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    Cannes 2015 - Trois souvenirs d'Arnaud Desplechin: Gilles Jacob, Romain Goupil, Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet évoquent son cinéma

    A l'occasion de la sortie de "Trois souvenirs de ma jeunesse", des compagnons de route cinématographique d'Arnaud Desplechin parlent d'un cinéma "moderne", "romanesque", "lumineux"...

    Dans le cadre de l'entretien accordé par Arnaud Desplechin pour la sortie de Trois souvenirs de ma jeunesse, nous avons contacté des personnalités ayant fait un bout de chemin cinématographique avec lui, à des degrés divers, et issues de générations différentes : Gilles Jacob, Romain GoupilQuentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet.

    Tous ont répondu à la (pas si) simple question : "C'est quoi le cinéma de Desplechin ?" Nous avons lu leurs remarques au cinéaste... qui a réagi.

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    Ex président du Festival de Cannes, Gilles Jacob a changé à jamais le cinéma de Desplechin en l'invitant à montrer ses films dans le plus grand festival au monde. De La Vie des Morts (en compétition à la Semaine de la Critique en 1991) à Jimmy P. (en compétition officielle en 2013), l'histoire du cinéma de Desplechin est profondément liée à la Croisette. Une liaison artistique et intime que souligne le réalisateur lorsqu'on évoque le nom de Jacob : "J'ai une gratitude pour lui, et ce n'est pas une gratitude filiale mais fraternelle, pour un frère en cinéma. Il a changé ma vie et je ne le savais alors pas. Il faudra que je lui écrive. Je lui écrirai."

    Quant à la définition du cinéma de Desplechin par Jacob, la voici :

    "Arnaud Desplechin représente tout ce que j'aime en cinéma moderne. Littérature introspective et élégance stylistique et morale. Autrement dit un auteur de chevet."

    Réponse d'Arnaud Desplechin : "Ce serait bien d'être un auteur de chevet et de faire des films qui puissent se revoir. C'est pour cela que c'est parfois long à fabriquer. On essaie d'y mélanger plusieurs niveaux de lecture, de cacher des choses dans des détails, de faire en sorte que les gens ,quand ils reviendront sur le film, se disent qu'il n'a pas été fabriqué avec les genoux. (Rire) Qu'un film supporte plusieurs visions est une ambition."

    Propos recueillis par Thomas Destouches à Paris le 23 avril 2015

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