De quoi ça parle ?
Ensemble depuis 10 ans, Francis et Sonia ne se comprennent plus. Alors qu’ils essayent de sauver leur couple, Francis se retrouve accusé du meurtre de son ancien rival Ti-Kong. Fuyant la police, il tombe entre les griffes d’un chirurgien en roue libre, prêt à tout pour défendre la domination masculine. Sonia passe alors à l’action pour secourir Francis, son couple, et rétablir la paix entre les sexes. Après l’ère du génital… l’heure du zénithal a sonné.
Vous ne verrez rien de plus fou en terme de comédie française cette année ! Zénithal est un film OVNI, qui joue à fond sur l'humour décalé et les références au cinéma de genre.
Le film se présente comme "une comédie burlesque qui condamne surtout par le rire toute forme d’extrémisme". Le réalisateur et scénariste n'a pas peur de pousser les curseurs de l'humour à fond. "Zénithal est une comédie qui s’assume, dans l’exagération à outrance comme dans la forme parodique. La fantaisie accompagne les énormités scénaristiques et les dialogues jouent une partition délibérément dénuée de psychologie", explique-t-il dans le dossier de presse.
La suite d'un court métrage remarqué, La Bifle !
L'intrigue du film s'inscrit dans la continuité d'un court métrage qui avait connu un petit succès à l'époque, La Bifle ! Ce dernier avait été sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes, en 2012. "Zénithal est la suite de cette histoire, 10 ans plus tard. Le monde a changé et le film propose une réflexion plus profonde sur la place de l’homme dans la société et parmi les femmes", précise Jean-Baptiste Saurel, scénariste et réalisateur.
... Avec des références très marquées
Zénithal se veut notamment un hommage au film de kung fu. Voici les références du réalisateur : "Tarantino pour ses dialogues, Tsui Hark ou Stephen Chow pour les scènes de combat, Carpenter pour son coté horrifique, Rodriguez et les séries B pleinement assumées..."
Et d'ajouter : "Il y a aussi les rom-coms américaines, qui parviennent assez simplement à questionner la masculinité. Je pense aux films que Judd Apatow a produits, comme Sans Sarah rien ne va, I love you man ou SuperGrave. Adam Mac Kay et Will Ferrel auront aussi été une grosse inspiration par leurs comédies décomplexées qui connectent l’humour à un fond plus sociétal. Et qui proposent là aussi des figures masculines qui savent se tourner en dérision."
Pour découvrir cette comédie surprenante, c'est au cinéma ce mercredi 21 août.