Le premier film de la trilogie du dollar de Sergio Leone est très loin des deux autres films qui ont suivi. Clint Eastwood est déjà bien à l'aise dans la peau du héros peu bavard mais non dénué de toute humanité vis-à-vis des plus faibles et des innocents quant à Gian Maria Volonté, il est excellent dans la peau du bandit sans scrupule même si son personnage n'est pas aussi marquant que celui d'El Indio dans "Et pour quelques dollars de plus". Seule la scène finale du duel entre Ramon Rodos et Joe est marquante. Un western à voir mais loin d'être mémorable.
Film terriblement bon, thème musical remarquable et inoubliable, acteurs de talent, bien rythmé, très bien réalisé (utilisation des plans subjectifs durant la séquence finale), bref, pas grand chose à dire d'un film si excellent. Je noterais juste l'étrange gestion du jour et de la nuit, car à deux reprises, deux actions se passent en parallèle, et il fait jour d'un côté et nuit de l'autre. Je n'ai aucune explication à cela et c'est une grosse erreur, mais rien d'autre à signaler. Je me tarde de voir les deux autres volets de la Trilogie du Dollar, que je n'ai encore jamais vu.
Bien qu'il soit à mon goût le moins bon de la Trilogie du Dollar en étant très peu subtile et manquant de grandiose, le film reste vraiment génial. Le somptueux travail de Leone est présent et la musique est de grande classe.
Pour une poignée de dollars est un très bon western Européen (Le film est une coproduction italo-germanique) réalisé par Sergio Leone sous le nom de Bob Robertson, coécrit par Fulvio Morsella et Luciano Vincenzoni ou on trouve Clint Eastwood qui joue « L'homme sans nom », Gian Maria Volontè qui joue (sous le nom de John Wells) Ramón Rodos (Rojo en V.O.), Sieghardt Rupp (un acteur allemand qu'on retrouvera dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury ou il joue le le lieutenant Sturmer (l'aide de camp du Major Achbach, l'officier allemand qui ronfle) et deux films de la série Angélique avec Michelle Mercier) qui joue Esteban Rodos (Rojo en V.O.), José Calvo (un acteur espagnol qui a joué dans Trois Cavaliers pour Fort Yuma de Giorgio Ferroni) qui joue Silvanito, le vieux tavernier et la très jolie actrice allemande Marianne Koch (Le Général du Diable de Helmut Käutner et Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju) qui joue Marisol... Et que la musique est (pour le premiere fois) d'Ennio Morricone le futur compositeur du cinéaste... Remake du film Le Garde du corps (Yojimbo) d'Akira Kurosawa... Ce très bon western Européen (et non Spaghetti comme le pense les abrutis de critique qui déteste ce genre et les incultes... A noter par ailleurs, que Sergio Leone détestai (a juste titre) ce terme) est une référence du genre (Les autres Westerns Italiens n’étaient que des pales copie du Western Américain)... car il apporte tout les codes car contrairement aux Western Hollywoodien (il faut dire qu'au début des années 1960, le western Américain est sur le déclin)... il dépasse le schéma manichéen récurrent pour mettre en scène des personnages bien plus complexes et ont tout de l'anti-héros. Misogynes et mal rasés, cyniques et individualistes (ils dégaines pour le bien de leur portefeuille que pour se mettre au service d'une noble cause)... Ils sont crasseux, hirsutes, violents, bagarreurs, ivrognes, vénaux, sadiques, amoraux ont l'avantage d'être beaucoup plus crédibles que les cow-boys made in Hollywood, qui après avoir chevauché toute la journée conservent des vêtements immaculés et une coiffure impeccable.... Quant aux personnages féminins bien que jouant des rôles secondaire, elles sont bien souvent des prostituées (ou d'ex-prostituées), elles fument le cigare, boivent du whisky et savent généralement se défendre contre les assauts libidineux des aventuriers à l'hygiène corporelle sommaire voire quasiment inexistante... La violence est omniprésente, on trouve des scènes de duels et de rixes bien évidemment mais aussi des scènes de tabassages, de pendaisons et de mutilations. À la différence des westerns traditionnels, le sang coule et la cruauté est généralement bien répartie entre les bons et les méchants... Enfin bref, Un premier western réalisé par Sergio Leone (qui avait fait auparavant Le Colosse de Rhodes un bon Péplum totalement décomplexé) qui va marquè l'histoire du cinéma mondial car il sera imité par d'autres cinéaste de toute nationalités... Un très bon western Européen qui va être les prémices des très grand film comme Le Bon, la brute et le truand ou El Chuncho deux chef d'oeuvre du genre.
