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    Une femme sous influence
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    68 critiques spectateurs

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    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2012
    Un film dur à regarder. Des scènes longues, une folie qui monte crescendo, des cris, des acteurs incroyables (surtout Gena Rowlands), Cassavetes est vraiment un auteur à part. Même si j'ai beaucoup moins aimé ce film que son "Opening Night" beaucoup plus accessible.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    avec "une femme sous influence", john cassavetes realise un film a classé dans le haut du pantheon du cinema.
    il nous emmene dans la vie de nick (peter falk) et mabel (gena rowland), un couple qui va connaitre la folie de cette derniere, ce qui risque d'entravé sa famille a commencer part ces enfants.
    gena rowland, femme du cineaste ne devais jamais joué ce film au cinema mais au theatre, mais cette derniere a refusé car elle estimé son role beaucoup trop difficile pour repeté plusieur fois part soir une telle performance et on la comprend, a la fois derangé et aimante, folle et colerique, gena rowland est bluffante de realisme, elle nous prend au tripe dans certaine scene et nous repousse dans nos dernier retranchement, elle arrive a nous boulversé grace a la sensibilité, l'amour qu'elle montre a l'ecran, et c'est john cassavetes lui meme qui ne voulais pas que les acteur joue leur role, mais qu'ils soient leur personnage, ils les voulaient entierement, eux, leur corp, leur vie et non leur talent, leur experience ... et peter falk rend une copie etincellante de realité, criant mainte et mainte fois son amour, devenant fou et impuissant face a gena rowland qui realise tout simplement l'une des plus belle perfomance que j'ai pu voir au cinema.
    et c'est sous la musique de Tchaikovsky et son immortel "lac des cygnes" que le cineaste americain nous delivre la plus belle scene d'une femme sous influence, retantissant plusieur fois nous ammenant au paroxysme du chef d'oeuvre de john cassavetes
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2009
    John Cassavetes (Rosemary's baby) réalise un long-métrage des plus sobres, peut-être un peu trop, mais que le jeu des principaux acteurs, Gena Rowlands et Peter Falk, rend éblouissant. Si la première excelle dans sa fragilité consumée, le second parvient, entre deux épisodes de "Columbo", à nous faire oublier un instant son personnage légendaire pour nous plonger dans l'état d'esprit de cet homme au moins autant sous influence que sa femme. Un film solide.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    Cassavetes était manifestement un homme intelligent et sensible avec des idées nouvelles et audacieuses pour la réalisation de films. Il voulait être un auteur sortir des limites du système et apporter un nouveau réalisme au cinéma américain et pour cela je l'applaudis. Malheureusement en tant que membre du public je ne peux pas l'applaudir pour Une femme sous influence. Cassavetes a pris ce qui aurait pu être un sujet fascinant (une femme folle) et a réussi d'une manière ou d'une autre à réaliser un film ennuyeux rempli de longues diatribes et de scènes interminables. Il semble avoir eu le don de capturer les moments les plus ennuyeux de la vie d'une personne et on a souvent l'impression qu'il a simplement tourné la caméra sur sa famille et laissé le moteur tourner. Cette tactique serait acceptable si Cassavetes avait capturé quelque chose de terriblement réel ou même un noyau de quelque chose de si réel qu'il touche le cœur d'une manière qu'un film conventionnel ne pourrait pas. Pourtant j'ai trouvé que les performances en particulier celle de Rowlands étaient artificielles. Je n'ai jamais cru un seul instant qu'elle était vraiment folle. Elle l'a joué comme une femme très désagréable désinhibée qui boit beaucoup et même cela était déroutant parce qu'on ne la voit boire qu'une fois (au début) mais elle fait semblant d'être ivre pour le reste du film. Comme Woody Allen, John Cassavetes pourrait être accusé de solipsisme dans son cinéma semblant trouver sa propre psyché et ses propres expériences de vie si infiniment fascinantes qu'il ne pouvait pas imaginer que les autres la trouvent présomptueuses et tortueusement complaisantes...
