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    Robert De Niro boycotté par la presse américaine

    Pendant la promotion pour Le Nouveau Stagiaire, son dernier film dans lequel il donne la réplique à Anne Hathaway, Robert De Niro a une fois de plus mal réagi à certaines questions d’une journaliste. Un appel au boycott est lancé.

    Il arrive à la star de Taxi Driver d’être un peu soupe-au-lait en interview. Voilà pourquoi le journaliste de CNN Piers Morgan, suite à l’accrochage entre sa consœur Emma Brockers du Radio Times et Robert De Niro, appelle les journalistes du monde entier à boycotter le comédien.

    Selon le site Metronews, la journaliste aurait irrité Robert De Niro en lui demandant s’il était parfois en "pilotage automatique" sur certains plateaux de tournages. Quelques questions plus tard, l’acteur lui aurait demandé de couper son dictaphone et de mettre un terme à  l'entretien, jugeant qu’elle était arrivée à de "mauvaises conclusions", sans se justifier davantage.

    ==> Comment Robert De Niro s'est retrouvé stagiaire...

    Cet incident a fait écho à l’interview de Robert De Niro menée par Piers Morgan, qu’il avait jugée cauchemardesque. "C'est comme s'il était fier de se comporter en connard", a déclaré le journaliste qui propose à ses confrères de ne plus offrir de tribune au comédien. Il rappelle également que ces interviews organisées par les studios dans le cadre de la promotion d’un film sont des exercices guère stimulants pour ces grandes vedettes, peu enclines à se prêter au jeu.

    Il n’est pas rare que certains journalistes appellent au boycott de certaines figures importantes du cinéma. En mai 2012, Brad Pitt avait fait scandale au Festival de Cannes avec ses interviews payantes, quelques minutes de son temps se monnayant 5 000 dollars. Bruce Willis avait aussi fait couler beaucoup d’encre en se montrant extrêmement désagréable avec un journaliste anglais pendant la promotion de Red 2. C’est aujourd’hui au tour de Robert De Niro d’entrer en disgrâce. Si la phrase "You’re talking to me ?" ("C’est à moi que tu parles ?") l’a rendu célèbre, la réponse de la presse américaine semble aujourd’hui vouloir être... "Non".

    Pour le correspondant à Los Angeles d’AlloCiné, l’entretien s’est plutôt bien passé !

     

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