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    Interviews : François Ozon et Isabelle Carré sur le gril !

    A l'occasion de la sortie ce mercredi du "Refuge" nous avons demandé à François Ozon de réagir à notre Filmotest (de Rohmer à Papy fait de la résistance...). Isabelle Carré, elle, revient sur sa carrière en commentant sa bio <i>made in</i> AlloCiné.

    Filmotest : François Ozon

    Quelques mois après Cédric Kahn (voir notre interview), François Ozon, réalisateur du Refuge, est le nouveau candidat à notre Filmotest. Le principe est simple : nous lui montrons des extraits de films, à lui de les reconnaître, de réagir, de commenter... C'est l'occasion d'évoquer avec lui quelques cinéastes et films marquants d'hier et d'aujourd'hui, de Eric Rohmer à Papy fait de la résistance... En fin d'interview, il glisse quelques mots sur son prochain film, déjà tourné : Potiche avec Catherine Deneuve...

    Bio commentée : Isabelle Carré

    FraFrançois Ozon n'a pas son pareil pour révéler des comédiens, ou porter sur eux un regard neuf. Ce fut le cas hier avec Valeria Bruni Tedeschi dans 5 X 2, ça l'est aujourd'hui encore avec Isabelle Carré, émouvante et vulnérable comme jamais dans Le Refuge. Nous avons souhaité la rencontrer, et lui avons proposé de revenir sur son parcours en commentant sa bio AlloCiné. Au passage, on a eu droit à petit moment de grâce, quand Isabelle Carré nous a "dit" la lettre de Rosalie à David (dans César et Rosalie), un passage qu'elle connaît toujours par coeur...

    La Biographie d'Isabelle Carré par AlloCiné :

    Fille d'un designer et d'une secrétaire, la jeune Isabelle Carré prend des cours pour devenir danseuse. Si elle doit bientôt renoncer à son ambition, cette expérience lui donne le goût de la scène. Multipliant alors les cours de théâtre, la jeune comédienne, qui voue une admiration sans bornes à Romy Schneider, choisit pour ses auditions un passage de César et Rosalie.

    En 1988, Isabelle Carré est la fille de Daniel Auteuil dans Romuald et Juliette de Coline Serreau puis celle de Catherine Deneuve dans La Reine blanche de Jean-Loup Hubert en 1990. Mais c'est grâce à son rôle d'étudiante dans Beau fixe de Christian Vincent que l'actrice est remarquée en 1992 -elle obtient d'ailleurs pour ce film la première de ses 3 nominations au César du Meilleur espoir féminin. Enchaînant les projets sur les planches (elle reçoit d'ailleurs le Prix Arletty en 1993), elle décroche des rôles secondaires dans de grands films en costumes (Le Hussard sur le toit, Beaumarchais l'insolent).

    En 1997, le visage angélique d'Isabelle Carré est de tous les plans dans La Femme défendue, tourné en caméra subjective par Philippe Harel-une performance qui lui vaut notamment le Prix Romy Schneider. De plus en plus sollicitée, l'actrice participe à la "fantaisie" de Jeanne Labrune Ca ira mieux demain et campe une mère junkie dans Mercredi folle journée. Mais c'est son émouvante composition d'amoureuse atteinte de la maladie d'Alzheimer dans Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman qui lui apporte la consécration.

    Jeune première devenue valeur sûre du cinéma français, Isabelle Carré, auréolée du César de la Meilleure actrice en 2003, fait partie du quatuor amoureux des Sentiments de Noémie Lvovsky avant de former des tandems avec des stars comme Benoît Poelvoorde (Entre ses mains) ou José Garcia (Quatre étoiles). Partie au Cambodge tourner Holy Lola de Tavernier (2003), elle évolue dans les univers les plus variés, du cinéma familial (L'Avion, Le Renard et l'enfant) au vrai-faux documentaire d'auteur (Les Bureaux de Dieu) en passant par la comédie de moeurs (Cliente, Tellement proches). Accueillie en 2006 par la troupe de Resnais (Coeurs), elle impressionne l'année suivante dans le rôle de l'érotomane Anna M. (2007). Elle se lance ensuite un nouveau défi en tournant, alors qu'elle est enceinte, Le Refuge, récit d'une renaissance signé François Ozon (2010).

    Propos recueillis par Julien Dokhan / Cadre et montage : Fred Heusse

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