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Portrait d’une femme au foyer au bord de la dépression incarnée avec talent (et impro !) par la performance déjantée de Gena Rowlands.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2009
    Film ambigu et souvent dur...qui est fou en regardant ce film où les longueurs voulues ajoutent à la pesanteur. Une déception / Peter Falk qui ressemble trop à Colombo à tel point qu'on dirait parfois un automate remonté à la clé et qui déroule toutes ses attitudes et mimiques. Si c'est voulu par le metteur en scène c'est petit. Si c'est tout ce que sait faire Peter Falk, c'est un petit acteur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Un beau film sur le couple. La douleur d'un amour qui fuit, qui se délite. La famille qui reste soudée malgré la brutalité d'un homme peu attentif et rude bouleversé en vérité par cette fragilité extrême. Des scènes parfois violentes de mal-être qui se révèlent sous la caméra franchement fortes en émotions.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Ce portrait d'une indélicate mais brave psychotique inadaptée à la vie en société et perdue dans ses obligations familiales, sans pour autant indifférer, laisse sceptique car malgré l'interprétation saisissante de Gena Rowlands et le regard vibrant de Peter Falk on ne perçoit guère où souhaite en venir le réalisateur qui filme avec une neutralité déroutante sa vaine révolution scénaristique. De quoi laisser dubitatif...
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    "A woman under the influence" est un Cassavetes dur à encaisser. D'abord par le sujet, Mabel (Gena Rowlands) est atteinte de troubles psychiatriques, elle est même complètement folle. Elle perturbe beaucoup le foyer, que ce soit son mari (Peter Falk) mais aussi ses enfants. Il n'y a pas grand chose à comprendre de ce film, Cassavetes y filme juste le mal à l'aise, les sentiments, la follie, l'amour au sein d'une famille américaine. Cassavetes adorait retranscrire la complexité des liens familliaux comme il l'a fait de manière magistrale dans "Love Streams". Un bon film mais que j'ai trouvé très dur et parfois assez long.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2018
    Un film de Cassavetes n'est pas un objet usuel. La longueur de celui-ci peut titiller notre patience- et encore heureux qu'il aie coupé pas mal de scènes au montage! L'histoire de ce couple, Nick le contremaitre, et Mabel, la housewife tendance maniaco-dépressive, est banale et secondaire. L'essentiel qui nous est proposé est de vivre de l'intérieur le parcours de deux êtres qui se cherchent, qui s'aiment très certainement, mais agissent sans cesse de travers, à l'inverse de ce qui pourrait briser la barrière invisible de l'incommunicabilité. Gena Rowland est éblouissante, Peter Falk aussi quoiqu'il soit toujours un peu difficile d'oublier l'image de l'inspecteur Colombo. Cassavetes cherche à retrouver la réalité des émotions quotidiennes ressenties au sein de cette cellule familiale à la dérive, résistant aux coups de boutoirs de l'une des deux belles-mères et essuyant le regard éperdu de fatalisme de l'autre. C'est un metteur en scène exigeant et qui attend du spectateur un minimum d' effort pour se laisser aller et comprendre le bouillonnement intense à l'intérieur de chacune des têtes. On sort en se disant, il aurait pu faire plus court, et on se rend compte après coup de l'originalité de la démarche cinématographique, qui fait penser un peu à Resnais cherchant à reproduire la richesse d'une relation interpersonnelle, et sa constante fragilité. DVD1 - aout 2018
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2021
    John Cassavetes dresse le portrait irradiant d'une femme résolument déconnectée de sa réalité. L'interprétation de Gena Rowlands en femme d'un mari ouvrier dans les années 70, qui frise avec la folie, est magistrale. On ne sait pas si justement ce rôle de femme au foyer, par convenance de l'époque, la confine dans un trouble qui lui fait perdre peu à peu la tête, ou bien simplement l'a t-elle toujours été ? L'amour d'un homme résolument gentil, Peter Falk, mais résolument de son temps, pose cette question de la responsabilité tout de même. Est-il simplement la victime d'une telle complexité de vie conjugale, ou bien en est-il le coupable ? Et c'est justement le fait de ne pas trancher devant nous, donc ne pas nous infliger une morale, qui est pertinent. Un cinéma très loquace et une autopsie intéressante de la classe moyenne.