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    Polémique religieuse pour DiCaprio

    Leonardo DiCaprio est au centre d'une polémique religieuse en Afghanistan, où une mode basée sur "Titanic" a entraîné une vague de répression.

    Leonardo DiCaprio est l'instigateur, bien malgré lui, d'un mouvement de répression en Afghanistan où son film Titanic a engendré un phénomène de mode curieux. Celui-ci a rapidement entraîné une vague de répressions et d'arrestations ordonnée par les dirigeants Talibans.

    Visiblement passionnés et impressionnés par le film Titanic, réalisé par James Cameron en 1997, les jeunes Afghans avaient adopté, depuis peu, une nouvelle mode capillaire, proche de la coupe de cheveux de Jack Dawson, le personnage interprété par Leonardo DiCaprio. Et depuis la sortie tardive du film en Afghanistan, de longues files d'attente s'étendaient devant les échoppes des barbiers.

    Une seule demande leur était formulée majoritairement : des cheveux rasés et courts sur l'arrière du crâne et une frange "dicapriesque" sur le devant.

    Mais le régime Taliban, "promoteur" d'une certaine lecture de l'Islam et d'une pratique très stricte de la religion qui interdit notamment de se raser, et s'oppose à tout apport de la culture occidentale, a jugé néfaste le développement d'un tel phénomène de mode. La police religieuse s'est alors lancée non seulement sur les traces des jeunes rebelles, mais également sur celles des barbiers.

    Ainsi, selon l'un d'eux, c'est plus d'une trentaine de barbiers qui ont été arrêtés, emprisonnés et détenus depuis plus d'une semaine pour avoir prodigué la "Coupe Titanic". "La police religieuse nous a déconseillé la réalisation de la coupe de cheveux Titanic et de toute autre coupe occidentale" déclarait un de ses collègues.

    Arrivé sur la scène afghane en 1994, le mouvement Taliban est principalement composé d'étudiants des écoles islamiques, désireux de ramener la paix, l'ordre et d'imposer la loi islamique, ou charia, en Afghanistan. Leur interprétation de l'Islam n'est d'ailleurs, pour de nombreux analystes, qu'une vision très austère, restrictive et privative de la charia.

    Aujourd'hui, de nombreuses organisations humanitaires et de multiples mouvements dénoncent la mise en place d'un Etat policier, une véritable oppression des femmes, ainsi qu'une interdiction croissante de différentes formes d'expression culturelle et un profond climat d'intolérance culturel, ethnique et religieux.

    Y.S. avec Variety

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