Signé en 1991 par Kevin Reynolds (réalisateur de Waterworld) et porté par Kevin Costner, Robin des bois, prince des voleurs fait partie de ces films qui ont accompagné l'adolescence de nombreux spectateurs et auxquels on repense aujourd'hui avec une petite pointe de nostalgie.
Pendant près de deux heures et demie, cette épopée médiévale parvient à revisiter le mythe de Robin de Locksley en la peuplant de personnages haut en couleurs (par exemple l'inénarrable Shérif de Nottingham magistralement incarné par un Alan Rickman complètement déchaîné) et en l'agrémentant de nombreuses et exaltantes séquences de batailles.
Une dernière surprise !
Véritablement réjouissant jusque dans ses dernières secondes, le film réservait une ultime surprise à son public dans sa séquence finale. Une fois passé l'affrontement entre Robin et le shérif, on assistait aux épousailles du protagoniste et de Marianne, dans la forêt de Sherwood.
La cérémonie, menée par Frère Tuck, aurait pu rester tout à fait classique, si un invité surprise n'était intervenu en plein milieu des noces :
"Attendez ! Je vais parler !", s'exclamait ainsi une voix inconnue, au loin.
En découvrant le visage du nouvel arrivant, notre stupéfaction était double. En effet, non seulement il s'agissait de Richard Coeur-de-Lion, cousin de Marianne et véritable roi d'Angleterre de retour des Croisades, mais il était en plus incarné par nul autre que... Sean Connery.
30 secondes à l'écran
"Je suis contraint d'interdire ce mariage... à moins que je ne la conduise moi-même à l'autel", poursuivait le roi Richard. "Vous êtes radieuse, chère cousine. C'est surtout moi qui suis honoré, comte de Locksley, grâce à vous j'ai gardé mon trône."
L'espace d'une trentaine de secondes (les dernières du film), on avait donc le plaisir de voir débarquer à l'écran le premier interprète de James Bond, dans un rôle à la mesure de sa carrière.
Le comédien britannique, qui n'allait d'ailleurs pas tarder à interpréter un autre souverain mythique (puisqu'il devait prêter ses traits au roi Arthur dans Lancelot, quatre ans plus tard), aurait touché un cachet de 250 000 dollars pour cette seule séquence. Une somme qu'il aurait cependant décidé de reverser à des oeuvres de charité.
(Re)découvrez les gaffes et les erreurs de "Robin des Bois, prince des voleurs"...