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    La Randonnée
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    299 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Très bonne surprise que ce "Walkabout". C'est l'histoire d'une fille de 16 ans environs, et de son jeune frère, un insupportable gamin blondinet à la peau écarlate qui ne peux pas s’empêcher de blablater du matin au soir. Ça aurait été moi, je lui aurait filé une bonne grosse tarte dans sa gueule histoire de lui passer l'envie d'être bavard. Surtout que la situation ne se prête pas vraiment à parler de banalité avec un chiard de 6 ans qui ne connait rien à la vie, car nos deux compères sont perdus au milieu du Bush australien, suite au suicide inexpliqué de leur père, en plein milieu d'un pique-nique ! Pendant que les deux quidams errent désespérément en cherchant un moyen de ne pas mourir des déshydratation, c'est pour nous l'occas' de découvrir les magnifiques paysages australiens. Des déserts arides aux marais verdoyant, en passant par des dunes de sables peuplés de dromadaires, et d'autres bestioles dégueulasse tout droit venu du jurassique. Très vite, le frère et la sœur vont faire la rencontre d'un jeune aborigène qui va les aider à survivre sur cette terre hostile.

    "Walkabout" foisonne d'idée visuelle assez intéressante. La mise en scène est pleine de sous-entendu, en particulier des allusions sexuelles discrètes qui montrent le désir latent du jeune aborigène sur la jeune anglaise. Le montage ciselé met constamment en opposition le mode de vie primitif des aborigènes face à celui des "occidentaux". C'est d'ailleurs assez déconcertant de voir que lors du tant attendu retour à la civilisation, la sœur se fait négligemment chasser d'une propreté par un australien bourru invoquant le principe de "propriété privé". Après des jours d'errance dans des milliers d'hectares de terrain vierge, après avoir vécu une vie simple en harmonie avec la nature, ou les besoins se résumait à la nourriture, la boisson et le partage, il est surprenant de voir la notion de propriété privé devenir soudainement assez ridicule. Tout comme le mode de vie dit "civilisé" qui mis à coté du mode de vie aborigène se révèle être barbare, violent et égoïste...

    Bref, "Walkabout" est un film bien foutu et intelligent, à mille lieux du film carte postale remplit de clichton tendance "Australia" / "Crocodile Dundee".
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2016
    Une ado et son petit frère sont perdus dans le bush australien. Ils devront leur survie dans cette nature hostile, sèche et brûlante à la présence d’un walkabout, un jeune aborigène subordonné à l’épreuve initiatique consistant à survivre de même. Malgré son style déglingué le film parvient à nous attacher à l’aventure évolutive de ces trois compagnons provisoires, à nous montrer leur fossé civilisationnel qui ne conduit qu’à l’incompréhension, la tristesse et le regret confus, sans épargner l’absurdité technicienne d’un occident massacrant un continent fragile.
    Hélas l’adoption de cette forme décalée et lourdingue d’il y a 45 ans devient vite fatigante. Scènes mélangées, parfois stoppées, presque psychédéliques, tueries d’animaux, musique hachurée, longueurs ineptes où on se demande ce qu’on fait devant l’écran, dialogues de sourds et symbolisme excessif m’ont donné un ensemble gâché par un sentiment d’ennui global.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un film super mélangeant style documentaire et surréalisme, via l'enchaînement sans queue ni tête de certaines scènes. Des acteurs top qui nous transportent dans le désert australien qui m'était jusqu'à alors méconnu. Roeg montre également que nos sociétés "civilisées" possèdent des codes qui ne sont pas si éloignés des aborigènes qui vivent en tribu, que ce soit dans la construction de nos murs en briques ou bétons et rappellent les roches/montagnes, le boucher et le chasseur, etc. A voir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 082 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Profond, insaisissable, pessimiste! Avec "Walkabout" dont les critiques saluèrent le caractère envoûtant et poètique, le britannique Nicolas Roeg nous raconte admirablement l'amitiè de deux enfants blancs (une adolescente de seize ans et son petit frère de six ans) et d'un jeune aborigène, alors que ce dernier se livre à une initiation solitaire de survie dans un dèsert d'Australie! spoiler: On va de surprise en surprise dans une scène d'introduction qui ne nous donne pratiquement aucun indice quant à la suite des èvènements : survivre! Et encore moins d'èlèment sur l'aborigène en question, à savoir s'il a dèjà eu un contact avec la civilisation moderne!
