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    Henri Verneuil

    État civil

    Métiers Réalisateur , Scénariste , Producteur plus
    Nom de naissance

    Achod Malakian

    Nationalité
    Français
    Naissance 15 octobre 1920 (Rodosto - Turquie)
    Décès 11 janvier 2002 à l'age de 81 ans (Paris - France)

    Biographie

    D'origine arménienne, Achod Malakian de son vrai nom est contraint de fuir avec sa famille le génocide qui a lieu dans son pays d'origine. Ayant trouvé refuge à Marseille, il entre à l'École Navale des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence dont il sort en 1943 avec un diplôme d'ingénieur. Il se laisse alors tenter par le journalisme, devient rédacteur en chef du magazine Horizon (1944-1946), puis critique de cinéma à la radio marseillaise. Peu après, il monte à Paris et devient l'assistant-réalisateur de Robert Vernay en 1949.

    Auteur d'une vingtaine de courts métrages entre 1947 et 1950, il fait une rencontre déterminante en la personne de Fernandel, qui accepte de jouer dans son premier long métrage, La Table aux crevés, en 1951. De cette fructueuse collaboration naîtront quelques films à succès (Le Fruit défendu, Le Mouton à cinq pattes, Le Grand chef...), dont le plus emblématique reste La Vache et le prisonnier (1959), fort de plus de 8,8 millions de spectateurs. Autre monstre sacré à lui apporter la gloire : Jean Gabin. A l'actif de ce formidable duo, de véritables perles du cinéma populaire français dans les années 60 : Le Président (1961), Un singe en hiver (1962) et deux polars également interprétés avec brio par Alain Delon - Mélodie en sous-sol (1963) et Le Clan des Siciliens (1969).

    Tenté par une carrière internationale, Henri Verneuil part en Italie et au Mexique poursuivre son oeuvre. Anthony Quinn, avec qui il tourne La Vingt-cinquième heure (1967) et La Bataille de San Sebastian (1968), l'accompagne dans ses démarches. Le réalisateur s'entoure également de stars hollywoodiennes (Dirk Bogarde, Yul Brynner, Henry Fonda) pour son film d'espionnage Le Serpent en 1972. Dans les années 70, il s'oriente principalement vers le registre de l'action, genre auquel il a donné ses lettres de noblesse en France avec le très viril Cent mille dollars au soleil (1964). Et ça tombe bien, puisque Jean-Paul Belmondo, au casting de ce film, sera de nouveau de la partie pour les très efficaces Peur sur la ville (1975) et Le Casse (1971) et le moins glorieux Morfalous (1984).

    Entre deux productions commerciales, Henri Verneuil tente de marcher sur les plates-bandes d'Yves Boisset en proposant un cinéma plus engagé avec trois "films enquêtes" : Le Corps de mon ennemi (1976), critique à l'égard des notables de province, I... comme Icare, nommé au César du Meilleur scénario en 1980, et Mille milliards de dollars (1982), dénonciation en bonne et due forme de la mondialisation économique naissante. Dans la deuxième moitié des années 80, Henri Verneuil déserte, à l'instar de Belmondo, la scène cinématographique française pour n'y revenir qu'en 1991 avec l'autobiographique diptyque Mayrig / 588, rue paradis, récit de son enfance et de ses souvenirs d'immigrés. Cinq ans plus tard, couronnement d'une belle carrière, il recevra un César d'honneur pour l'ensemble de son œuvre.

    G.M.

