Plus de douze ans après le road movie Sur la route, emmené par Garrett Hedlund, Sam Riley et Kristen Stewart, Walter Salles revient au cinéma avec Je suis toujours là. Ce thriller dramatique intime et politique, récompensé à Venise et aux Golden Globes, a été très bien accueilli par la presse française : sa moyenne est de 4,2 sur 5 (sur AlloCiné, pour 30 supports).
De quoi ça parle ?
Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité...

Ce qu'en pense la presse :
Selon La Tribune Dimanche :
"Pour décrire cette page noire de l'histoire du Brésil, Walter Salles choisit de mêler chronique intime et récit collectif, destins individuels et aspects politiques. Le tout avec une redoutable efficacité narrative, sans que jamais l'émotion trop facile ne prenne le pas sur la description glaçante d'un pays sous dictature." Par Aurélien Cabrol - 5/5
Selon Le Parisien :
"Une bouleversante tragédie brésilienne." Par Renaud Baronian - 5/5
Selon Konbini :
"Un grand auteur et metteur en scène, un grand sujet, un grand casting. Je suis toujours là ne pouvait qu'être un grand film, et il l'est, plus encore que ce qu'on pouvait espérer." Par La Rédaction - 4/5
Selon Les Fiches du Cinéma :
"Le grand retour de Walter Salles, avec ce mélodrame historique mû par un désir de justice viscéral, et dont la richesse dépasse les genres." Par Michael Ghennam - 4/5
Selon Libération :
Un beau récit de résilience, qui est aussi un rappel des faits et une mise en garde." Par Michael Ghennam - 4/5
Selon Nice-Matin :
"Le Brésilien Walter Salles est un cinéaste rare et chacune de ses livraisons, de « Central do Brasil » à « Carnets de voyage » jusqu’à « Sur la route » marque les esprits. C’est à nouveau le cas de « Je suis toujours là », un drame poignant qui revient sur la dictature survenue dans son pays lors des années 1970." Par Cédric Coppola - 4/5
Selon Positif :
"Walter Salles entrelace le combat individuel de cette femme, gardienne de la mémoire de sa famille brisée et le récit collectif de la lente reconstruction d’un pays abîmé par les crimes de la dictature." Par Frédérique Ballion - 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"L’évocation seventies ne sacrifie pas au seul plaisir de la reconstitution nostalgique […] mais dit aussi, subtilement, l’espoir illusoire d’une existence insouciante face à l’oppression totalitaire qui rend peu à peu le quotidien insoutenable." Par Thierry Méranger - 3/5