    Quant à cette ètroite collaboration qui, a priori, ne semble pas être seulement la qualitè majeure de la mise en scène de Roeg, on se demande comment elle aurait pu ne pas exister tout au long du tournage d'un film de l'importance de "Walkabout", avec une actrice sublime (Jenny Agutter) et un acteur de la sensibilitè de David Gulpilil, dont la prèsence dans chacune des scènes de l'oeuvre nècessita de sa part un travail èpoustouflant! Un film mystique et fascinant à la fois, avec des images à couper le souffle du bush australien! Un incontournable du 7eme art où la nature a rarement ètè aussi belle, sauvage et cruelle...
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2016
    La randonnée est un film difficile d'accès et parfois incompréhensible. Si j'ai compris quelques messages/dénonciations comme la critique sur l'Homme, je n'ai pas aimé beaucoup de choses notamment la cruauter envers les animaux qui m'ont fait sortir du film. Des plans et des sons viennent parfois de nulle part, peut-être pour faire un lien entre la nature et la civilisation, allez savoir. Les acteurs passent encore quoiqu'un peu trop niais. Bref, je deconseille ce film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    929 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Une véritable splendeur ce film.....un hymne à la nature et à l'homme abandonné dans un milieu hostile où ses ancêtres attendent de lui qu'il survive. Étonnant parallèle avec le "revenant" sorti en 2016 mais d'une poésie fascinante. Mais il y a plus important comme inspiration: Est-ce que par hasard Malick aurait pris Roeg comme modèle??? C'est troublant cette façon de filmer les sensations et non pas seulement les êtres. Le temps qui s'arrête, les moments sans dialogues d'une plus grande expressivité que les dialogues eux-mêmes. Le corps aussi qui a son mot à dire, la sensualité qui fait aussi partie du rite. Évidemment l'adolescente passe également cette épreuve: les regards qui en disent long et les très gros plans sur la peau simplement effleurée par le désir et les yeux qui se posent. Superbe
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    118 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Sans les scènes de chasse, nombreuses et filmées avec complaisance, pour ne pas dire un certain sadisme de la part de Roeg, "Walkabout" eût été un film magnifique.
    Hélas, qu'il s'agisse des Aborigènes ou des Occidentaux, le meurtre des animaux n'est que prétexte à améliorer l'ordinaire des repas dans le cas des premiers, et tuer pour le plaisir dans le cas des seconds. Dans aucun cas il ne s'agit de survie puisque les humains peuvent se passer de produits d'origine animale pour vivre et que, même au fin fond du bush australien, il y a assez de plantes et de fruits pour ne pas mourir de faim.
    La brutalité du monde "civilisé", qui saccage la nature en laquelle il ne voit qu'une source de profit et de rentabilité, ressort avec une acuité troublante sur la "sauvagerie" pleine de douceur du jeune Aborigène.
    Ce dernier se suicide après qu'il a vu des hommes blancs décimer au fusil avec une cruauté inouïe des dizaines d'animaux, par pure gratuité. Cela lui fait poser un autre regard sur ses deux jeunes compagnons blancs. La famille qu'il avait prévue de fonder avec eux ne se fera pas car il se rend compte que le fossé est trop grand entre leurs deux cultures. A défaut de vivre entre races différentes réconciliées au sein de l'éden (voeu qu'il sait désormais impossible), le jeune Aborigène choisira la mort, ce qui fait de "Walkabout" l'une des oeuvres les plus pessimistes qui soit avec "Le Nouveau monde" de Malick auquel il fait penser.