    Ses premiers pas à l'écran

    Véronique
    Véronique
    Date de sortie inconnue
    Les Nouveaux misérables
    Les Nouveaux misérables
    Date de sortie inconnue
    Pipe chien
    Pipe chien
    Date de sortie inconnue
    On demande un bandit
    On demande un bandit
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    Un Singe en hiver
    Un Singe en hiver
    1962
    Le Clan des Siciliens
    Le Clan des Siciliens
    1969
    Mélodie en sous-sol
    Mélodie en sous-sol
    1963
    Cent mille dollars au soleil
    Cent mille dollars au soleil
    1964

    Sa carrière en chiffres

    43
    Années de carrière
    1
    Récompense
    41
    Films
    0
    Série
    5
    Nominations
    170,7 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 29 %
    Thriller : 26 %
    Drame : 23 %
    Policier : 23 %

    Ses stats sur AlloCiné

    1
    Vidéo
    11
    Photos
    3
    News

    A tourné le plus avec

    Jean-Paul Belmondo
    Jean-Paul Belmondo
    8 films
    Les morfalous (1984), Le corps de mon ennemi (1976), Peur sur la ville (1974), Le Casse (1971), Cent mille dollars au soleil (1964), Week-end À Zuydcoote (1964), Un Singe en hiver (1962), La Française et l'amour (1960)
    Fernandel
    Fernandel
    8 films
    La Vache et le prisonnier (1959), Le Grand chef (1959), Le Mouton à cinq pattes (1954), Le Boulanger de Valorgue (1953), Carnaval (1953), L'Ennemi public n°1 (1953), Le Fruit défendu (1952), La Table aux crevés (1951)
    Jean Gabin
    Jean Gabin
    5 films
    Le Clan des Siciliens (1969), Mélodie en sous-sol (1963), Un Singe en hiver (1962), Le Président (1960), Des gens sans importance (1955)
    Paris Palace Hôtel (1956), Des gens sans importance (1955), Le Mouton à cinq pattes (1954), Les Amants du Tage (1954), Le Fruit défendu (1952)
    René Génin
    5 films
    Le Mouton à cinq pattes (1954), Le Boulanger de Valorgue (1953), Brelan d'as (1952), Le Fruit défendu (1952), La Table aux crevés (1951)
    Pierre Mondy
    4 films
    Week-end À Zuydcoote (1964), L'Affaire d'une nuit (1960), La Française et l'amour (1960), Des gens sans importance (1955)
    Le Grand chef (1959), Le Mouton à cinq pattes (1954), Les Amants du Tage (1954), Le Boulanger de Valorgue (1953)
    Albert Michel
    3 films
    Le Grand chef (1959), Brelan d'as (1952), Maldonne (1950)
    Lino Ventura
    3 films
    Le Clan des Siciliens (1969), Cent mille dollars au soleil (1964), Les Lions sont lâchés (1961)
    Alfred Adam
    3 films
    Le Président (1960), Une Manche et la belle (1957), L'Ennemi public n°1 (1953)
    Omar Sharif
    3 films
    588, rue Paradis (1992), Mayrig (1991), Le Casse (1971)
    Un Singe en hiver (1962), La Française et l'amour (1960), Le Mouton à cinq pattes (1954)
    Robert Party
    3 films
    Mille milliards de dollars (1982), I... comme Icare (1979), Le Serpent (1972)
    Louis Seigner
    3 films
    Le Président (1960), Paris Palace Hôtel (1956), L'Ennemi public n°1 (1953)
    588, rue Paradis (1992), Mayrig (1991), Les Lions sont lâchés (1961)
    Commentaires
    • demencia
      C' est ce que je te dis sur un autre com , la différence de génération fait apparaître le cinéma autrement ,un film autrement , et surtout , la vision de certains acteurs( actrices ) est bien différente .
    • Max Rss
      Un singe en hiver, pour moi, c'est son plus beau rôle.À part Delon, aucun autre jeune acteur n'a tenu une telle dragée haute à Gabin.Dans les rôles dramatiques tenus par Bébel, rajoutons Le voleur, Pierrot le fou, Léon Morin prêtre, Le doulos et La Sirène du Mississipi.Sans oublier ceux des années 70.Mais, pour bien voir ce que valait Bébel, c'est ses films des années 60 qui sont le plus parlant.Très vrai ce que tu dis au sujet des comiques.Mieux encore, ils se payaient souvent le luxe d'en jouer plusieurs.Pour Fernandel, en plus de ceux dans les films de Verneuil, il y a aussi les Pagnol, Meurtres ?, Sous le ciel de provence, L'homme à l'imperméable, L'auberge rouge, Le voyage du père, Heureux qui comme Ulysse.Et aussi L'armoire volante.Un rôle bien complexe qu'il n'y paraît.
