Avis : Au travers des oliviers - Page 2

Une daube monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des noirs, des latinos... Passer votre chemin.

Kiarostami est un de ces cinéastes modernes qui accorde une place importante au hors champ, à tel point qu'il s'amuse à confondre celui de sa caméra avec la réalité. Il s'amuse même des scènes à répétition que le hors champ justement pénalise, à tel point que le personnage de Hussein doit intervenir pour défendre la femme qu'il aime pour les mêmes raisons pour lesquelles sa grand mère ne veut pas le marier. Le dernier plan séquence, magistral, qui nous donne enfin à écouter la fameuse autoroute que fuient la grand mère rencontrée sur la route, encore en hors champ, montre elle, en revanche, dans le cadre, la poursuite effrénée de hossein, ce personnage si attachant, en quête de sa réponse, sous loeil malicieux du réalisateur. Kiarostami est un de ces rares réalisateurs, tels pialat, à réussir à montrer sa place de réalisateur à l'intérieur même de ses films. Un grand monsieur