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    De la "Déchirure" au "Temps des aveux" : 5 films sur la terreur Khmere rouge
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    De "La Déchirure" au "Temps des aveux" en salle cette semaine, rares sont finalement les documentaires et oeuvres de fictions à évoquer les terribles années de la dictature Khmère rouge, qui tua plus de 1,7 millions de personnes en moins de 4 ans.

    Les Films du Cap / Gaumont - photo Rafael Winer

    Le Temps des aveux

    De quoi ça parle ?

    Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…

    Pour aller plus loin...

    Le Temps des Aveux est une adaptation du roman Le Portail de François Bizot, paru en 2000. Il a reçu le prix des Deux Magots l'année suivante. François Bizot et son geôlier Douch ont entretenu une relation rarement vue dans un centre de détention. Régis Wargnier a voulu la rendre la plus authentique possible, tant elle l’a interpellé. Le réalisateur se souvient : "Lorsque j’ai rencontré Bizot pour lui parler de mon projet d’adaptation, il m’a appris que les premiers mots de Douch, quand celui-ci a été arrêté dans le camp d’une organisation humanitaire, où il enseignait le catéchisme et les mathématiques aux enfants, furent ceux-ci : "je ne parlerai qu’à mon ami français".

     

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