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    Sasha Grey, Tabatha Cash, Zara Whites... Y'a-t-il une reconversion possible après le X ?
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Lorsque l'on a fait carrière dans le X, comme Sasha Grey qui fête tout juste ses 30 ans, il est souvent difficile de se reconvertir tant l'intéressé(e) est marqué. Même s'il existe quelques contres-exemples. Plus ou moins heureux parfois.

    Tabatha Cash

    "L'argent fait table rase de toute autre considération". Ainsi s'exprimait Céline Barbe, alias Tabatha Cash, lorsqu'on l'interrogeait au début des années 1990 sur le comment du pourquoi de sa carrière dans l'industrie du X. Plutôt courte d'ailleurs, puisqu'elle a véritablement durée deux ans, entre 1992 et 1994. Courte, mais intense au niveau des tournages, puisqu'elle en a enchaîné environ une cinquantaine. Son dernier film sera Les Visiteuses, parodie triple X des Visiteurs de Jean-Marie Poiré. L'année suivante, elle figure au casting de Raï de Thomas Gilou.

    Volontiers grande gueule, elle anime quelque temps une émission de libre antenne sur Skyrock, Toubib & Tabatha, mais l'émission se fait enterrer au bout d'un mois par l'émission concurrente sur Fun radio, Lovin' Fun, animée par Doc & Difool. Elle fait également un saut chez Canal + qui l'embauche pour l'émission C'est pas le vingt heures, où elle alpague les passants dans la rue en caméra cachée...ou plutôt couchée en fait. Oui oui, c'est le nom de la séquence. Encore dans sa petite vingtaine, elle quitte la France pour s'installer en Floride et fonde une famille. Ce n'est que très récemment, en janvier 2014, que Tabatha Cash refait surface en reprenant, à la mort de son mari, la direction du magazine Hot Vidéo.

    Tabatha Cash, déesse des cités

     

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