CONSEILLÉ À PARTIR DE 4 ANS
Il était une fois : Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique ! Accompagnés de complices, dont un mystérieux justicier masqué, Ernest et Célestine vont tenter de réparer cette injustice afin de ramener la joie au pays des ours.
Ce qu'ils vont adorer : Retrouvez l'ours musicien Ernest et son amie la petite souris Célestine, 10 ans après le premier opus.
L'esprit du premier long-métrage et de la série est totalement respecté par les metteurs en scène Julien Chheng et Jean-Christophe Roger, qui ont d'ailleurs tous deux travaillés sur la série. Ces derniers précisent d'ailleurs à ce sujet : "La série nous a permis de connaître en profondeur et de nous approprier les personnages et l’univers de Gabrielle Vincent, au travers de l’écriture et de la réalisation des épisodes. Comme nous avons appris à bien travailler ensemble, c’était aussi une préparation idéale pour le film.*"
Dans cet opus, Célestine casse par mégarde le violon de son ami et décide de se rendre en Charabie, le pays des ours afin de le faire réparer. La souris va alors découvrir le pays où Ernest a grandi. Une contrée d'ours pas toujours adroits et pas toujours bien léchés.
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Mais depuis le départ d'Ernest, la musique est interdite et la Charabie est devenue une dictature. Les musiciens rebelles sont arrêtés et leurs instruments sont confisqués.
Les graphismes tout doux (le film est dessiné à la main) et les voix de Lambert Wilson (Ernest) et Pauline Brunner (Célestine) enchanteront les spectateurs qui seront transportés dans cette aventure dont le but est de libérer la Charabie et la musique.
Les enfants apprécieront particulièrement MiFaSol, un super-héros qui fait de la résistance musicale.
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Ce qui peut les inquiéter : Rien de vraiment effrayant mais les rapports entre Ernest et son père sont assez froids au départ. Octavius, le père d'Ernest souhaitait que son fils devienne juge comme lui. Mais Ernest a préféré devenir musicien et a quitté la Charabie. Octavius a alors banni la musique de son pays.
Privé de musique
Le long-métrage montre parfaitement aux enfants ce qu'est le totalitarisme. Le parti dirigeant impose ses lois et prive le peuple de ses libertés. Ici la thématique est bien évidemment adaptée aux jeunes enfants puisqu'il est question de musique.
Mais la privation de libertés qui découle de ce régime est bien expliquée et peut donner lieu à des discussions avec les plus grands.
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Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : Ernest et Célestine : le Voyage en Charabie montre l'importance de la musique dans la vie des gens et la tristesse d'un monde sans les notes Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si. Une déclaration d'amour à la musique et à la joie de vivre.
Mais le long-métrage délivre également un délicat message aux parents : celui de laisser son enfant choisir sa voie et ne pas lui imposer ses propres choix. On ne peut s'épanouir que dans le domaine qu'on a choisi et pas celui qu'on veut nous imposer.
En Charabie, les ours mâle doivent être juge et les femelles médecin mais ni Ernest, ni sa petite sœur Mila ne souhaitent entrer dans les rangs et vont bien le faire comprendre.
Un film drôle, intelligent et poétique dans lequel on apprend qu'une toute petite souris peut faire changer un pays d'Ours si elle est déterminée.
Petit plus, la chanson du générique "Qu'est-ce qu'on fait de l'amour ?" est écrite, composée et interprétée par la chanteuse Pomme. Cette dernière l'a écrite durant l'été 2021 après avoir vu le 1er film et lu le scénario de Voyage en Charabie.
