Avis sur Bravo Django

Bravo Django (connu aussi sous le titre de Quelques dollars pour Django) est un petit western italien qui n'arrive pas à la cheville des plus grandioses du genre, toutefois il est efficace et divertissant.
L'histoire n'est pas déplaisante, elle reprend l'affrontement réel qui eut lieu dans le Montana entre les éleveurs de bovins et ceux d'ovins déjà vu dans d'autres films notamment un western avec Errol Flynn.
Ca marche bien, la musique est sympa, les acteurs font leur job, on retrouve avec plaisir Frank Wolf (l'américain qui fit carrière en Italie, et qui se suicida à 43 ans dans une chambre d'hôtel romaine), le héros est incarné par Anthony Steffen. Ce n'est pas le plus charismatique, ni le plus marquant des acteurs ayant joué dans des westerns italiens.
La réalisation est de Leon Klimovsky (né à Buenos Aires), il n'a pas une filmographie flamboyante d'ailleurs le seul autre film que j'ai vu de lui est médiocre (Le colt du révérend), apparemment Enzo Castellari est non crédité au générique ce qui expliquerait l'efficacité de ce western, son frère aussi est crédité au générique.

Bon western mais avec des acteurs, des dialogues et un scénario qui manque de verve.

Après une scène introductive excellente qui s’inscrit pleinement dans le western spaghetti, avec lenteur volontaire, musique angoissante et surtout un humour bienvenu (le coup de la bougie que je vous laisse découvrir), le film de Klimovsky finit par ressembler davantage à un film américain, avec sa réalisation carrée et surtout son histoire de lutte entre éleveurs et agriculteurs, thème purement américain très peu traité en Italie. Pas de quoi déchanter pour autant car Klimovsky, apparemment beaucoup aidé par son assistant Enzo G. Castellari, s’acquitte avec beaucoup de soin de son boulot. Il multiplie les rebondissements – on imagine aisément que le film a été tourné sans scénario finalisé – et les scènes d’action, tout en soignant le développement des personnages. Sans être un incontournable du genre, ce Bravo Django, également titré Quelques dollars pour Django, est un divertissement fort bien troussé, mais qui doit surtout être vu comme un hommage sincère au western américain plus que comme une déclinaison du style Leone. A noter d’ailleurs que le personnage de Django, ici interprété de manière correcte par Anthony Steffen, n’a pas grand-chose à voir avec celui du film magnifique et crépusculaire de Corbucci. En faisant abstraction de ce petit mensonge des producteurs, très courant à l’époque, on peut vraiment prendre plaisir à suivre cette série B.

Un western italien qui sauf au tout début ressemble plutôt aux westerns américains de par son thème, la guerre entre éleveurs et colons, et son traitement. Ça se laisse regarder d'un œil distrait, la réalisation n'est pas mal, la photo et la musique non plus, mais le scénario est à la fois fouillis et sans réelle surprise. On va dire que ça occupe les yeux.

Pas très bon ce film qui reprend le célèbre justicier de Corbucci ! On ne retrouve vraiment pas le talent du réalisateur, ni de son acteur, ni de ses thématiques politico-sociales. Un western italien assez incipide, qui recycle les poncifs du genre... Nous sommes en 67 dans la grand époque du western italien mais ce film passe inaperçu.

Le film reprend une intrigue typique du western américain (guerre entre éleveurs et colons) ainsi que le personnage du "old timer" adjoint du shérif. C'est en fait assez rare dans le western spaghetti pour être noté. Les acteurs sont assez convaincants, l'histoire est intéressante, il y a de bons personnages, des gunfights réussis et une réalisation de qualité. En conclusion, Quelques dollars pour Django n'est évidemment pas du niveau du Django de Corbucci (comme tous les autres ersatz de ce film) mais demeure un western efficace, sans prétention, pas exceptionnel mais qui tient le coup.

La suite du western/drame psychologique culte: Totalement nihiliste sinon au goût d'un absolu cynisme, cet opus est pour ceux qui se demandent ce que ce sauveur de l'ombre a de +...