Enorme succès de l'année 2022 avec près d'1,5 milliard de dollars de recettes dans le monde, Top Gun : Maverick s'est révélé un véritable challenge pour Tom Cruise, qui a lui-même effectué les cascades de cette aventure en haute altitude. Mais il n'est pas le seul a avoir relevé un gros défi sur la suite du classique de 1986. Demandez à Eddie Hamilton, le monteur du film, si l'expérience a été de tout repos...
Pour Top Gun : Maverick, Eddie Hamilton s'est vu proposer une sacrée équation à résoudre : compresser en un peu plus de deux heures... plus de 800 heures de rushs ! Lorsque les scènes aériennes ont été tournées, l'Américain a notamment dû effectuer un travail de sélection et de montage particulièrement ardu pour donner naissance à d'intenses séquences d'action.
"On a toujours voulu des séquences percutantes, excitantes, dynamiques, amusantes et divertissantes", résume le monteur, qui précise qu'il a presque travaillé tous les jours pendant un an pour boucler le montage des scènes aériennes de Top Gun : Maverick.
"Pour être honnête, monter ce film a été, par moments, quelque chose de très écrasant", déclare Hamilton. "Un jour de mars 2019, il y avait 27 caméras qui tournaient car il y avait quatre avions dans les airs avec de nombreuses caméras attachées sur chaque appareil, sans compter deux unités qui tournaient au sol. Ça faisait 27 caméras en tout. Le matin qui a suivi, je me suis retrouvé avec tellement d'images que je me suis juste dit que ça allait être compliqué."
Tom Cruise dans Top Gun 3 ? "Maverick en a encore sous le capot" selon le réalisateur"En plus de ça, les journées étaient très longues lorsque nous tournions les séquences aériennes, c'était vraiment très intense", poursuit l'Américain. "Le truc, c'est que quand on a des images comme celles-ci pour un film comme Top Gun, il faut que ce soit incroyable du début à la fin, parce que les spectateurs veulent que ce soit incroyable."
Eddie Hamilton raconte ensuite comment il a géré la pression de travailler sur un projet de si grande ampleur. "J'ai toutes ces images, et il faut que je fasse le tri très vite. Le truc principal, c'est d'essayer tout en restant calme, sans se retrouver dépassé", explique-t-il. "Mais honnêtement, il y a eu des mois durant lesquels je n'ai pas très bien dormi, durant lesquels je rêvais de gros plans d'Hangman, Phoenix, Rooster et Maverick."
Tom Cruise fête le succès de Top Gun : Maverick avec un saut en chute libre"Vraiment, chaque nuit, j'allais me coucher et tout ce que je voyais dans mes rêves, c'était leurs visages", conclut Hamilton. "Ça montre à quel point j'étais absorbé par mon travail sur le projet. Et à quel point il y a avait l'immense pression de créer cette suite 30 ans plus tard, la volonté qu'elle soit réussie."
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