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    La Fièvre sur Canal+ : de qui s'inspire le personnage de Marie Kinsky, joué par Ana Girardot ?
    Thomas Pouilly
    Thomas Pouilly
    -Rédacteur
    D’Ici Tout Commence à Squid Game, en passant par Chair tendre, Thomas Pouilly sait qu’il passera toujours une bonne soirée en matant une bonne série.

    Multipliant les clins d’œil à des personnalités médiatiques et à des émissions télé existantes, "La fièvre" interroge avec son personnage de Marie Kinsky. Où s’arrête le réel et où démarre la fiction ?

    Marie vous salue ! Lancée le 18 mars dernier sur Canal+, La Fièvre met notamment en scène Marie Kinsky, une ancienne communicante devenue humoriste qui ne cache pas des ambitions politiques. Incarné par Ana Girardot (La flamme, Les revenants, Babyphone), ce personnage, l’un des principaux de la série politique, est l’antagoniste de Sam Berger (Nina Meurisse), une ancienne amie employée d’une entreprise spécialisée en communication de crise et en sondages d’opinion.

    La Fièvre
    La Fièvre
    Sortie : 2024-03-18 | 52 min
    Série : La Fièvre
    Avec Nina Meurisse, Ana Girardot, Benjamin Biolay
    Presse
    4,0
    Spectateurs
    3,6
    Voir via MyCanal

    Un personnage à la fois charismatique et inquiétant qui n’est pas sans nous rappeler des personnes bien réelles présentes dans les médias ou sur les réseaux sociaux. De là à voir davantage que des similitudes avec Marie Kinsky ?

    "On est à l’heure où la politique devient un terrain de jeu pour les influenceurs"

    "Je n’ai pas écrit ce personnage en m’inspirant de quelqu’un en particulier. J’ai plutôt pensé aux populismes de manière générale", assurait Eric Benzekri, le créateur et co-scénariste de la série, en conférence de presse en février dernier.

    "Avant d’imaginer chaque scène avec Marie Kinsky, on se disait avec les auteurs ‘Attention, c'est un écran qui déborde dans le monde réel’", explique t-il. "Ce que je veux dire, c’est que j’ai aujourd’hui le sentiment d’assister à une quasi abolition du réel par les écrans, ou plutôt à l’existence d’un autre monde, un monde de l’image, qui n'est pas le vrai monde, mais qui surgit de l’écran et impacte le vrai monde", poursuit Eric Benzekri.

    Il ajoute : "Marie Kinsky, c’est ça. Un monde des écrans. Un monde du spectacle. Un monde du trop, du surjoué, du théâtral. Elle est trop belle, trop violente, trop séductrice, trop dérangeante. Ce ‘trop’ là, c’est le ‘trop’ des réseaux sociaux. Je pense qu’on est à l’heure où la politique devient un terrain de jeu pour les influenceurs", conclut l’homme également derrière l’autre récente série politique de Canal+, Baron noir.

    Une explication qui vous permettra sans nul doute de voir Marie Kinsky différemment dans la suite de La fièvre, à voir chaque lundi à 21h sur Canal+.

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