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    Un seul film à la réalisation, et puis s'en va
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Par envie ou par défi, nombreux sont ceux qui réalisent un premier...et parfois unique film. Pourquoi ? Expérience douloureuse, raison financière...Ce ne sont pas les explications qui manquent. Voici quelques exemples connus, d'autres beaucoup moins.

    Le film : Butley (1974)

    Réalisé par : Harold Pinter

    De quoi ça parle ?

    Une journée dans la vie d'un professeur d'université en pleine crise existentielle...

    Pour la petite histoire...

    Harold Pinter est considéré à juste titre comme un immense dramaturge. On créa même pour lui un terme autour de son nom, "Pinteresque", pour désigner ces pièces à la fois sombres et claustrophobiques, où la vie des personnages est irrémédiablement marquée par l'horreur et la culpabilité. Le futur Prix Nobel de Littérature 2005 (oui, quand même) exerca brillamment ses talents au cinéma en tant que scénariste. Pour Joseph Losey notamment, dans les chefs-d'oeuvres The Servant et Accident. Pour Joseph L. Mankiewicz, pour qui il adapte la pièce d'Anthony Shaffer Le Limier; pour Michael Anderson, avec le très solide Le Secret du rapport Quiller; chez Karel Reisz, dans le superbe film La Maitresse du lieutenant francais...Pour Butley, il porte à l'écran une pièce de Simon Gray qui triompha à Broadway en 1972. L'interprète principal du film d'ailleurs, Alan Bates, tenait également le même rôle sur scène.

     

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