Mon compte
    5 bonnes raisons de (re)voir "E.T. l'extra-terrestre" ce soir sur France 4

    Chaque semaine, la rédaction d'Allociné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu'elle juge incontournable à la télévision. Ce soir, sur France 4 "E.T. l'extra-terrestre" de Steven Spielberg.

    United International Pictures (UIP)

    De quoi ça parle ?

    Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie dans une résidence de banlieue.

    Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis. Aidé par sa soeur Gertie et son frère aîné Michael, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.

    Ca passe quand ? 

    Ce dimanche 19 octobre à 20h45 sur France 4

    United International Pictures (UIP)

    1/ L’enfance au cœur du film : E.T. l’extra-terrestre c’est un chef-d'oeuvre pour certains, mais c'est avant tout un conte, une fable sur l’enfance. Une thématique chère à Steven Spielberg, qui le poursuivra ensuite tout au long de sa carrière… Par le prisme du jeune Elliott (Henry Thomas), le réalisateur donne sa propre vision d'un monde adulte qui, selon lui, a perdu toute forme d’innocence. L’acceptation de la différence, le désir de communiquer, la curiosité, le droit de rêver… Voilà ce qui fait défaut "aux grandes personnes" mais guide Elliott et sa jeune sœur Gertie - Drew Barrymore, 6 ans et des cordes vocales en bon état de marche. Vous noterez qu’hormis la mère d’Elliott, on ne voit aucun adulte de face durant la première partie du film !

    2/ Un extra-terrestre attachant : A priori, il est difficile de rendre attachant un extra-terrestre… D’autant plus quand il ressemble à E.T., très éloigné de l’aspect « peluche » de Guizmo ou Chewbacca par exemple. Dans le cas présent, E.T. a un large crâne, des yeux globuleux, une peau épaisse, un nez épaté… Et pourtant, on s’attache presque instantanément à cette créature, créée par l’italien Carlo Rambaldi. Un petit alien qui n’a absolument rien d’un ennemi, contrairement à la représentation que l’on se fait des extra-terrestres dans le cinéma en général. Son "E.T. téléphone maison" restera à jamais dans nos mémoires de cinéphiles, tout comme son regard, qui trahit ses émotions. D’ailleurs, ce visage ne vous dit rien ? Car il paraitrait que le design d’E.T. soit inspiré du poète Carl Sandburg, d’Albert Einstein et d’un chien carlin…

    3/ Un carton au box-office : Classé 8e des 100 meilleurs films de tous les temps selon les acteurs, réalisateurs et producteurs d'Hollywood, E.T. prend la tête du box-office en 1982 et la gardera durant onze ans. Jusqu’au moment où le film se fera détrôner par un autre chef-d’œuvre de Spielberg, Jurassic Park… Grâce au succès d’E.T., Spielberg parvient d’ailleurs à monter sa société de production Amblin Entertainment, dont le symbole n’est autre qu’un vélo, en hommage à l’une des scènes les plus emblématiques du film.

    4/ La musique de John Williams : Si E.T. a marqué les esprits au moment de sa sortie, c’est en partie grâce à la musique, que l’on doit au célèbre compositeur John Williams. Les Dents de la Mer, Star Wars, Indiana Jones, Jurassic Park… Chaque fois que le compositeur travaille sur un long métrage, il parvient à composer un thème identifiable, une musique culte. C’est aussi le cas de E.T. l’extra-terrestre. La bande-originale, flamboyante, accompagne nos héros tout au long du film, jusqu’au final, déchirant…

    5/ Un final déchirant : Et ce final justement, parlons-en. Cette scène de fin est l’une des plus populaires du cinéma américain. Il y a peu voire pas de dialogues, c’est en silence que nos héros se séparent... La puissance de cette séquence, véritable condensé d’émotions, est accentuée par la musique de John Williams bien sûr, qui opte ici pour un thème poignant teinté d’espoir. Elliott ne quitte pas des yeux E.T., qui regagne alors sa navette spatiale. Dans un dernier regard, chargé de tristesse, le jeune garçon dit adieu à son ami et le regarde s’envoler en fixant le ciel… Toute la beauté du film réside dans cette scène : les adultes pénètrent ici dans l’univers merveilleux des plus jeunes, tandis qu’Elliott voit une partie de son innocence s’envoler avec E.T. Déchirant, on vous a dit. Pas étonnant que le film ait reçu une standing ovation lors de sa présentation à Cannes en 1982.

     

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top