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Un visiteur
0,5
Publiée le 22 janvier 2008
Ca y est, enfin ! J'ai enfin pu le voir, le nanar honteux de Sa Majesté James Cameron. Quelle cata, ce premier long ! D'accord, le réal canadien ne sera resté qu'une semaine effective à la barre de ce naufrage artistique, un produit italien très, très bas de gamme pour l'essentiel, mais la clémence du fan a ses limites. La seule évocation d'"Aliens" vous file le gourdin et vous ne vous êtes toujours pas remis du tsunami "Titanic" ? Alors, accrochez-vous à votre slip parce que vous n'allez pas en croire vos yeux. Gaulé comme un "Emmanuel" du pauvre (un tel lâcher de nichons, qui sonne faux chez Cameron, elnlève toute équivoque quant à la finalité racoleuse du métrage), basé sur un canevas de gaudriole digne du "Rocky Horror Picture Show" (la plupart des scènes semblent avoir été écrites cinq minutes avant leur prise tant les raccourcis opportunistes sont légions et les dialogues, "fantaisistes"), "Piranhas 2, Les Tueurs Volants" est tout ce qu'il y a de plus Z dans le Z. Et touche définitivement le fond de l'abysse quand surgissent les fameuses bébêtes, ailées de surcroît ! Encore moins terrifiantes qu'un paresseux qui s'étire, les apparitions foireuses des stars sont "sublimées" par un effet sonore des plus déplacés (le même que dans le "Piranhas" de 1978), tout droit sorti d'un cartoon de la WarnerBros. L'imitation improbable du bruit des pales d'un hélico, la tête plongée dans l'eau du bain, pour accompagner l'attaque aérienne désopilante d'une pouascaille furibonde : une nouvelle forme de surréalisme, faut croire... Et même s'il instaure déjà quelques-unes de ses signatures (scènes sous-marines et exploration d'épaves, Lance Henriksen au générique, figure féminine pugnace), rien dans ce gros caca ensoleillé et involontairement drôle n'aurait pu indiquer que James Cameron deviendrait le réalisateur mégalo-majeur qu'il est aujourd'hui, redéfinissant presque à chacun de ses films la notion même de "blockbuster".
ah ce film, quand je l'ai vu j'avoue que, bien que ce n'était pas le but de cameron, j'ai bien rigolé, les piranhas qui volent sur la plage, un grand moment de ridicule . mais grace à ça, le film n'est pas un navet, mais un nanar, c'est à dire qu'au moins il fait rire .