Sergio Leone révolutionne le style western, avec ses personnages amoraux, cupides, qui baignent dans la crasse et la sueur ! Et puis l'homme au poncho et au cigarillo, Clint Eastwood ...une légende est née !
L'un des premiers western spaghetti et il est convaincant après il a rien d'extraordinaire tous les codes du western sont présents , l'intrigue est bien maîtrisée même si elle a rien d'original, en effet elle se met tranquillement en place ce qui nous permet de découvrir les différents personnages, et de s'attacher ou de les détester c'est le cas pour Ramon( on le déteste) , sinon la plupart des scènes sont captivantes, il y a juste deux ou trois scènes nocturnes qui sont un peu confuses. Le rythme est bien dosé de bout en bout, quant aux paysages ils cadrent parfaitement avec le récit et chaque séquence est esthétiquement travaillé. Dans l'ensemble c'est un bon western avec un bon casting porté par un excellent Clint Eastwood.
"Pour une poignée de dollars" est le premier western spaghetti de Sergio Leone que je vois. Avant le visionnage, j'avais une certaine idée des codes, de la musique et de l'ambiance que j'allais trouver. J'ai apprécié tous ces aspects mais je reste sur ma faim car je n'ai pas trouvé grand chose de plus.
Évidemment l'ambiance est admirablement bien crée, les expressions, visages, la musique, les paysages contribuent à construire une atmosphère bien spécifique qui me plaît beaucoup. Je trouve aussi Clint Eastwood plaisant à l'écran même si sur le papier il ne propose rien d'extraordinaire, c'est son charisme et la patte de Sergio Leone qui en font un beau héros.
Au delà de ça, l'histoire est très prévisible, les ficelles scénaristiques sont assez grossières et certains ressorts sont vus et revus même en 1966 (la plaque de métal...). Malgré certaines scènes à cheval qui transpirent la majesté, il est difficile de vraiment s'impliquer dans le film, on en connaît peu sur les personnages et il n'y a aucun sentiment montré à l'écran qui pourrait créer une sympathie ou un attachement quelconque.
J'ai trouvé exactement ce que je connaissais mais rien de plus... je continuerai à chercher alors :)
Franchement bon, Sergio Leone, dans son style marqué nous propose un western de qualité. Peu de risque sur le scénario mais aucune importance, l'ambiance est là : coup de feu à volonté, gros plan, une bande son de qualité,... Ce style chargé de testostérone ne plaira pas à tous et surtout pas à toutes. Pour ma part, le western spaghetti j'adhère ! Clint Eastwood joue brillamment le rôle d’un étranger solitaire, à la fois énigmatique et charismatique. Il symbolise par son habileté dans son jeu d’acteur le style particulier de Leone à la fois comique et poétique entrecoupé de scènes particulièrement violentes.
Avec ce second long métrage de sa carrière en 1964, Sergio Leone allait bousculer les règles du western classiques avec un style tout à fait singulier en racontant l'histoire de personnages d'anti héros campé par le charismatique Clint Eastwood, une mise en scène marqué par des gros plans, une violence très prononcé et un humour cynique sevis par des répliques cinglantes. Puis Ennio Morricone allait servir le tout avec ses formidables musiques, désormais indissociable du cinéma de Leone, créant ainsi ce que l'on appelera le "western sphagetti", qui influencera beaucoup de futurs cinéastes dont un certain Quentin Tarantino et relancera le genre du western en plein essouflement à cette époque. Un coup de maître !
Western mythique !! Sergio Leone et Ennio Morricone ont réinventé le style western avec " pour une poignée de dollars". Déjà très créatif et invintif Sergio Leone nous propose un film épatant, pleins de rebondissements. Clint Eastwood endosse la tenue de cowboy comme personne et la direction de Mr Leone est époustouflante. À voir et à revoir... Génial
Un western classique : un héros solitaire contre une armée d'opposants, des affrontements aux armes à feu, et les plans iconiques avec le style de musique incontournable du genre, qui suspendent le temps et donne un rythme particulier à ces films. Les non-initiés comme moi pourront y trouver quelques longueurs et un manque de force général de l'œuvre, mais tout est bien exécuté avec habilité et le style propre à ce genre. L'avant-final se démarque avec violence.
Une révolution, véritablement. Par sa musique, ses gros plans prolongés, ses gueules sales, Sergio créé le fameux western Spaghetti avec ce "Pour une poignée de dollars" qui s'imposera comme une référence du genre. Eastwood épate, Moricone nous régale et les duels sont d'une intensité rare. L'histoire, par contre, n'est pas exceptionnelle. Très bon western.