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Synopsis
Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"Le Temps des aveux" comme le livre "Le Portail", se focalise avant tout sur la relation entre l'ethnologue François Bizot et son bourreau ou geôlier Duch lors de la révolution des communistes au Cambodge durant le milieu des années 70, au risque de gommer certains aspects sanglants de ce pan d'histoire...
Ce qui n'empêche pas au film de nous intéresser avant tout à ces deux hommes, de l'arrestation jusqu'au dénouement bien plus tard au ...
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islander29
586 abonnés
2 138 critiques
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3,5
Publiée le 18 décembre 2014
J'ai trouvé le film intéressant, même si la relation entre le bourreau Khmer et le scientifique français n'est pas assez étoffée à mon gout, (un peu comme si on regardait par le trou d'une serrure).....On ne sent pas vraiment le poids de l'histoire ou en tout cas de l'horreur (peut être n'était ce pas l'objectif du réalisateur).....Mais il faut reconnaitre à la décharge du film qu'il offre un regard décalé sur le conflit, au travers ...
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Julien D
960 abonnés
3 461 critiques
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2,5
Publiée le 22 décembre 2014
Vingt-deux ans après son célèbre film Indochine, Régis Wargier retourne en Asie du sud-est dans le but d’adapter les deux romans autobiographiques de François Bizot, sous la houlette de Rithy Panh, le réalisateur d’excellents documentaires sur le génocide cambodgien. Choisissant donc la fiction pour raconter l’une des nombreuses exactions du bourreau khmer surnommé Douch, le scénario s’axe entièrement sur le point de vue de ...
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LBDC
74 abonnés
297 critiques
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3,5
Publiée le 19 décembre 2014
(...) C’est le rapport inhabituel entre ces deux hommes qui a intéressé le réalisateur. On assiste à l’histoire d’un syndrome de Stockholm inversé. Le geôlier s’identifie à son prisonnier, s’attache à lui et tente de le défendre alors que le prisonnier fait tout ce qu’il peut pour se sortir de sa situation. Pourquoi cet homme a-t-il sauvé l’ethnologue français ? On s’interroge, on cherche des indices : est-ce parce ...
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Le Temps des Aveux est une adaptation du roman Le Portail de François Bizot, paru en 2000. Il a reçu le prix des Deux Magots l'année suivante.
Une relation inédite
François Bizot et son geôlier Douch ont entretenu une relation rarement vue dans un centre de détention. Régis Wargnier a voulu la rendre la plus authentique possible, tant elle l’a interpellé. Le réalisateur se souvient : "Lorsque j’ai rencontré Bizot pour lui parler de mon projet d’adaptation, il m’a appris que les premiers mots de Douch, quand celui-ci a été arrêté dans le camp d’une organisation humanitaire, où il enseignait le catéchisme et
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Retour aux sources
Vingt-deux ans après Indochine (Oscar du meilleur film étranger, César de la meilleure actrice pour Catherine Deneuve), Régis Wargnier retrouve l'Asie pour le tournage du drame Le Temps des Aveux.
Dès la première scène sur le bateau, on ressent que le film aurait du s'intituler : " Le temps de l'ennui". 1 demi-étoile.
zvock083
Ce film m'a beaucoup fait penser à "Les voies du destin", il y a le même traitement voir le même déroulement sauf qu'ici, il n'est pas question de soldat, mais d'un travailleur lambda et surtout les deux films ont des points communs comme la captivité et la relation assez forte qu'il y a entre le chef et son prisonnier. Le film de Jonathan Teplitzky était très fort en émotion, c'est ce qui manque à ce film, je n'ai pas réellement senti d'empathie pour le personnage, la période de captivité est à peine survolée en ce qui concerne les détails, on a pas vraiment idée de ce qu'il a subi, on peut dire la même chose sur l'histoire elle-même, on apprend pas grand chose. Le film n'est pas inintéressant, mais il manque ce petit quelque chose peut-être une tension dramatique et des acteurs un peu plus convaincants. 2/5
Fabien M.
film assez bien qui raconte la dure torture des américains 3 sur 5
angelabassompierre
Beau film, j'ai aimé.Dans la salle, des filles qui parlaient et d'autres se croient dans leur salon, la charte ne dit pas ça, seulement eux ne respectent pas ceux qui aiment voir un film en salles sans les commentaires et les gens qui papotent pas discrètement...!Raphaël personnaz, j'ai aimé son rôle de Marius et puis ensuite, dans le film "Une nouvelle amie", il est amusant mais plus en second rôle que personnage phare.Dans ce film, il porte un grand monsieur, c'est bienautant que je le voies car je ne sais pas ces aventures.au plaisir, allez voir le temps des aveux.
