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    Plus belle la vie : le CSA intervient après une scène de viol
    Lucie Reeb
    Lucie Reeb
    -Journaliste séries
    Passionnée de séries depuis son plus jeune âge, elle regarde de tout, mais garde une place particulière dans son cœur pour les séries pour ados.

    Plusieurs mois après la diffusion d'un épisode de "Plus belle la vie" qui était le théâtre d'une scène d'agression sexuelle qui avait choquée les téléspectateurs, le CSA vient de rendre sa décision...

    Olivier Martino - FTV - TELFRANCE

    Depuis près de 17 ans, Plus belle la vie rythme le quotidien des téléspectateurs de France 3 tous les soirs de 20h à 21h. Si le feuilleton réunit petits et grands devant la télévision, il y a des intrigues moins adaptées aux plus jeunes qui suscitent parfois l’indignation des fans.

    Plus belle la vie
    Plus belle la vie
    Sortie : 2004-08-30 | 26 min
    Série : Plus belle la vie
    Avec Michel Cordes, Michel Cordes, Sylvie Flepp
    Spectateurs
    1,3
    Voir sur TF1+

    C’est le cas de l’épisode diffusé le 28 avril dernier qui était le théâtre d’une scène d’agression sexuelle choquante. Les fans avaient alors saisi le CSA qui vient de rendre son verdict.

    Petit retour en arrière. Il y a 6 mois, les téléspectateurs de Plus belle la vie étaient témoins du viol du commandant Patrick Nebout, incarné par Jérôme Bertin, qui était à l’époque en pleine enquête sur un cambriolage qui avait mal tourné.

    Alors qu’il se retrouvait face au suspect, l’homme l’agressait sexuellement en le menaçant d’une arme à feu. Cette scène avait offensé les téléspectateurs qui ne s’attendaient pas à une telle intrigue à une heure de grande écoute.

    A l’époque, Jérôme Bertin était revenu sur la scène lors d’une interview accordée au Parisien: “C’est vraiment un sujet de société très fort, qui va certainement nous permettre de libérer la parole des hommes qui se font violer en France. Parce que c’est un sujet un peu tabou, on en parle très peu.”

    Si Plus belle la vie avait fait preuve de modernité en abordant ce sujet tabou, le CSA avait tout de même décidé d’écouter les téléspectateurs et de mener son enquête.

    Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a donc considéré qu'"au regard de la violence de ces scènes et des images suggérées d'un viol", l'épisode aurait dû être accompagné d'une signalétique "déconseillé aux moins de 12 ans". Le CSA a également demandé à France Télévisions d’ajouter cette signalétique “en cas de rediffusion de ce programme”. Il a également assuré aux plaignants “sa préoccupation constante de veiller au respect de la protection du jeune public dans les médias audiovisuels".

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