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    Les regrets de Chris Columbus pour Harry Potter à l'école des sorciers
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Dans un Podcast organisé par Entertainment Weekly, Chris Columbus, réalisateur du premier volet de la saga des Harry Potter, révèle de sympathiques anecdotes de tournage et exprime aussi quelques regrets.

    Alors qu'on s'approche des 15 ans (hé oui ! déjà...) de la sortie du premier volet de la saga Harry Potter, Harry Potter à l'école des sorciers, le site Entertainment Weekly a organisé un Podcast avec en Guest le réalisateur du film Chris Columbus. Lequel en a profité pour livrer, en mode nostalgique, de sympathiques anecdotes et quelques regrets sur les coulisses du tournage du film. Par exemple, aviez-vous remarqué les fausses dents d'Hermione dans la séquence de fin du film où le trio monte à bord de l'Express de Poudlard non sans avoir dit au-revoir au demi-géant Hagrid ? Pour revoir la séquence et la séquence de rattrapage, c'est par ici.

    Puisque l'on parle d'Hagrid, le réalisateur regrette d'ailleurs qu'il n'ait pas été plus grand ! "J'ai toujours pensé qu'Hagrid devait être un peu plus grand" explique Columbus, "mais, croyez-le ou non, nous n'avions pas les ressources et le budget pour créer une version en CGI du personnage sur les deux premiers films, donc on a eu recours aux services d'un très grand joueur de rugby, Martin Bayfield, qui endossait un gigantesque costume d'Hagrid pour les plans larges".

    Le réalisateur regrette aussi la disparition du Poltergeist Peeves, qui était aux dires du cinéaste son personnage préféré. Joué par Rik Mayall, ses scènes furent malheureusement coupées au montage, et ne figuraient d'ailleurs même pas dans l'édition DVD du film. "On a malheureusement dû faire des coupes" explique-t-il, "parce que le premier montage donnait un film de près de 3h. Ca devait être à la base un personnage intégralement en CGI. Au final, ca nous a permis d'économiser pas mal d'argent [NDR : de ne pas le faire sous cette forme], mais ca a aussi brisé pas mal de coeurs. En tout cas les séquences existent, donc il y a peut-être la possibilité de voir un jour les images du personnage et les réintégrer au film si les gens en ont envie". Comme un petit message à l'adresse des fans d'Harry Potter pour manifester plus ou moins bruyamment leur envie effective de voir ces scènes...

    Une autre anecdote pour la route, qui concerne cette fois-ci la Grande Salle de Poudlard. Le réalisateur évoque la pire journée de tournage en terme de difficultés, avec les bougies "flottant" en l'air. "Nous avons conçu la Grande Salle avec des centaines de vraies bougies qui étaient suspendues à un fil transparent pour donner l'illusion qu'elles flottaient. Chacune de ces bougies était allumée à la main. Le problème, c'est que les flammes des bougies brûlaient le fil qui tenait chacune d'elle. Et lorsqu'on était enfin prêt à tourner et que les enfants entraient dans la salle, toutes les bougies tombaient à droite et à gauche. Un cauchemar à tourner !"

    Pour les plus anglophones d'entre vous, le Podcast est à écouter ici.

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