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    Un drame familial d’une grande intensité qui vaut par l’extraordinaire interprétation de tout le casting et une mise en scène extrêmement pure et naturelle de John Cassavetes. Pourtant la réalisation n’est pas extraordinaire : peu de décors si ce n’est quelques images de chantier sinon on reste confiné dans la maison de cette famille, une mise au point à la caméra un peu aléatoire entre les gros plans et les plans larges et surtout un montage souvent plus que surprenant pour ne pas dire catastrophique. Mais les monstrueuses scènes de conflits entre Peter Falk et Gena Rowlands sont parfaitement écrites et on ne se doute pas du jusqu’au boutisme de la tournure des évènements. Avec la famille, les amis et surtout les trois enfants au milieu de ces joutes verbales, on ne peut s’empêcher de serrer les dents en espérant ne pas voir le pire. Un film sous tension qui fait mal où la performance de Gena Rowlands est si extraordinaire qu’on n’en veut même pas à Peter Falk de succomber à cette folie jusqu’à porter la main sur elle pour la faire revenir parmi nous…
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Quand John Cassavetes passe dans le registre du cinéma intimiste, filmé en quasi-huis-clos dans un pavillon de banlieue, il ne peut s’empêcher de nous dépeindre le drame bouleversant d’un cocon familial en pleine crise et d’une femme marginalisée par ses proches. Interprétée par une Gena Rowlands débordant de délicatesse, le personnage de Mabel Longhetti se réfugie en effet dans un comportement irrationnelle pour échapper à sa condition stressante et à la pression que lui créé sa situation de mère de famille, au grand détriment de son mari désemparé, interprété lui par un Peter Falk plus naturel que jamais. Le doute concernant la gravité de l’état de santé mental de cette pauvre américaine de la classe moyenne plane du début à la fin, nous renvoyant aux sempiternelles questions de la limite entre folie et raison et de la perte d’identité dans une société où les convenances passent avant l’émancipation personnelle.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Après avoir été laissé perplexe par "Shadows" et "faces", "une femme sous influence" m'a enfin un peu plus donné envie de découvrir ce formidable auteur indépendant qu'est John Cassavetes. Même si je ne tombe pas des nues face à sa mise en scène ou sa vision artistique, il faut tout de même avouer que les personnages et leurs interprètes offrent un spectacle de haute facture. Histoire peu singulière d'une femme défiant tout conformisme au bord de la rupture qui fini par plonger dans une profonde crise mentale et une dure épreuve pour sa famille. Un talent à l'état brut.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 août 2012
    Film passionnant, ambitieux, d'excellente qualité... Film sur la société, l'enfance (Cassavetes se montre d'ailleurs, à travers ce film, incroyable cinéaste de l'enfance), l'amour, la famille... Une femme sous influence est une tragédie. Les rires, pourtant nombreux dans le film, sont en fait terriblement tristes. "Une femme sous influence" montre une humanité détruie par le travail mais également par l'ensemble de la société, qui ne sait plus aimer. C'est un film sur la reconstruction, sur la réparation du couple. Réparation à laquelle contribue les enfants, dont la pureté s'accompagne d'un amour naturel de la mère de celle en dépit de tous les codes culturels (Les enfants continuent à aimer leur mère malgré la folie grandissante de celle ci). Au début du film, Peter Falk rentre tard; Gena Rowlands l'attend en buvant. Elle sort, ramène un homme. Le couple explose peu à peu. Puis Mabel (Gena Rowlands) est envoyée en institut psychiatrique. C'est le désespoir de Mabel qui va entrainer la mort du couple. La liaison est rompue au sein de celui ci : Falk ne parvient plus à comprendre sa femme et ne peut donc plus l'aider, il la frappe. La société, le travail, la culture ont détruit l'amour. Puis viennent les magnifiques séquences de la réparation. Falk se rapproche de ses enfants, et en même temps de Gena Rowlands. Il connait des moments de simple complicité puis d'amour et commence peu à peu à ressentir à nouveau de l'amour pour sa femme. Porté par l'amour, il lui organise une grande fête. Puis dans la séquence finale, l'amour renait peu à peu dans le couple à travers les baisers de Gena Rowlands à ses enfants fictifs. Film magistral sur le couple. Au niveau de la mise en scène, comme à son habitude Cassavetes excelle. Les plans sont esthétiquement très beaux. La gestion du mouvement est originale et de grande qualité. Les acteurs sont incroyables, mention spéciale à Peter Falk qui signe la meilleure performance de sa carrière (Opening night pour Gena Rowlands). Un film absolument flamboyant de qualités avec en prime la meilleure utilisation du Lac des Cygnes de Tchaikovsky au cinéma. A voir! (15.5/20)
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