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    5 films à (re)voir si vous avez aimé "Echo"
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    3 jeunes garçons font la rencontre d'un petit robot extra-terrestre et l'aident à rentrer chez lui... En salles depuis quelques jours, "Echo" a comme un goût de nostalgie. Retour sur 5 films dont il est le descendant...

    Metropolitan FilmExport

    En salles depuis une semaine, Echo raconte l’histoire de 4 adolescents et leur rencontre avec un robot alien. Quelques jours avant le déménagement qui doit les séparer, ils se retrouvent ainsi plongés au cœur d’une aventure inattendue : guidés par d’étranges signaux reçus par leurs portables, les 4 amis se mettent à suivre une carte mystérieuse jusqu’à découvrir le petit extra-terrestre, apparemment recherché par le gouvernement.

    Une bande de gosses, une escapade nocturne en vélo, un extra-terrestre perdu et menacé qui cherche à rentrer chez lui… Autant d’ingrédients qui sentent bon les années 80 et qui ne sont pas sans rappeler l’une de nos recettes préférées. En effet, le réalisateur Dave Green, qui signe ici son tout premier long métrage, revendique lui-même ses influences. Voici 5 films auxquels cette nouvelle aventure fait particulièrement "Echo"…

    E.T. l’extra-terrestre (1982)

    Universal Pictures

    Traqué par des militaires et oublié par les siens, un petit extra-terrestre se réfugie dans une résidence de banlieue près de Los Angeles. Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis.

    "E.T. téléphone maison !"

    TOUT commence ici ! L’histoire est des plus élémentaires, mais c’est probablement dans cette innocence que réside l’attrait principal du film et son succès fulgurant. Un petit garçon rencontre un extra-terrestre et l’aide à rentrer à la maison. Tout simplement. Après avoir fait frissonner le monde entier avec des camions tueurs, des requins et les aventures d’Indiana Jones, Spielberg semble se poser le temps d’un film, livre son histoire la plus touchante, et aborde pour la toute première fois la thématique de l’enfance qui le poursuivra tout au long de sa carrière.

    Une formule toute simple, mais qui marque définitivement de son empreinte le cinéma des années 80, et dont l’influence se ressent encore aujourd’hui. Dans Echo, les smartphones ont remplacé les talkies-walkies, certes, mais depuis E.T., on se déplace toujours en vélo, c’est la règle !

    Les Goonies (1985)

    Warner Bros.

    Astoria est une modeste et paisible cité portuaire de la Côte Ouest. Trop paisible au gré de ses jeunes habitants... "Il ne se passe jamais rien ici", soupira un jour l'un d'eux, mélancolique. Mickey Walsh, treize ans, venait de prononcer une de ces phrases fatidiques qui annoncent parfois les aventures les plus étranges, les plus folles et les plus amusantes.

    Pas d’extra-terrestre perdu à renvoyer dans l’espace ici. Mais la thématique de la bande de gosses en quête d’aventures est là plus que jamais. Produit par Spielberg (encore lui !), Les Goonies est le seul film à blâmer si vous vous êtes mis à fuguer entre amis dans votre prime enfance avec le secret espoir de dénicher un trésor. Dans les années 80, rares sont les enfants qui n’ont pas rêvé de faire partie de la bande !

    Alors que leur quartier est menacé de destruction, Mickey et ses amis décident de faire le mur (à vélo, forcément) et de suivre une vieille carte qui les mènera au trésor de Willy le Borgne. De quoi donner quelques idées à de nombreux jeunes spectateurs, mais aussi à des cinéastes. Les personnages d’Echo, comme les Goonies, doivent donc faire face eux aussi à l’imminente destruction de leurs maisons.

    Stand by Me (1986)

    Sony Pictures Entertainment

    Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance. Au cours de l’été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l'Oregon. Gordie et ses inséparables copains, Chris, Teddy et Vern savent qu'il est mort pour avoir approché de trop près la voie ferrée, un train l'a heurte. Son corps git au fond des bois. C'est le frère de Vern qui l'a découvert. Les enfants décident de s'attribuer le scoop et partent pour la grande forêt de Castle Rock.

    Un groupe de 4 amis, encore un ! Mais le seul trésor que l’on recherche ici est un cadavre. Plus dramatique et à fleur de peau que E.T. ou que les Goonies, l’adaptation de ce roman de Stephen King gagne en authenticité ce qu’elle perd en innocence.

    Plus d’extra-terrestre ou de bateau pirate caché ici, mais Stand By Me n’en reste pas moins un véritable film d’aventure. Il s’agit surtout d’une magnifique histoire sur l’amitié et sur la sortie de l’enfance, qui aura probablement autant d’influence que ses prédécesseurs. Comme E.T., qui a donné son visage à la société Amblin de Spielberg, c’est en référence à Stand By Me que Rob Reiner baptisera sa compagnie Castle Rock Entertainment.

    Super 8 (2011)

    Paramount Pictures

    Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.

    Près de 30 ans après E.T., et plus de 25 après les Goonies, un nouveau film vient chatouiller les souvenirs des nostalgiques : Super 8, réalisé par J.J. Abrams et produit par Spielberg, s’inscrit clairement dans la lignée des films que l’on vient de citer. Hommage aux cinéastes amateurs qui tournaient en Super 8 dans les années 80 et qui ne dépassaient parfois pas le pied de leur caméra (comme Spielberg lui-même dans son adolescence), Super 8 est une déclaration d’amour à une époque bien précise, à un cinéma particulier.

    Alors que le petit Elliott se retrouvait privé de père dans E.T., c’est sa mère qui manque ici au jeune Joe. Un vide qu’il tente de combler en réalisant des films avec ses amis, jusqu’à l’arrivée d’un monstre extra-terrestre, bien plus menaçant que la petite créature de Spielberg, il faut bien le dire. Mais qu’importe : des enfants et des aliens dans les années 80, la recette est complète !

    Chronicle (2012

    20th Century Fox

    Après avoir été en contact avec une mystérieuse substance, trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs. La chronique de leur vie, qu’ils tenaient sur les réseaux sociaux, n’a désormais plus rien d’ordinaire…

    Un adolescent négligé par des parents absents, une fois encore, et qui se retrouve confronté, en compagnie de ses deux amis, à un élément surnaturel. Extra-terrestre ou pas, impossible d’en avoir le cœur net, mais là n’est pas le problème.

    Le film se concentre d’abord et avant tout sur les réactions des trois adolescents, subitement dotés de pouvoirs surhumains, et sur leur évolution physique et psychologique. Beaucoup plus sombre qu’un E.T. ou qu’un Super 8, Chronicle en conserve pourtant les bases, avant d’évoluer vers quelque chose d’inédit.

    Si Echo reste plus traditionnel et perpétue dans un sens l’innocence des films précédents, il partage pourtant avec Chronicle un point commun de taille : les deux films sont tournés en found footage, ce qui permet au spectateur de suivre les personnages au plus près de leurs aventures… pour le meilleur ou pour le pire.

     

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