The Good Fight : 5 choses à savoir sur le spin-off de The Good Wife

De quoi ça parle ?

Après un scandale qui a ruiné la réputation de la jeune avocate Maia Rindell et le compte en banque de sa marraine, l'éminente Diane Lockhart, un cabinet de Chicago majoritairement afro-américain les accueille. Diane y retrouve son ancienne collègue Lucca Quinn...

1- Pas besoin d'avoir vu The Good Wife pour se lancer dans The Good Fight

Que ceux qui n'ont pas vu tout ou partie des 7 (brillantes) saisons de The Good Wife -elles sont disponibles sur Netflix si vous avez des regrets- se rassurent : vous pouvez vous lancer dans The Good Fight sans avoir peur de ne rien comprendre. Tout a été fait pour faciliter le visionnage des nouveaux venus, comme de ceux qui auraient abandonné la série originale en cours de route (ils sont peu nombreux mais il existent). Bien sûr, vous allez passer à côté de quelques subtilités et vous n'aurez pas le même plaisir à retrouver certains personnages, mais vous devriez très vite comprendre à quel point ils sont formidables et à quel point vous êtes passés à côté de quelque chose de grand et d'unique à l'époque.

2 - Non, Julianna Margulies n'apparaîtra pas dans la série... pour le moment !

Qu'il s'agisse d'un choix délibéré (motivé par le comportement de l'actrice qui laissait à désirer selon les rumeurs ?) ou d'une contrainte financière, Julianna Margulies alias Alicia Florrick ne fait pas partie de la distribution régulière de la série, et il n'est pas prévu non plus qu'elle apparaisse au cours de la première saison. La porte n'est pas complètement fermée pour la suite, d'autant que les scénaristes affirment que le personnage n'a pas été effacé, qu'il y ait fait référence régulièrement, mais qu'il n'apparaît simplement pas à l'écran.

Christine Baranski a ainsi confié lors d'une rencontre avec la presse américaine qu'elle avait échangé avec son ancienne partenaire par e-mail : "Après 7 ans, elle était épuisée. Elle avait le sentiment d'avoir raconté toute l'histoire d'Alicia. Elle avait besoin de se consacrer à son mari et son enfant, à reprendre sa vie en main. Nous sommes amis. Je l'adore. Elle m'a passé le relais. Et moi je le passe à mes co-stars." 

De nombreux personnages cultes vont en revanche passer par le nouveau cabinet, dont certains adorés des fans comme Elsbeth Tascioni (Carrie Preston), Eli Gold (Alan Cumming) et Mike Kresteva (Matthew Perry), dont la dernière apparition remonte à la saison 4 de The Good Wife. Pas de nouvelles par contre de l'inoubliable Kalinda Sharma (Archie Panjabi), visiblement partie pour de bon.

3- L'élection de Donald Trump a un impact sur la série

Si The Good Wife était déjà très politique et de plus en plus au fur et à mesure des saisons, The Good Fight promet de l'être énormément, à l'image de Braindead par les mêmes créateurs, proposée entre temps sans succès malheureusement. D'ailleurs, Michelle et Robert King ont avoué qu'ils avaient dû réécrire le premier épisode après la victoire inattendue de Donald Trump à la présidentielle.

"Comme beaucoup de sondeurs, nous pensions qu'Hilary allait gagner la Présidence, donc nous avions écrit des scènes dans lesquelles Diane se retirait de la loi parce qu'elle avait "brisé tous les plafonds de verre"". A la place, un vibrant discours de Diane en faveur de Hillary Clinton va avoir comme un goût amer... Au sein même des intrigues, l'ombre de Trump planera. Un personnage notamment avouera avoir voté pour lui !

CBS Television Studios

4- Il y aura des "fuck" et du sexe !

Libérés des contraintes imposées aux grandes chaînes puisque The Good Fight sera diffusée exclusivement sur la plateforme de streaming CBS All Access, les King ont bien l'intention de se lâcher. Les gros mots seront enfin possibles ! Attendez-vous donc à ce que Diane ose ça ou là un "putain", chose impossible jusqu'alors et pourtant parfaitement réaliste. "Quand vous découvrez que vous venez de perdre tout votre argent, même quand vous êtes une femme respectable et élégante, il y a des chances que vous lâchiez un "fuck"" explique Christine Baranski.

Côté sexe, là aussi les scénaristes vont pouvoir se permettre d'être plus explicites, bien qu'ils aient déjà à plusieurs reprises dans The Good Wife repoussé certaines limites. D'ailleurs, les bandes-annonces s'axent beaucoup sur cet aspect de la série pour appâter. L'idée est en tout cas d'aborder la sexualité avec franchise, que ce soit celle de Diane, une femme dans la soixantaine, ou celle de sa jeune protégée Maia (Rose Leslie), qui est lesbienne et a une petite amie.

5 - La presse est dithyrambique

La plus grande réussite de ce spin-off semble d'être parvenu à rassurer les fans de la première heure et à proposer quelque chose qui ne soit pas dans la redite, comme le pointe le Pittsburgh Post-Gazette : "à la fois assez proche de l'originale pour que l'on retrouve nos marques et que l'on s'y sente bien, et suffisamment différente pour que l'on n'ait pas le sentiment de revoir la même chose." Une sensation tempérée par le San Francisco Chronicle, le seul à délivrer une critique en demi-teinte : "il est difficile de ne pas espérer que Julianna Margulies débarque pour apporter les conflits moraux qui rendaient The Good Wife si bonne." 

Pour le Washington Post, elle a carrément "le potentiel de surpasser l'originale", tandis que The A.V. Club évoque un démarrage brillant et intelligent et souligne qu'il est "fort appréciable qu'une série se concentre sur trois héroïnes", ce à quoi le Philadelphia Daily News ajoute que "la meilleure nouvelle concernant The Good Fight, c'est qu'elle prend un personnage que beaucoup d'entre nous avons aimé pendant des années en lui demandant d'être encore meilleur, et moins complaisant."

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