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    3 bonnes raisons de regarder Star Trek Discovery

    Star Trek Discovery, c'est parti ! Après une longue attente, cette nouvelle série de science-fiction a pris son envol le 25 septembre sur Netflix. Voici trois arguments pour vous convaincre de vous laisser tenter.

    CBS Interactive

    Synopsis : Après un siècle de silence, les klingons refont surface. Déterminés à réunifier leur empire, ils déclarent la guerre à la Fédération des planètes unies. Officier en disgrâce de la Starfleet, Michael Burnham se retrouve au centre du conflit.

    [SPOILER ALERT] Attention, l'article qui suit révèle des éléments clefs des deux premiers épisodes de Star Trek Discovery. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit…

    Parce que c'est plus proche d'un reboot que d'un prequel

    Star Trek Discovery est bel et bien un prequel puisqu'il est clairement expliqué dès les premières minutes du pilote que les événements se passent 10 ans avant la série originale, et que des éléments essentiels à la mythologie du show sont parsemés çà et là dans les dialogues. Mais les non-connaisseurs n'y verront que du feu, chaque point important de l'intrigue est explicité pour la compréhension de tous les spectateurs.

    Il y a en revanche un choix scénaristique qui reboote totalement la saga : l'une des règles fixées par le créateur de Star Trek, Gene Roddenberry, veut qu'il n'y ait pas de conflit personnel au sein de Starfleet. Si le Capitaine Kirk et Monsieur Spock se sont parfois chamaillé (pour mieux se réconcilier avant la fin de l'épisode), les relations entre personnages du côté des gentils ne se sont jamais dégradées au point qu'un membre d'équipage ne s'en prenne physiquement, et de son plein gré, à l'un de ses compagnons d'armes. C'est pourtant ce qui arrive au cours des deux premiers épisodes de Star Trek Discovery. Une nouvelle approche dans un univers ultra-codifié ? On peut parler de reboot qui respecte la continuité narrative.

    Pour en prendre plein les yeux

    En prévision du lancement de son service à la demande, CBS a misé gros sur Star Trek Discovery pour faire venir les abonnés américains sur CBS All Access. Le network américain a donc investi de gros moyens : les showrunners Bryan Fuller (Hannibal, Pushing Daisies…) et Alex Kurtzman (Xena la guerrière, Fringe…), le directeur de la photo Guillermo Navarro (oscarisé pour le Labyrinthe de Pan), les studios d'effets spéciaux Pixomondo (Game of Thrones) et Spin VFX (Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire) ont été mis à contribution. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela se voit !

    CBS Interactive

    Les vues de l'espace et les extérieurs de vaisseaux en images de synthèse laisseront peut-être les spectateurs les plus exigeants sur leur faim malgré quelques innovations, mais le design des décors et des costumes mettra tout le monde d'accord. Le côté vintage des Klingons tranche nettement avec les avancées technologiques de la Fédération. Les codes visuels de la saga Star Trek sont globalement respectés, et le soin apporté aux détails hisse ce show dans la cours des grands. Pour ce qui est de la "production value", Star Trek Discovery a tout pour trouver sa place entre Game of Thrones et Westworld.

    Pour la complexité des personnages

    Gentils vs. Méchants. Fédération vs. Klingons... A ceux qui craignent le côté prévisible et parfois niais des anciennes séries Star Trek, Discovery apporte un vent nouveau sur les personnages et leurs relations. Un choix qui fait entrer la saga à pieds joints dans l'actuel âge d'or des séries, où le spectateur s'est pris d'affection pour le mafieux Tony Soprano et pour la cruelle reine Cersei. Le chef des Klingons, T'Kvuma, se donne pour mission de réunifier les 24 maisons de son peuple désuni mais il choisit pour porte-flambeau le roturier Voq à la peau blanche. Le guerrier sans ascendance prestigieuse saura-t-il porter ce projet malgré la résistance de certains de ses congénères ?

    CBS Interactive

    Au sein de la Starfleet, les relations entre les personnages sont également bien plus nuancées, conséquence de la rupture avec les règles de Gene Roddenberry. L'aimable rivalité entre Burnham la terrienne et Saru le kelpien n'est rien à côté du profond désaccord entre le premier officier et son commandant, qui dégénère de façon totalement inédite pour la franchise. L'avenir de Michael Burnham au sein de la Starfleet semble compromis à la fin de l'épisode 2. Rendez-vous lundi prochain sur Netflix pour découvrir comment et quand elle va se retrouver impliquée dans l'équipage de l'USS Discovery, le vaisseau qui donne son nom à la série et qui est resté invisible pendant ce prologue…

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