Après une longue période de calme, le cinéma allemand jouit de nouveau depuis quelques années d'un succès international. Et ce grâce à quelques films qui l'ont libéré d'une image vieillotte... et rempli au passage les caisses des cinémas en Allemagne et en France.
Musique techno, séquences animées, caméra ultra-mobile.
Cours, Lola cours qui sort en 1999 dépoussière l'image vieillotte du cinéma allemand et insuffle un nouveau potentiel d'exportation à celui-ci.
Un nouveau souffle qui décoiffe, à l'image de la coiffure rouge flashy de Lola. Elle court pendant près de 80 minutes pour sauver Manni, son copain tête en l'air qui a oublié dans le métro les 100 000 Marks qu'il doit à un trafiquant.
Le film connaît un énorme succès en Allemagne, Lola devenant l'emblème d'une jeunesse allemande décomplexée et branchée.
Cours, Lola, cours s'exporte à l'étranger et sort l'image du cinéma allemand de la torpeur dans laquelle il était figé depuis des années.
Le film révèle surtout deux acteurs majeurs du jeune cinéma allemand:
Franka Potente qui, grâce à son interprétation de Lola, accèdera aux faveurs de Hollywood. Elle apparaît ainsi dans la trilogie de Bourne ainsi qu'aux côtés de
Johnny Depp dans
Blow. Son partenaire à l'écran,
Moritz Bleibtreu, devient le chouchou des Allemandes. Pour son troisième long-métrage,
Tom Tykwer, le réalisateur, marque un grand coup et se fait remarquer à Hollywood. C'est lui qui signera l'adaptation du
Le Parfum : histoire d'un meurtrier de
Patrick Süskind en 2006.
Box Office France : 82 980 entrées
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