Alexandra Lamy : "Le bonheur à tout prix est un effet de mode stressant !" [INTERVIEW] - Page 2

Jamais le premier soir © EUROPACORP-FEW-TF1 FILMS PRODUCTION/Pascal Chantier

"J'ai fait quelques comédies qui m'ont déçue après coup ..."

"Il y a eu une période où j’en ai eu marre, marre des comédies romantiques et de ces rôles de femmes de 30 ans qui, pendant une heure et demie, vivent à côté d’un mec qu’elles ne voient pas et qu’elles finissent de toute façon par aimer.

Et puis j'ai fait quelques comédies qui m’ont déçue car au final, elles n’étaient pas drôles ! Celle-ci est en plus un film d’amitié féminine, ce qui est rare. On en a eu davantage sur l’amitié masculine avec Le Coeur des hommes ou Amitiés sincères, par exemple."

"On a toujours peur de trop forcer le trait et que ça devienne vulgaire  "

"Je trouve en plus que la comédie centrée sur des amitiés filles est plus délicate parce qu’on a toujours peur de trop forcer le trait et que ça devienne un peu vulgaire. Les garçons peuvent se permettre d’y aller à fond. Un personnage féminin de comédie, s’il va loin, peut choquer les spectateurs et même les spectatrices qui peuvent ne pas vouloir être associées à cet humour "débordant". Il faut trouver quelque chose de plus fin, je dirais.

Tourner Jamais le premier soir avec Mélanie (Doutey) qui est mon amie et Julie (Ferrier) qui est une grande copine, nous a fait gagner du temps car on savait déjà comment se prendre dans les bras. On s’aime, on s’admire, on s’est porté sur ce tournage sans jamais être dans le jugement."

L'amitié féminine dans "Jamais le premier soir"