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    Cannes 2014 : Saint Laurent, un film intrigant et élégant selon la presse
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Yves Saint Laurent au cinéma : épisode 2. Cette fois, c'est Bertrand Bonello qui s'attaque au célèbre styliste, ici incarné par Gaspard Ulliel, et c'est sur la Croisette que le film a été dévoilé, en Compétition.

    2014 Mandarin Cinéma – Europacorp – Orange Studio – Arte France Cinéma – Scope Pictures / Carole Bethuel

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    En Bref

    De quoi ça parle ?

    Un biopic centré sur la période 1965-76 de la vie du célèbre styliste.

    5 bonnes raisons de voir le film

    • "Saint Laurent" n'est pas un biopic de plus sur le styliste, mais un portrait centré sur l'une des périodes les plus sombres de sa vie. Le film est donc complémentaire.
    • Gaspard Ulliel : sur le papier, ça paraissait un peu improbable et l'affiche teaser dévoilée l'an dernier n'était pas de nature à rassurer. Sauf que l'acteur est immédiatement convaincant en Saint Laurent. Prix d'Interprétation en vue ?
    • La très forte séquence finale, où un défilé est entrecoupé de différentes images, le tout presque sans parole. Dans le genre, celle qui met en parallèle les événements dans le monde et l'évolution des tenues crées par YSL vaut aussi le détour.
    • Bertrand Bonello et son co-scénariste Thomas Bidegain dans la peau de journalistes de Libération chargés de rédiger un portrait de Saint Laurent. Soit l'instant mise en abyme du long métrage.
    • On tient le candidat le plus sérieux pour la Palme Dog : il s'appelle Moujik, et s'offre une scène d'anthologie (mais on vous garde la surprise de son contenu)

    Revue de presse

    Marilyne Letertre / Metro News : "En dépit d’images et de séquences absolument fascinantes, sur le visage perdu de Saint-Laurent ou sur ses créations, ce (...) long-métrage manque d’émotion et d’ampleur romanesque. Peut-être en raison d’une mise en scène qui, à trop chercher l’effet, en devient parfois artificielle, prétentieuse, agaçante." Voir la critique complète

    Mark Adams / Screen Daily : "Un film souvent fait d'intérieurs et parfois claustrophobique, intrigant plus que pertinent et plus élégant qu'émouvant." Voir la critique complète

    Caroline Vié / 20 Minutes : "On verrait bien l’un des acteurs se faire couronner (...) La mise en scène virtuose de Bonello est aussi un atout majeur pour le film, réflexion sur la création et la douleur qu’elle engendre." Voir la critique complète

    Peter Bradshaw / The Guardian : "Ce second biopic consacré au créateur de mode (...) est découpé dans le même tissu que le premier : faible, égocentrique et manquant étrangement d'un intérêt plus large de la société." Voir la critique complète

    Louis Guichard / Télérama : "Voilà un biopic avec 0% de conventions, tout en trouvailles, en expériences, en fulgurances. Un film d'artiste sur un artiste." Voir la critique complète

    Nikola Grozdanovic / The Playlist : "La seule personne au coeur du film est quelqu'un qui reste fascinant en tant que l'icône de la mode connue de tout le monde avant le long métrage, mais pas le personnage globalement creux dépeint ici." Voir la critique complète

    Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Une approche éparse et inégale de l'un des plus grands designers de mode de France." Voir la critique complète

    Un extrait

     

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