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    Cannes 2015 : L'ombre des femmes illumine la presse !

    "L'ombre des femmes" a ouvert le bal de la Quinzaine des Réalisateurs cannoise. Découvrez ce que la critique a pensé du long métrage de Philippe Garrel, porté par une Clotilde Courau métamorphosée...

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Pierre et Manon sont pauvres. Ils font des documentaires avec rien et ils vivent en faisant des petits boulots. Pierre rencontre une jeune stagiaire, Elisabeth, et elle devient sa maîtresse. Mais Pierre ne veut pas quitter Manon pour Elisabeth, il veut garder les deux. Un jour Elisabeth, la jeune maîtresse de Pierre, découvre que Manon, la femme de Pierre, a un amant. Et elle le dit à Pierre… Pierre se retourne vers Manon parce que c’est elle qu’il aimait. Et comme il se sent trahi, il implore Manon et délaisse Elisabeth. Manon, elle, rompt tout de suite avec son amant. On peut supposer que c’est parce qu’elle aime Pierre.

    La revue de presse

    • Isabelle Regnier / Le Monde : "En ouvrant sa programmation avec L’Ombre des femmes, de Philippe Garrel, le directeur artistique de la Quinzaine des réalisateurs, Edouard Waintrop, affiche la couleur, auteuriste et prestigieuse, de son cru 2015. (...) Vingt-cinquième long-métrage de son auteur, L’Ombre des femmes forme avec le précédent, La Jalousie (2013), un diptyque poignant." Voir la critique complète
    • Sabrina Champenois / Libération : "Clotilde Courau est formidable dans l’Ombre des femmes. Mutante, changeante, surprenante, toute versatilité de jeu accomplie en finesse, admirable trapéziste." Voir la critique complète
    • Jacques Morice / Télérama"Plus concis que jamais (1h10 !), plus accessible aussi que ses films précédents, L'Ombre des femmes témoigne d'un palier franchi, ne serait-ce que dans son approche plus expressive des comédiens. Et puis, une fois n'est vraiment pas coutume chez [Philippe Garrel], le rire aux éclats et le soleil sont aussi de la partie."  Voir la critique complète
    • Scott Foundas / Variety : "La réflexion intense et personnelle de Garrel sur la vie, la politique, l'art et la guerre des sexes imprime sa patte originale chez un public très spécifique, tout en s'intégrant parfaitement à son oeuvre passionnée." Voir la critique complète
    • Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter"Garrel, Jean-Claude Carrière et leurs scénaristes offrent au film des moments d'hilarité qui l'empêchent de devenir trop sérieux. Un humour qui souligne en outre à quel point les vrais sentiments d'un couple ne sont pas nécessaierment compatibles avec les moeurs établies autour de la fidélité et du mariage"Voir la critique complète

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac'

    • Dans le prolongement de La Jalousie et Les Amants réguliers, il est un nouveau chapitre (réussi) de l'oeuvre du poète cinéaste Philippe Garrel.
    • Une écriture ciselée et des dialogues en creux magnifiques... mais surtout un silence habité.
    • La limpidité absolue de la mécanique des sentiments. Aussi belle que cruelle...
    • Le sourire lumineux de Clotilde Courau, tantôt plein d'amour, tantôt triste, et la gueule de cinéma de Mehrar, de plus en plus poignante avec les années.
    • Ces quelques notes de piano composées par Jean-Louis Aubert... entêtantes.
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