Avis sur La Nuit la plus longue, l'enfer dans la peau

Ca rappelle les maîtres du film bis, J. Franco ou J. Rollin, et du Godard façon « A bout de souffle ». Du coté de Franco on a le jazz et les scènes de striptease. On est à la limite du cinéma de genre à bon marché et de la transgression et l’expérimentation. Il y a tout un romantisme noir et un esprit libertaire anti-bourgeois proche de l’esprit soixante-huitard, qui rappelle le « Solo » de J.-P. Mocky. C’est vraiment surprenant, une curiosité à revisiter. Le talent est aussi là, on n'est pas dans la délectation ou la rigolade kitsch.