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    Dead Pixels sur CANAL+ : c'est quoi cette comédie anglaise sur fond de jeu de rôle ?
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Après l'Angleterre et les États-Unis, c'est au tour de la France de découvrir "Dead Pixels", comédie diffusée sur CANAL+ et dont les héros sont accros à un jeu de rôle en ligne. L'heure est donc venue de faire les présentations.

    ÇA PARLE DE QUOI ?

    Les vies de Meg, Nicky et Usman tournent toutes autour de leur obsession pour le massivement populaire jeu de fantasy "Kingdom Scrolls" – un monde mystique, magique et surtout virtuel peuplé de sorciers et autres créatures fantastiques. Mais en intégrant Russell dans leur équipe, la petite bande se retrouve de plus en plus contrainte à faire face à la réalité du monde du jeu en ligne, des fêtes de famille aux parents déçus, en passant par les pervers du net.

    Dead Pixels, créée par Jon Brown - Diffusée à partir du 22 janvier 2021 sur CANAL+ Séries - Épisodes vus : 6 sur 6

    Dead Pixels
    Dead Pixels
    Sortie : 2019-03-28 | 30 min
    Série : Dead Pixels
    Avec Alexa Davies, Will Merrick, Sargon Yelda
    Spectateurs
    3,5

    BIENVENUE DANS LE MONDE… VIRTUEL

    Au premier abord, il serait facile, voire tentant, de réduire Dead Pixels à une version anglaise de The Big Bang Theory. Mais non, car le show de Jon Brown (scénariste et producteur sur Veep et Succession) se rapproche davantage de Mythic Quest : Le Festin du corbeau, disponible sur Apple TV+, autre comédie qui mêle séquences virtuelles et scènes en prises de vues réelles. Sauf que celle-ci ne se focalise pas sur les créateurs d'un jeu, mais sur ses joueurs. D'abord trois, puis quatre, lorsque Meg, Nicky et Usman sont rejoints par Russell, nouveau venu qui fait ses premiers pas à "Kingdom Scrolls" et en découvre les codes. Pour le meilleur comme pour le pire, lorsque son inexpérience se retourne contre lui.

    Si Dead Pixels grossit parfois le trait dans un but comique, la série ne verse pas dans la caricature et n'a pas peur de montrer les côtés toxiques de la communauté des "gamers". Qu'il s'agisse de leur manière de traiter Russell ou de leur réaction un brin énervée lorsqu'ils découvrent le nom du comédien qui sera la tête d'affiche de l'adaptation cinématographique du jeu qui rythme leur quotidien, Meg, Nicky et, à un degré moindre, Usman, ne nous semblent d'abord pas très sympathiques même si le langage cru avec lequel ils se parlent fait régulièrement (sou)rire. Tout au long de ses six épisodes, le show va parvenir à les rendre attachants en montrant la solitude de ces personnages qui ne sont que très rarement dans le même plan et ne parviennent pas à s'adapter à ce que leur entourage considère comme une vie normale, à l'image de ce que montre la toute première scène.

    ll n'est évidemment pas nécessaire d'être un inconditionnel des jeux de rôle en ligne pour apprécier cette série venue d'Angleterre. Car son principal intérêt ne réside pas tant dans son côté vidéoludique que dans ses personnages. Et son casting. De ce côté de la Manche, Alexa Davies (Meg), Will Merrick (Nicky), Sargon Yelda (Usman) et David Mumeni (Russell) sont iconnus du grand public, mais ils méritent que cela change au vu de leurs prestations respectives. Surtout les deux premiers, alors que leurs personnages passent par différents états au gré de l'évolution du récit et de leur relation. Ce sera peut-être pour la saison 2, teasée dans les dernières secondes de la première, d'ores et déjà été commandée et qui sera diffusée le 26 janvier en Grande-Bretagne. En attendant la possible reconnaissance, place donc à la révélation avec ces six premiers épisodes qui se dévorent rapidement.

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