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Film original qui met souvent en concurrence le monde sauvage avec le monde civilisé avec finalement un avantage lyrique pour le monde non civilisé qui est ici filmé dans une nature grandiose par un virtuose de la photographie ...
    cylon86
    cylon86

    2 268 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Abandonnés par leur père en plein bush australien, une adolescente et son petit frère errent alors dans les étendues désertiques, entourés par la faune sauvage. Proches de la déshydratation et totalement perdus, ils croisent alors le chemin d'un jeune aborigène en plein walkabout qui va les aider à survivre dans ce milieu hostile. Déroutant dans ses premières minutes, le film ne ménage pas son spectateur et le plonge en même temps que ses personnages dans le désert. Évitant de s'encombrer de trop de psychologie, Nicolas Roeg ne prend pas la peine de nommer ses personnages et préfère miser sur l'ambiance de l'ensemble, optant pour une mise en scène beaucoup plus sensorielle que narrative. Troublant mais néanmoins superbe, "La Randonnée" se vit en même temps que ses protagonistes, véritable expérience dont il est impossible de sortir indemne, magnifique mais parfois cruelle, il faudra accepter de ne pas tout comprendre pour se laisser porter par l'ensemble. Et si l'ennui peut parfois venir pointer le bout de son nez, il reste toujours la beauté de Jenny Agutter pour faire passer le temps.
    selenie
    selenie

    5 478 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2022
    Pour commencer, expliquons le terme "walkabout", qui signifie une "errance initiatique rituelle", une quête initiatique où les garçons passent de leur statut d'enfant à celui d'homme... Par ricochet, le jeune aborigène pousse ainsi les deux "blancs" a partagé son expérience qui va aussi permettre aux deux jeunes citadins de passer un cap surtout après un drame inattendu qui amorce leur aventure. Un drame qui pousse d'abord la soeur à fuir avec son petit frère sans réfléchir, avant de se rendre compte que le désert est un piège en soi avant d'être secouru par un "sauvage". Son arrivée permet aussi un retour à la toilette salvateur et purificateur. Ce qui fait la force du film est justement dans cette absence de morale bien-pensante, après le prologue urbain et froid il y a un monde sauvage où il faut tuer par nécessité dans une nature pas toujours digne de l'Eden que ce soit visuellement ou de façon plus viscéral. Nicolas Roeg signe à la fois une chronique adolescente à double facette, un road movie sauvage réaliste et un drame bien pessimiste sur nos sociétés et l'avenir de nos enfants.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    A propos de The Tree of Life, le nom de Nicolas Roeg est revenu dans plusieurs critiques, comme influence lointaine. Quand on voit La randonnée, on comprend pourquoi. Non que les deux films se ressemblent, mais il y a chez Roeg une vision de la nature, en l'occurrence de l'outback australien, et même du cosmos, quelque chose qui annonce, d'une certaine façon, l'oeuvre de Malick. Au début et à la fin de La randonnée, il y a un suicide. Et entre les deux, la dérive d'une adolescente et de son petit frère, dans le désert. Qui croisent la route d'un jeune aborigène, en pleine période d'initiation à la vie adulte. Le film ne se raconte pas, il se regarde les yeux écarquillés, bourré de métaphores opposant la "civilisation" et la vie "sauvage". Roeg fait parler les images, n'assène pas de messages. Et on entend du Stockhausen. C'est un film unique en son genre, dérangeant, monté sur un principe d'associations d'idées, de collages et de réalisme cru.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    En plus d’être le meilleur film de son auteur, ainsi qu’un de mes dix films préférés de tout les temps, « Walkabout » est un magnifique récit sur la confrontation entre la nature sauvage et le monde moderne, sûrement le plus beau avec « La forêt d’émeraude ». Hors le film de Roeg, s’il partage les même thématiques que celui de Boorman, reste plus pessimiste. En effet, la frontière qui sépare la nature et le monde dit civilisé est symbolisé par deux suicides, celui du père à l’entrée du bush, spoiler:
    et celui de l’aborigène à la fin du voyage, spoiler:
    illustrant l’incompatibilité des deux mondes. Pourtant entre les deux, lors de cette randonnée, s’épanouit une sorte d’Eden retrouvé, une harmonie presque parfaite entre la jeune fille, son petit frère et cet aborigène qui les entraîne dans son périple initiatique. Pour autant la vision de Roeg n’est pas idyllique, la vie dans le bush est belle parce qu’elle est sauvage et cruelle, la grande différence avec la ville, c’est son absence d’hypocrisie, cette hypocrisie camouflé par la technologie et le confort, ces chasseurs bien à l’abri derrière leurs fusils à lunette, ces arbres classés et étiquetés dans les parcs, ces piscines chloré en bord de mer… La jeune héroïne, transformé après son périple, se retrouve confronté à ces deux choix de vie. La mise en scène et le montage de Roeg, splendide et d’une richesse rare, font de « Walkabout » un film dont les thématiques sont plus que jamais d’actualité, une œuvre qui se bonifie avec le temps.
