Pour une poignée de dollars
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Objectivons

357 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 juillet 2020
Un western digne de ce nom, mais à l'intrigue qui m'a moins plu - dans une certaine mesure, comme celle différenciant un 3,5/5 d'un 4/5 - que dans certains autres films de Sergio Leone ou avec Clint Eastwood. Peut-être parce que les personnages se démarquent moins. Mais Pour une poignée de dollars n'en reste pas moins une réussite en la matière.
pierrre s.

486 abonnés 3 352 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 mai 2020
Ce premier film d'une trilogie qualifiée comme étant celle du dollar, est disons, le moins excellent des 3. Leone "débute" dans le western et cherche encore ses repères. Mais sans conteste les bases sont bien là et laisse présager de très grandes choses!
GyzmoCA
GyzmoCA

211 abonnés 2 157 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 décembre 2018
Premier épisode de la trilogie du dollar du maitre italien des westerns : Sergio Leone.. Le jeu des acteurs est splendide ainsi que la mise en scène . On reconnaît le style si particulier de Sergio Leone sublimé par la musique d'Ennio Morricone (première collaboration entre les deux avec ce film). C est violent même si il y a peu de sang et les morts sont théâtrales .
Bon western avec parfois quelques longueurs mais un vrai talent de direction d acteurs .
La dernière scène est mythique dans l'histoire de cinéma avec la plaque de fer en pare-balle. Un grand acteur est né avec ce film (Clint Eastwood) et ceci grâce à Sergio Leone.
Eselce

1 510 abonnés 4 240 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 juillet 2015
Un très bon Western avec Clint Eastwood. Deux familles se déchirent, un étranger arrive. La musique est excellente, les prises de vues également. Un duel de légende dont la scène sera reprise dans la fameuse trilogie "Retour vers le futur".
mistermyster
mistermyster

68 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 février 2021
Quel audace de la part de Clint Eastwood de s'envoler loin de Los Angeles pour faire un western sans gros budget, avec aucun acteurs connus et en Europe. La légende de l'ouest corrigé par un Sergio Leone, et surtout mis en musique par Ennio Morricone. Aujourd'hui la bande son est indissociable du film, il marque au fer rouge un tournant dans le genre et fais entrer Clint dans la cours des grands. Le film avec son côté désuet, et son histoire très mince, n'en ai pas moins resté moderne, il donnera les bases des premiers films de réalisateur de Eastwood. Le côté brut, violent, sans morale donnera une nouvelle approche de la vie de l'ouest. Clint campe un personnage énigmatique et charismatique, dès les premières notes de musique nous voilà plongé pour notre plus grand bonheur dans l'ouest Américain vu par un Italien qui a tourné en Espagne. Un vrai tour de force.
Chaill
Chaill

20 abonnés 397 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 août 2017
Le plus faible de la trilogie des "Dollars", une ébauche des deux suivants pourrait on dire. Pourtant le niveau du film est supérieur aux autres westerns qui sortaient à la même époque, de la qualité d'un épisode de Zorro pour la plupart... Ici le scénario est fouillé, complexe et tellement plein de rebondissement qu'il en devient presque foutraque et le spectateur décroche forcément à un moment donné. La mise en scène est belle et nerveuse, et apporte beaucoup au métrage qui hélas pêche par ses excès de violence et ses scènes de torture et de lynchage à répétition, à réserver aux amateurs du genre. Leone nous proposera beaucoup mieux par la suite!
Spider cineman
Spider cineman

174 abonnés 2 197 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 octobre 2024
Évidemment à voir pour être le premier western de Sergio Leone. On trouve sa patte ; plan serré, nombreux décès, un peu d actions… néanmoins le scénario est simpliste et loin d être mon préféré surtout après avoir vu le bon la brute et le truand. Donc à voir sans pouvoir le mettre dans les chefs d œuvre.
Le Loubar
Le Loubar

