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    "Le Jour d'après" : 3 questions à Emmy Rossum

    AlloCiné s'est entrenu avec la jeune Emmy Rossum, frêle héroïne du "Jour d'après" de Roland Emmerich, plongée dans l'enfer d'un cataclysmique dérèglement climatique.

    Après avoir joué sous la direction de Clint Eastwood dans Mystic river, la jeune Emmy Rossum a radicalement changé de registre avec Le Jour d'après, où Roland Emmerich la plonge en plein milieu d'un film-catastrophe à gros budget. Une nouvelle expérience que cette pétillante jeune fille de dix-huit ans a particulièrement apprécié. Rencontre.

    AlloCiné : Comment se retrouve-t-on propulsée au générique d'un film-catastrophe aussi ambitieux et imposant que l'est "Le Jour d'après" ?

    Emmy Rossum : De la manière la plus normale qui soit. Je n'ai bénéficié d'aucun traitement de faveur, plongée au beau milieu d'un casting regroupant des centaines d'autres filles. Je me suis retrouvée dans une salle, seule avec Roland Emmerich et le producteur Mark Gordon. Le plus extraordinaire, c'est que je ne ressentais aucune pression, j'étais étonnamment très à l'aise, très décontractée, sans doute parecque j'avais derrière moi des années de théâtre qui m'avaient appris à défier le trac. Donc, le casting fut une expérience très agréable, j'étais à la fois très détendue et en même temps farouchement déterminée à me prouver à moi-même que je pouvais prétendre à ce rôle dans le film. Farouchement déterminée à prouver également à Roland et Mark que je pouvais rendre à l'écran l'intimité qui lie mon personnage à celui joué par Jake Gyllenhaal.

    Une fois sur le tournage de cette superproduction, par quoi avez-vous été le plus impressionnée ?

    J'ai d'abord été, évidemment, très impressionnée par l'ampleur d'un tel tournage. Des centaines de personnes en train de s'affairer en même temps, pour moi qui n'avait connu que des tournages assez intimes, a été quelque chose d'assez extraordinaire à vivre. La logistique du film était carrément délirante, mais en même temps il y a avait une ambiance très cool qui donnait une certaine sensation d'intimité. J'ai également été très amusée de jouer devant autant de "vide", de devoir affronter de "fausses" vagues, de "fausses" tornades, c'est assez déstabilisant au départ... La somme d'efforts physiques que m'a demandé le tournage était enfin impressionnante, comme si on faisait tous les jours plusieurs heures de footing... mais dans l'eau et dans le vent ! (rires). Et puis, j'allais oublier, Roland m'a terriblement impressionné par la façon dont il parvenait à gérer un si gros dispositif !

    Quel genre de réalisateur est Roland Emmerich ? On imagine qu'après avoir travaillé sous la direction de Clint Eastwood dans "Mystic River", la différence a du être assez étonnante ?

    En effet ! Avec Clint Eastwood, c'est le jeu d'acteur qui était privilégié, c'était un tournage très calme, on était assez peu nombreux pour les prises de vue. En revanche, lorsque je suis arrivé pour la première fois sur le plateau du Jour d'après, j'avoue avoir eu un gros choc : j'ai vu Roland Emmerich perché sur sa chaise avec un gros porte-voix, en train de donner ses indications à des dizaines de techniciens, aux acteurs. La différence était énorme. Ce n'est pas que Roland mettait de côté les relations humaines du film, je trouve qu'il a su en tirer le meilleur, mais ce qui sautait le plus aux yeux, c'était la manière dont il parvenait à gérer ces gigantesques plateaux et toutes ces équipes en même temps. C'était impressionnant !

    Propos recueillis par Clément Cuyer

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