    Nicolas S
    Nicolas S

    39 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Bien que parfois trop marqué cinéma expérimental des années 70, 'Walkabout' est un film fort, qui parvient à quelques instants sublimes et laisse une impression durable. Son propos lui-même, sur les notions de civilisation, de sauvagerie, de passage à l'âge adulte et de solitude, est plus ambigu et subtil qu'il pourrait paraître au premier abord.
    Plume231
    Plume231

    3 503 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Nicolas Roeg oppose et rapproche le mode de vie aborigène et celui "civilisé" des occidentaux à travers ce film quelque fois hypnotique, parfois beaucoup trop tape-à-l’œil mais qui utilise avec une efficacité certaine la beauté du bush australien ainsi que sa cruauté (ceux qui sont amateurs de charognes bouffés par les mouches seront comblés et mon côté SPA s'en est pris un sacré coup dans les burnes !!!), et le filme avec un œil documentaire qui n'est pas sans rappeler celui futur d'un Terrence Malick. Le talent prodigieux du directeur de la photographie qui n'est autre que le réalisateur lui-même qui offre un visuel superbe, la musique de John Barry et la beauté de la jeune comédienne Jenny Agutter finissent de rendre cette œuvre symbolique intéressante.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Nicolas Roeg est tout d'abord un directeur de la photographie très réputé : il a travaillé sur Le Masque de la Mort rouge de Roger Corman et sur Fahrenheit 451 de Truffaut. Cela se révèle par une mise en scène méticuleuse, prêtant attention aux moindres détails du décor : le moindre insecte, la moindre roche est observée par l'œil d'un spécialiste, comme si l'on était dans un documentaire mais avec une sublimation des éléments étudiés. On est dans une totale contemplation, propre à des errances dans le désert brulant, la même année chez Antonioni ou une décennie plus tard avec l'inoubliable Paris, Texas de Wenders. Mais Nicolas Roeg annonce surtout le Cinéma de Malick : la Ballade sauvage est comme une continuation de La Randonnée, avec la même naïveté dans le récit, et un recueillement dans une nature sauvage et pourtant étonnamment tranquille. Les personnages n'ont pas l'air de prendre conscience des évènements (le garçon est trop jeune pour comprendre le suicide de sont père, et la fille fait face aux terrifiantes aventures avec un calme quasi-invraisemblable). La radio paraît le seul lien qu'ils puissent avoir avec le reste du monde, mais ils n'ont pas l'air de se soucier de la réalité, car pour eux, ce périple n'est qu'une "randonnée". Cependant, le terme est employé pour l'initiation du jeune Aborigène. Les décors naturels du bush australien sont splendides, et la caméra de Roeg ne cesse de les mettre en valeur tout au long du film. Pour le cinéaste, il est le cadre idéal pour décrire par une belle métaphore ce que peut signifier la vie.
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