46 abonnés 147 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 juin 2018
Avec "Pour une poignée de dollars", le réalisateur italien Sergio Leone a redéfini les codes du western et fait entrer dans la légende l'acteur Clint Eastwood ! Un cavalier solitaire arrive dans la petite ville mexicaine de San Miguel, qui a des allures de ville-fantôme. En effet, 2 clans rivaux s'y chamaillent depuis quelques temps : les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, trafiquants d'alcool. L'étranger va alors vouloir tirer profit de cette rivalité en proposant ses services tour à tour aux 2 bandes pour les amener à se neutraliser l'une l'autre.. Considéré comme le précurseur majeur d'un sous-genre, le "western spaghetti" (surnommé ainsi à cause de ces origines européennes), ce film nous dépeint un Far West rongé par la cupidité et l'individualisme. Les habitants de San Miguel semblent se terrer chez eux par peur de se faire descendre, voire même de se faire lyncher comme en témoigne le nœud coulant accroché à un arbre.. Ici, soit on devient riche, soit on meurt ; les 2 clans qui se disputent la suprématie de la ville font preuve d'une réelle violence, n'hésitant ni à tuer froidement, ni à torturer lentement, ni à prendre en traître. Le manichéisme est totalement absent, chacun n'étant ni tout blanc ni tout noir (même l'Étranger qui semble pourtant être le héros du film semble agir plus pour ses propres intérêts que pour le bien, spoiler: c'est d'ailleurs paradoxalement lorsqu'il permettra à une famille d'échapper à un destin tragique qu'il se fera sévèrement passer à tabac
). Si le scénario peut sembler un peu léger, il ne pénalise pas vraiment le film car il permet de réinventer des icônes de l'Ouest américain surtout sur le plan visuel.. Leone multiplie les décadrages (nombreux sont les plans où l'on ne verra qu'un colt ou des jambes), les inserts sur les yeux des protagonistes, les contre-plongées et l'étirement des plans pour faire de ses personnages de véritables icônes de brutalité et de son film un vrai objet de tension sublimé par l'incroyable musique d'Ennio Morricone. Les décors et les costumes rendent ici le Far West plus vrai que nature, comme la superbe photographie qui retranscrit brillamment la chaleur et la tension. Au final, on ne ressort pas de ce film sans avoir été marqué par le charisme des personnages (surtout l'Étranger qui révèlera Clint Eastwood comme l'une des plus grandes icônes du western moderne), par sa brutalité et sa tension, bref un film culte.
Benjamin A

749 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 février 2018
Sergio Leone :

Ce mot de "spaghetti-western", c'est un des plus cons
que j'ai jamais entendus de ma vie.

Sergio Leone, qui hérita de la passion du cinéma par un père metteur en scène et une mère actrice, commença comme assistant-réalisateur, notamment pour Ben-Hur, avant de prendre son envol derrière la caméra en remplaçant Mario Bonnard pour Les Derniers Jours de Pompéi. Un péplum plus tard, il se lança dans Pour une poignée de dollars.

Après avoir adoré le génial Yojimbo d’Akira Kurosawa, il décide alors d'en faire une transposition dans le western, ce qui lui coûtera d'ailleurs un procès au vu du succès non prévu de ce qui sera l'une des bases du western-spaghetti. Il avouera que son autre inspiration était une pièce de Goldoni, Arlequin serviteur de deux maîtres et le manque de budget le poussa à s'offrir une tête d'affiche méconnue, une jeune vedette de série télévisée du nom de Clint Eastwood, au lieu de comédiens de renoms qu'il voulait comme Henry Fonda ou James Coburn.

Dès les premières séquences, le style du metteur en scène italien est posé et reconnaissable, avec une bande-originale importante, géniale et fortement présente signée Ennio Morricone ainsi que des plans au plus près des visages des personnages, pour mieux que l'on ressente leurs peurs et tensions. Assez vite, on est transposé dans l'univers de Leone, et on ressent tout ce qui transpire, littéralement parlant, des protagonistes.

Il laisse planer un certain voile mystérieux sur le personnage de Clint Eastwood, on ne sait rien de lui, que ce soit son passé ou ses intentions, si ce n'est qu'il agit surtout pour l'argent. Il le rend intéressant, notamment par les liens qu'il va entretenir avec les deux familles rivales et on se prend à son jeu, Leone nous tenant en haleine jusqu'au remarquable et inoubliable dénouement final, finissant de donner de nouvelles lettres de noblesses à un genre qui commençait à s’essouffler.

