Dans "Jamais le premier soir", Alexandra Lamy est une jeune femme malheureuse en quête d'épanouissement personnel. Dans la vraie vie, la comédienne aurait plutôt des leçons à donner à ce sujet. Ainsi, c'est avec humour et sans détour qu'elle démonte pour nous quelques clichés tenaces sur la comédie romantique, le bonheur et la place des femmes au cinéma. Rencontre avec une actrice lumineuse qui ne mâche ni ses mots, ni sa joie de vivre... (Propos recueillis par Laetitia Ratane)
"Les réalisatrices créent souvent un prolongement entre leur comédienne principale et elles-mêmes"
"Il y a une chose très vraie que j’ai pu vérifier chez les femmes cinéastes, c’est le prolongement qu’elles créent entre leur comédienne principale et ce qu’elles sont elles-mêmes. Un prolongement qui devient même physique. Sur Jamais le premier soir, nous sommes trois, donc je pense que la projection de Melissa s’est faite sur chacune de nous, mais si vous regardez J'enrage de son absence, vous voyez qu’à un moment donné dans le film, je ressemble à Sandrine Bonnaire.
De même, ma coupe de cheveux dans Cherche fiancé tous frais payés m’a un jour fait remarquer à Aline Issermann : "Non mais attends, tu es en train de me faire ta couleur de cheveux, là ?" De même avec Jeanne Biras à qui je ressemblais dans Au suivant !.
Rencontre avec Sandrine Bonnaire et Alexandra Lamy pour "J'enrage de son absence"
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