LBDC
(...) C’est le rapport inhabituel entre ces deux hommes qui a intéressé le réalisateur. On assiste à l’histoire d’un syndrome de Stockholm inversé. Le geôlier s’identifie à son prisonnier, s’attache à lui et tente de le défendre alors que le prisonnier fait tout ce qu’il peut pour se sortir de sa situation. Pourquoi cet homme a-t-il sauvé l’ethnologue français ? On s’interroge, on cherche des indices : est-ce parce qu’il est étranger ? Est-ce parce que Douch croit en son innocence ? Est-ce parce qu’il est le seul avec qui Douch peut échanger des citations sur son idéologie ? La réponse reste élusive, sûrement parce que le narrateur lui-même ne la connait pas.Le rythme lent du film, contemplatif parvient à nous capturer et à nous plonger dans l’histoire de ces deux hommes. On découvre avec incrédulité la vie Cambodgienne de l’époque et l’évolution sans heurt (c’est du moins notre impression) des Khmers Rouge. Les paysages, ainsi que les décors sont beaux et réalistes. Le choix de filmer au Cambodge en pleine nature avec des vrais paysans et des vrais moines n’y est pas étranger.Kompheak Phoeung est la véritable révélation de ce film. Dans la peau de Douch il brille, il fascine, il effraie autant qu’il charme. Sa connaissance de l’homme – il a été le traducteur français lors du procès de Douch – l’a peut-être aidé à en tirer un portrait aussi juste. On a envie de trouver des excuses à sa conduite et on se jette sur chaque parcelle d’humanité qui transpire de ce personnage. Comme il le dit lui-même « c’est la procédure », il n’a pas le choix. Lorsqu’il rencontre ses supérieurs, il perd de sa superbe et on le voit bloqué dans cette hiérarchie. On tombe plus facilement dans le piège du syndrome de Stockholm que François Bizot.Raphaël Personnaz ne livre pas une performance inoubliable. Sa transformation physique est impressionnante – il a perdu 10 kilo pour le rôle – mais son interprétation est trop lisse. On ne retiendra pas non plus ses assistants ou sa femme auxquels on ne s’attache pas un instant.Le film aurait pu gagner en émotions mais la retenue dont fait preuve Régis Wargnier fonctionne. La violence est hors champs, factuelle, protocolaire, très loin de l’image chaotique que l’on pourrait avoir d’une révolution. L’ordre qui règne parmi les Khmers Rouge transparait à l’écran et dans la narration du film. Tout est linéaire et administratif, sur le fond comme sur la forme. L’absence de musique renforce cette sensation. Pas d’envolée lyrique pour cette histoire, ce sont les prémices d’un génocide pas une fresque romanesque (...)L'intégralité de notre avis à propos du TEMPS DES AVEUX, sur Le Blog du Cinéma
leezette
Galère pour aller le voir alors que je l attendais!Alors que c'est un film "gaumont" jai du aller dans un petit cinéma pour le voir! Déçu à ce niveau .Et je me suis retrouvée seule dans la salle le jour de sa sortie... Par contre super film, montrant l aspect et la conviction révolutionnaire poussant à un massacre .Tres beau film qui nous sort de notre réalité et nous apprend bcp sur ces Khmers rouges.Merci !
dagrey1
Ce soir, je regarde Byzantyum de neil jordan, film vampirique mélancolique (bien interprété et intelligent...si si...) entre les prédateurs et Morse ou laisse moi entrer...et c'est très bien! Bonne soirée à toi!
scarface1972
J'y vais, j'y cours avec mes petites papattes de chiot :) Mercibonne soirée à toi :)
dagrey1
J'ai vu "cold in july", thriller vengeur avec Michael C Hall, Don Johnson ...pas mal mais souffrant de quelques incohérences cependant. J'ai écrit un petit post sur le sujet, le film sort normalement le 30 décembre.
scarface1972
Yes...franchement rien de rien le mec est trop lisse ...Tu vas voir quoi toi ? Tu me diras si c'est bien ...moi aussi j'aimerais gagner du temps :)Ciao Dagrey
dagrey1
Salut Alex! Ton analyse ne m'étonne pas du tout car c'est un film de Régis Warnier dont la filmographie ne me parle pas en général (je crois que tu m'as fait gagné du temps en zappant ce film). Grazie, Ciao!
scarface1972
Franchement je n'ai rien ressenti, pourtant vu le sujet je m'attendais à plutôt apprécier. Il ne m'a jamais amené jusqu'au Cambodge je suis restée dans mon fauteuil...L'interprétation de Raphaël Personnaz est trop lisse à mon goût pour y croire une seule seconde.....