Au-delà de son scénario, c'est vraiment par son ambiance que Pour une poignée de dollars est marquant, on est happé par la chaleur ambiante, c'est lourd, moite et Leone n'oublie pas de placer une dose de suspicion sur les personnages et enjeux. Il n'en oublie pas une pincée d'humour noir qui s'insère parfaitement au récit, ainsi qu'une intensité presque permanente, sublimée par la bande-originale ainsi qu'un magnifique visuel, nous permettant de ressentir toute la poussière de ces villes désertiques.

La description des personnages, que Leone n'oublie jamais de sublimer avec sa caméra, est simple, mais ô combien géniale, où l'opposition des deux familles se place sous le signe de la cupidité et de la méchanceté. Et face à eux, le cinéaste italien met en scène un remarquable tireur, assassin et guidé par sa simple volonté et son instinct de survie, ce qui marque une nette rupture avec l'idéal du héros cow-boy que l'on trouvait très souvent dans les films américains. Ce triangle bénéficie d'un traitement simple mais vrai, on y croit, et Leone n'oublie pas d'y inclure une sacrée dose d'intensité, notamment lorsqu'ils seront en face à face, pour des moments inoubliables, et parfois même d'une rare violence.

La force du cinéma de Leone, c'est de créer une vraie alchimie entre tous les éléments, avec ici une belle et réaliste reconstitution, où l'italien fait aussi preuve d'un certain sens du détail, ainsi qu'une musique omniprésente participant activement à l'ambiance et la réussite du film. Ennio Morricone signe une bande-originale entêtante, parfois glaçante et devenant presque un personnage à part entière. Comme il le fera par la suite, le cinéaste sublime aussi les comédiens, avec un magnétique Clint Eastwood créant magnifiquement et violemment son mythe, face à un surprenant Gian Maria Volonte en tireur d'élite buveur, sournois, cynique et violent.

En signant Pour une poignée de dollars, Sergio Leone pose vraiment les premières pierres de son cinéma avec une oeuvre âpre, violente et unique, sublimée par son intensité, la bande-originale d'Ennio Morricone et de géniaux comédiens, lui permettant ainsi de donner de nouvelles lettres de noblesses à un genre qui prenait la poussière.
Estonius

4 031 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 octobre 2020
L'un des tous premiers westerns spaghettis, et on peut dire que ça déménage et tant pis si ça dérange les ayatollahs de la vraisemblance. Un héros dont la seule motivation est dans le titre, une violence qui va crescendo (teintée d'un évident sadisme), un méchant très réussi (Gian Maria Volonté), des plans sublimes, une musique superbe… Mais ce n'est pas parfait non plus et on regrettera que le rôle de Marianne Koch soit si peu développé, le côté quelque peu giratoire du scénario, et la théâtralité incongrue de certaines scènes spoiler: (pendant l'assaut contre les Baxter, ce sont les personnages importants qui sortent en dernier !)
Quoiqu'il en soit ce film est jouissif !
GrandSephiroth
GrandSephiroth

64 abonnés 727 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 octobre 2015
Alors que les westerns américains s'essoufflent largement dans les années 1960, un nouveau genre plus dynamique et moins manichéen naît en Europe sous l'égide de Sergio Leone, réalisateur de renom à qui l'on doit les trilogies du dollar et "il était une fois". Le western spaghetti est ainsi caractérisé par des personnages marquants car plus complexes et divers tels des chasseurs de primes sans éthique, une violence explicite et graphique via des scènes de torture ou encore de massacre. Les prises de vue sont souvent axées sur des gros plans sur les regards, parfois caricaturaux, et s'accompagnent de magnifiques musiques devenues cultes notamment grâce à l'oeuvre d'Ennio Morricone. Les westerns spaghettis ont principalement été tournés dans le désert de Tabernas en Espagne, doté d'espaces vierges de présence humaine et ressemblant aux paysages de l'Arizona ou du Nevada.

La trilogie du dollar commence avec Pour une poignée de dollars (A Fistful of dollars), mettant en scène Clint Eastwood dans son premier grand rôle de cavalier solitaire cherchant à gagner des billets tout en aidant les civils en se débarrassant des hors-la-loi, tirant ainsi profit des deux bandes rivales, les Baxter et les Rodos, qui se disputent la domination d'une petite ville juste au sud de la frontière entre le Texas et le Mexique. Le principal opposant de Joe est Ramon Rodos, incarné par le charismatique Gian Maria Volonte, qui atteindra les sommets dans le prochain film. On trouve également son redoutable frère, un tavernier désarmé, la jeune femme Marisol et le vieux fabricant de cercueils.

