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    "Baskup" : rencontre avec Tony Parker

    A l’occasion du lancement de la nouvelle série animée de M6 "Baskup", nous avons rencontré Tony Parker qui prête ses traits et son nom au personnage principal.

    Allociné : Quel est votre degré d’implication dans le projet ? Et pourquoi avoir accepté ?

    Tony Parker : Pas pour l’argent, si ça peut en rassurer certains. J'en gagne bien assez avec mon club. En fait, j’avais vraiment envie de faire quelque chose pour les enfants. Si je peux faire partager un peu de mon expérience et de mes valeurs aux jeunes que ce soit au travers d'un dessin animé ou de 15 jours de camp, chaque été, à Fécamp, je n'hésite pas. Comme j’étais emballé par le projet, je suis devenu une sorte de consultant. Mon nom est attaché à la série, il est donc important que je sois vraiment impliqué. On m’envoie les scripts pour que je les approuve, j’ai aidé à créer les personnages, à choisir la musique…

    Quelle était la principale source d'inspiration ?

    J’ai grandi en regardant Olive et Tom et du coup on voulait faire quelque chose dans le même esprit mais en plus moderne. Les producteurs se sont beaucoup inspirés de Foot 2 rue aussi.

    Chaque épisode a son propre thème. Dans quelle mesure êtes-vous intervenu sur le choix des sujets ?

    La plupart des sujets ont été choisis par les scénaristes mais lorsque j’ai une idée, ils m’écoutent. Un des épisodes de la première saison porte sur le handibasket. C’était une suggestion de ma part.

    Est-ce que la série est réservée aux initiés ?

    Je dirais qu’il y a 20% de basket. On réexplique les règles dans certains épisodes, mais ce n’est pas un basket réaliste donc n’importe quelle personne, amatrice ou non, peut regarder. L’autre jour, on m’a dit que cela ressemblait beaucoup au Kangoo Juniors, une série avec des kangourous joueurs de basket. Je ne connais pas vraiment, mais après avoir vu quelques extraits, je vois des ressemblances. Dans les deux cas, on montre un basket très spectaculaire et acrobatique.

    Que pensez-vous de votre personnage ?

    Physiquement il me ressemble beaucoup, ça fait un peu peur. Je dirais qu’il est plus strict que moi, même si on a essayé de garder certains traits de caractère, comme la patience. Les créateurs se sont aussi inspirés de mon style, de ma maison...

    On remarque qu’il n’a pas de fiancée non plus ?

    (Rires) C’est une bonne question. Pourquoi ? C’est vrai, pourquoi je n’ai pas de copine ?

    A l’origine du projet, vous deviez faire la voix de votre personnage, pourquoi avoir changé d’avis ?

    Comme je vis aux Etats-Unis pendant 10 mois de l’année, ce n’était pas très pratique. Et puis, je ne suis pas un professionnel du doublage. Au final, on a opté pour une voix qui ressemble à la mienne.

    La musique a une place très importante.

    Oui, le superviseur musical est Cut Killer. On a voulu créer une ambiance urbaine en mélangeant la soul, le rap, le r'n'b et le rock. Le but était d'obtenir quelque chose de jeune. Nous n'avons pas utilisé de morceaux connus pour des questions de droit.

    La NBA n'est jamais citée, pourquoi ?

    On souhaitait mettre en scène une équipe de street basket et non une équipe professionnelle, du coup on n'avait pas besoin d'être affilié à une organisation. De toute façon, la NBA est très embêtante sur ce sujet. Pour utiliser le sigle, le nom des équipes et des joueurs, il faut débourser des sommes folles.

    En parlant des Etats-Unis, est-ce qu’une diffusion est prévue là-bas ?

    Si la série marche en France, c’est une possibilité. Il y a pas mal de séries animées françaises qui fonctionnent à l’étranger (ndlr: Totally Spies). Le basket est très populaire là-bas, donc il y a un public.

    Est-ce que "Baskup" a pour but de promouvoir le basket ?

    Oui et non. C’est juste un dessin animé pour les enfants mêlant sport et aventure, on aurait pu le faire avec n’importe quel sport. Après si ça donne envie aux enfants de pratiquer le basket, tant mieux. C'est sûr que ça permet à mon sport d’être plus présent à la télévision.

    Au final, quelles valeurs souhaitez-vous promouvoir grâce à "Baskup" ?

    On voulait vraiment faire un dessin animé qui véhicule des valeurs de fraternité, d’amitié, de partage et de combativité. Chaque histoire finit par une petite morale. Comme je disais, l'important c'est de transmettre les valeurs qui me sont chères aux plus jeunes.

    Propos recueillis par Sophie Serbini, le 27 juin 2011 à Neuilly-sur-Seine

     

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