Mon compte
    Xavier Dolan sur Canal+ : que pense la presse de sa première série ?
    Thomas Desroches
    Thomas Desroches
    -Journaliste
    Les yeux rivés sur l’écran et la tête dans les magazines, Thomas Desroches se nourrit de films en tout genre dès son plus jeune âge. Il aime le cinéma engagé, extrême, horrifique, les documentaires et partage sa passion sur le podcast d'AlloCiné.

    Diffusée sur CANAL+ et disponible sur myCANAL, "La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé" est la première série de Xavier Dolan. Que pense la presse française de ce drame familial sombre et ambitieux ?

    DE QUOI ÇA PARLE ?

    Au début des années 1990, Mireille, son frère Julien et leur meilleur ami Laurier forment un trio inséparable. Les garçons viennent de remporter le championnat provincial de baseball et Mireille rêve de brûler les planches. Qui sait ce que l’avenir leur réserve ? Pourtant, une nuit d’octobre, en 1991, leurs destins sont à jamais bouleversés par un terrible incident et leurs routes se séparent.

    La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé, une série créée et réalisée par Xavier Dolan.

    La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé
    La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé
    Sortie : 2023-01-23 | 60 min
    Série : La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé
    Avec Julie LeBreton, Patrick Hivon, Eric Bruneau
    Presse
    3,9
    Spectateurs
    4,1
    Voir via MyCanal

    Quatorze ans après ses débuts, avec J'ai tué ma mère, Xavier Dolan ferme le premier chapitre de sa carrière. Le réalisateur souhaite faire une pause, mais propose, avant de se retirer, une série de cinq épisodes, La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé.

    Adaptée de la pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, la fiction est portée par un casting entièrement québécois : Julie LeBreton, Patrick Hivon, Eric Bruneau, Xavier Dolan lui-même, Magalie Lépine-Blondeau et, bien sûr, Anne Dorval, fidèle actrice du cinéaste.

    QU'EN PENSE LA PRESSE ?

    Selon Première : "La transition de Dolan vers le petit écran se fait avec un naturel désarmant, le réalisateur/showrunner/acteur/scénariste épousant dans le même mouvement les codes de la série et du thriller, entre gestion exemplaire de la temporalité (des scènes qui ne fonctionnent que sur la longueur, les allers-retours entre passé et présent) et tension maximale."

    Selon Le Monde : "Servi par une distribution impeccable, Xavier Dolan – qui s’est réservé le rôle du benjamin toxicomane – profite de la forme sérielle pour s’abandonner à son goût des longues scènes paroxystiques et manie avec brio la circulation de son récit à travers le temps."

    Fred Gervais

    Selon L'Humanité : "Xavier Dolan a eu le coup de foudre pour cette pièce de Michel Marc Bouchard, un huis clos qui se déroule dans la salle de thanathopraxie. Le ­réalisateur québécois l’a transformée en une série dense, qui fonctionne quasiment comme un film d’aventures, avec les mêmes ressorts. Une totale réussite."

    Selon Le Parisien : "Avaler cul sec les cinq heures de « la Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé », cinq épisodes comme un grand film, dans l’impossibilité d’éteindre sans savoir ce qui s’était vraiment passé cette nuit-là, dans la zone pavillonnaire d’une ville du Québec. La contrainte de la série, avec ses rebondissements d’épisode en épisode, réussit à Xavier Dolan."

    Fred Gervais

    Selon Les Échos : "C'est toute la complexité humaine qui prend vie dans cette série intense que Xavier Dolan a portée de bout en bout, de l'adaptation au montage, au point de se sentir aujourd'hui vidé, et même de ne plus être sûr de vouloir continuer dans le cinéma… Avec cette oeuvre totale, le réalisateur de Laurence Anyways et de Mommy croit avoir tout dit. On espère bien que non."

    Selon Télérama : "Influencé par les séries américaines de son adolescence, de Six Feet Under à Buffy contre les vampires, Xavier Dolan s’essaie à l’exercice, multipliant les cliffhangers et les incursions horrifiques relativement convaincants… mais peine à dynamiser cinq épisodes à combustion (trop) lente.

    Le format change, le réalisateur prend son temps, mais ses obsessions cinématographiques demeurent, magnifiées par la photographie toujours impeccable d’André Turpin et les compositions originales de Hans Zimmer. Un délectable film de cinq heures."

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top