La trame du film est calme et posée (avec en parallèle un thème principal fort qui annonce le dynamisme), avec des dialogues munis de quelques réflexions intéressantes, des scènes d'action avec des tirs et des morts, les musiques intenses accompagnant les moments forts. Joe sympathise avec tout le monde de manière maligne et obtient de l'argent en échange de services spoiler: jusqu'à se faire percer à jour avant une scène de torture assez violente pour l'époque.
L'action a beau avoir vieilli avec ses morts à l'ancienne, ses bruitages assez kitsch et ses balles parfois simulées, le dynamisme fonctionne et procure au film un certain cachet. On retrouve les armes classiques de l'époque comme les revolvers et les winchesters, mais aussi les plaques de tôle, sur lesquelles s'entraîne Ramon en cherchant trop à viser le cœur, Joe s'en servira à ses dépens.

Avec Pour une poignée de dollars, Sergio Leone signe le début d'une courte mais fort prestigieuse filmographie dans laquelle il retrouvera Clint Eastwood, Ennio Morricone et bien plus encore pour des œuvres d'anthologie. Un classique !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 mars 2016
Le western italien par excellence qui plonge ses racines dans "Django". Ici Clint Eastwood nous fait un numéro de flingueur poilant malgré son air impassible et son manque totale d'empathie : "Vous avez fait peur à ma mule ..." et paf ! trois morts. Les brutes tombent comme des grêlons pendant un orage dû au réchauffement climatique et si cela ne porte pas le scénario au pinacle, cela repose et même "cela soulage". A voir et à revoir sans lassitude.
L'homme sans nom
L'homme sans nom

167 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 septembre 2022
Pour son premier western, Sergio Leone adapte un film de samouraï sorti quelques années plus tôt, lui-même inspiré d'œuvres littéraire et théâtrale européennes. Avant que je vois l'original, je ne peux dire de Pour une poignee de dollars qu'il est parfait. Dès ce film, Leone creuse la tombe du western classique, trop manichéen, trop romantique et pas assez réaliste. Le film ouvre un renouveau d'un genre western et inaugure son apogée en terme de qualité, représenté par ses trois plus grands artistes dans leur catégorie, réunis pour la 1ère fois dans ce film: Sergio Leone (le réalisateur), Ennio Morricone (le compositeur) et Clint Eastwood (l'acteur). Si la mise en scène de Leone se précisera davantage par la suite, elle est déjà excellente et offre des séquences marquantes. Surtout, le film est selon moi encore meilleur que sa suite car d'une durée idéale, permettant de ne jamais trouver le temps long. Il s'accompagne d'un scénario efficace et riche en émotions. Deux parties distinctes se dégagent. Après 1h, l'ambiance devient alors oppressante et plus tragique tandis que le personnage principal change de position. Cet antihéros taciturne et ultra charismatique est d'ailleurs bien plus vulnérable que dans les films qui suivront, et aussi plus attachant. Pour une poignée de dollar est un des westerns qui m'a le plus touché et le revoir reste un immense plaisir.
Le Français Glacé
Le Français Glacé

30 abonnés 328 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 décembre 2017
Pour une poignée de dollars réalisé par Sergio Leone en 1964.
*Les points que j'ai appréciés →
• Le charisme de Clint Eastwood
• L'histoire intéressante
• La musique (même si je m'attendais à mieux

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le manque de scènes de fusillades (de duels

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un très bon western. 8/10.
ManoCornuta

317 abonnés 2 954 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 novembre 2017
Les premiers pas du mythe Leone dans la poussière de l'Ouest Américain. Si le canevas scénaristique est plutôt simple, tous les ingrédients des futurs films du maître sont déjà là: mise en scène précise, usage des lenteurs avec calcul, humour, explosions de violence subites, et la musique sublime d'Ennio Morricone. Ce seul film suffisait déjà à fracasser tous les codes du western imposés par Hollywood, donnant un aspect crasseux et véridique aux moindres détails, costumes, regards et décors. Un coup d'essai qui vaut tous les coups de maître.
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