée, il travaille comme guide touristique et fait son service militaire obligatoire. Passionné de théâtre, il joue dans plusieurs pièces et se rend à New York pour intégrer le William Esper Studio. Puis, il déménage à Londres et prend des cours aux côtés de la comédienne Sarah Boberg. Parallèlement, il passe des castings.

Dar trouve ses premiers rôles dans les années 2000, apparaissant furtivement dans des films et des séries. En 2010, il tourne sous la direction de Thomas Vinterberg dans le drame Submarino, tiré d’un roman à succès du jeune écrivain danois Jonas T. Bengtsson. Il poursuit, toujours par le biais de seconds rôles, avec Nothing's All Bad, The Devil's Double et le film de gangsters remarqué Hijacking.

En parallèle, Dar Salim est choisi pour rejoindre le casting de la première saison de la série phénomène Game of Thrones. Il y campe un redoutable guerrier protégeant Khal Drogo et qui se fait tuer par Jorah Mormont. Cette prestation, même si elle est relativement courte, marque les esprits. Gagnant en notoriété, Dar apparaît dans Exodus: Gods And Kings, A War, Walk with Me, Lommbock ou Loving Adults.

Côté séries, le comédien incarne le Ministre du Climat et de l'Énergie dans la série Borgen, une femme au pouvoir (2013 - 2016). Il joue aussi l'un des personnages réguliers de Dicte, où une femme de retour dans sa ville natale avec sa fille est engagée en tant que journaliste criminelle. Davantage actif côté petite lucarne, il interprète des protagonistes non négligeables dans Jerks, Spring Tide et Agent.

En 2023, Dar Salim se glisse dans la peau de l'un des deux personnages principaux du film de guerre réalisé par Guy Ritchie The Covenant diffusé sur la célèbre plateforme de streaming Amazon Prime. Le natif de Bagdad y campe un soldat afghan au service de l'armée américaine qui va tout faire pour sauver la vie de son chef militaire Jake Gyllenhaal après une embuscade et une chasse à l'homme.

Laurent Schenck