Plus que quelques jours avant le lancement de Tout pour la lumière sur Netflix et sur TF1 ! À l'occasion de l'arrivée de la série, la rédaction d'AlloCiné a eu la chance d'aller sur le tournage de cette nouvelle quotidienne et de partir à la rencontre de Joy Esther. La comédienne incarne ainsi l'héroïne de ce feuilleton événement. Un rôle qu'elle attendait depuis longtemps. Confidences !
AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a séduit dans le projet ?
Joy Esther (Victoria Vargas) : Au début, j'entendais un peu des voix dans le métier qui disaient qu'une série musicale allait bientôt arriver. Ça devait être six ou sept mois avant les débuts des auditions. Quand j'ai appris qu'il y avait de la musique, du chant et un peu de Glee et d'Un, dos, je me suis dit que c'était pour moi. C'est ma came. Et puis, en étant chanteuse et comédienne, je me suis dit : "ça va être lourd". J'ai tout fait pour passer les auditions. Je voulais absolument passer les essais. J'ai passé un casting avec ma guitare. On avait des chansons imposées, des textes. Tout le projet m'a plu !
C'est un peu un retour à la musique pour vous après Belle, belle, belle et Roméo et Juliette ?
Oui, et la musique, c'est ma vie, mais après les comédies musicales, c'est vrai que l'acting est venu plus naturellement à moi. En tout cas, j'ai eu plus de propositions pour faire de la fiction, donc j'ai un peu mis de côté la musique mais cela reste mes deux passions. Pendant des années, je chantais pour moi. Maintenant, je chante pour ma fille. Puis tout d'un coup, c'est un retour à la musique. Je chante dans la série et j'adore mes titres. Et puis, je retrouve un peu l'esprit de troupe aussi des comédies musicales, et c'est ce que j'aime vraiment. J'adore être en troupe parce que j'adore partager.
Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur le personnage de Victoria que vous incarnez dans Tout pour la lumière ?
Victoria, c'est une femme qui a été une chanteuse très populaire dans les années 2000 quand elle avait 20 ans. Elle a eu un gros succès avec son groupe Stereo Alba. Du jour au lendemain, elle a tout quitté, pour des raisons qu'on connaîtra au fur et à mesure mais, en tout cas, elle a un peu ghosté les gens.
Elle a tout quitté : sa profession, sa famille, sa mère, le Studio Lumière, son ex. Et puis, elle est rappelée un peu en catastrophe 20 ans plus tard. Depuis, elle a fait sa vie, elle est devenue pédopsychiatre, elle s'est mariée, elle a eu sa fille. Elle est bien dans sa vie. Elle a un lourd passé, mais je pense qu'elle a un peu tout mis sous le tapis et puis un jour, ça éclate.
Elle va être confrontée à son passé et elle va devoir régler beaucoup de choses et puis retrouver la musique. Parce que je pense que pendant 20 ans, elle a vraiment mis la musique de côté sauf que la musique, c'est sa vie.
Son parcours fait finalement écho au vôtre...
Exactement. J'ai retrouvé beaucoup de points communs par rapport à ça. Du coup, quand je joue Victoria, je l'incarne complètement, je me sens complètement elle. J'amène aussi de moi, mais clairement, j'ai été Victoria. C'est une vraie rencontre avec ce personnage.
Comment se passe votre collaboration avec Louve Le Coadou (Baya) et Lannick Gautry (Max) qui jouent votre fille et votre mari ?
C'est merveilleux. Louve, je l'aime d'amour, je la trouve incroyable. Je pense que c'est une grande comédienne qui a un avenir fou. Et puis, je me suis sentie très proche d'elle dès le début, peut-être aussi parce que je suis devenue maman dans la vie. J'ai ce côté maternel qui est très présent.
Et puis, Lannick, c'est un acteur de folie. Je connais sa carrière, je sais quel acteur il est. C'est très agréable de jouer avec lui. Je le suis complètement, je lui fais confiance. Je sais que quand j'ai des scènes avec lui, j'y vais les yeux fermés. De par son jeu d'acteur, il met l'autre en valeur et c'est vraiment cool.
Vous jouez désormais dans une quotidienne. C'est un tournage assez intense. Comment gérez-vous tout ça ?
C'est super intense, mais c'est aussi une saga d'été, donc ça va s'arrêter à un moment donné. On espère qu'il y aura une saison 2, mais il est vrai que c'est très intense sur cinq mois. Je suis fatiguée, mais c'est une bonne fatigue. Je me suis préparée physiquement et psychologiquement deux mois avant. Je suis arrivée sur le plateau, j'étais prête et surtout, je m'impose un rythme.
Je sors très peu ou alors quand je sors, c'est parce que je sais que je ne tourne pas le lendemain, ce qui est très rare. Je travaille dans le train, c'est devenu mon bureau parce que moi, je rentre tous les week-ends pour voir ma fille. Le train, c'est devenu mon bureau. Les six heures aller-retour, je les passe à travailler, travailler, travailler, et je veux arriver sur le plateau libre de mes textes.
Je ne veux pas penser à mes textes, je veux être libre de jouer, donc je travaille comme une folle. Mais ça paye parce que quand on est sur le plateau et qu'on a nos textes, on est complètement libre avec le réalisateur, avec son partenaire, on ne cherche pas ses mots.
Qu'est-ce que vous diriez aux gens pour les convaincre de regarder Tout pour la lumière ?
S'ils aiment la musique, s'ils aiment la danse et s'ils ont aimé les séries comme Glee et comme Un, dos, tres, ils doivent regarder ! C'est dynamique, c'est cool et il y a des acteurs de folie. On a des acteurs confirmés comme Lannick Gautry, Michaël Cohen, Isabel Otero et Gilles Cohen qui sont quand même des figures que le public connaît.
Mais , ils vont surtout découvrir des talents incroyables. Tous les jeunes, ce sont des tueurs, ce sont des petites bombes, ce sont des pépites. Il y en a pour tous les âges, pour tous les goûts.