    • demencia
      Belmondo a su jouer nombre de rôles dramatiques dans les 60' .et beaucoup de cinéphiles sur ce site ont sûrement connu Bebel seulement à travers justement ses films aux ' gros bras ', peu l'ont vu dans un singe en hiver ou les mauvais chemins .. les films avec Fernandel sont....gentils , sans plus, attention, je ne dis pas qu'ils sont de mauvaise qualité , mais j'ai pu constater ( toujours perso ) que les acteurs comiques trouvent leur plus grand rôle dans les dramatiques ! ( ce qui n'est plus vrai aujourd'hui , vu les prestations des soit-disant comiques )
    • Max Rss
      Le Président et I comme Icare, je n'ai pas l'impression que ce soit des films oubliés. Moins diffusés que d'autres, c'est vrai, mais pas aux oubliettes.Par contre, La 25ème heure et Des gens sans importance eux oui, ça ne parle plus à grand monde.De tous les films qu'il a faits avec Fernandel et quelque soit le registre, beaucoup sont de bonne qualité.Je pense au Fruit défendu, Le mouton à cinq pattes, Le grand chef ou La vache et le prisonnier.Quant à Bébel, je trouve que Le casse et Peur sur la ville fonctionnent encore très bien. Le corps de mon ennemi, est aussi un très bon film.Verneuil, c'est l'un des rares cinéastes qui a compris que Bébel, c'était autre chose que les cascades et les bourre-pifs.
    • demencia
      Si on regarde bien sa carrière de réal , c'est vrai ( avis perso ) qu'il a beaucoup fait en majorité de films relativement commerciaux , sans pour cela avoir fait effectivement de mauvais films , c'est vrai , mais ses meilleurs films ont été un peu oubliés : le président , I comme icare , la vingt-cinquième heure , des gens sans importance ...Au profit des Fernandel et de tous les 'Bebel au gros bras !
    • Max Rss
      Un grand cinéaste qui a pourtant été sévèrement critiqué en son temps car accusé de faire du cinéma commercial.Et alors ? Depuis quand commercial est-il automatiquement synonyme de mauvais ?Et puis, quand on parle de Verneuil, on parle quand même d'un gars qui a bossé avec Belmondo, Gabin, Ventura, Delon, Dewaere, Montand, Frankeur, Flon, Brynner, Bogarde, Shariff, Fonda, Bronson, Quinn, Fernandel, Noiret, Bouquet et j'en passe...Respect total !
    • Danny Wilde
      c'est clair
    • dino Velvet.
      des films très efficaces et qu'on revoit sans cesse avec plaisir….yen a plus des géants de sa trempe
    • Danny Wilde
      ce que j'appréciais chez Verneuil, c'est son côté méticuleux voire maniaque, surtout quand il travaillait avec Belmondo où il n'était jamais rassuré par ses cascades, mais il veillait à tout et s'inquiétait du moindre détail, c'était aussi un technicien hors pair...il a été vilipendé honteusement par les critiques intellos qui détestaient ses films jugés trop commerciaux, mais c'est le public qui fait le succès d'un film, pas la critique, et le public le lui a bien rendu
    • ennis delmar
      un grand réalisateur tout simplement........aujourd'hui aucun lui arrive à la cheville à part Annaud, Leconte...........
    • MGM-ranger
      Merci à Fernandel d'avoir révélé un aussi grand artiste.
    • AMCHI
      [img]http://www.photos-films.com/fl...[/img]Du polar solide comme savait le faire le cinéma français a une certaine époque, un beau duo entre le jeune Delon et l'ancien Gabin. Tout ceci est bien mené et mise à part une ou deux longueurs inutiles la mise en scène de Verneuil s'avère toujours efficace et la dernière demi-heure relève un vrai suspense notamment la séquence de la piscine. 3.5 *[img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
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