Avis : Hot shots ! 2 - Page 5

Jim Abrahams s'attaque cette fois-ci aux films d'action des années 80-90, parodiant Stallone, Schwarzi et autres Van Damme dans Bloodsport. Et c'est une nouvelle fois réussi. C'est rythmé, c'est drôle et c'est bourré de multiples références qui feront sourire plus d'un nostalgique.

Le 2ème volet des "Hot Shots" est encore plus rentre-dedans que le 1er volet. Les références cinématographiques sont aussi plus nombreuses. Mais aussi références politiques avec les sosies parfaits de Saddam Hussain et de Jean-Paul II. Comme pour le 1er, certaines scènes ont mal vieilli quand d'autres sont intemporelles. Celle du colonel (Richard Crenna... dans le même rôle que dans Rambo 1) racontant l'histoire d'une petite fille qui mangea le porridge de trois gentils oursons à Topper Harley est d'une dérision absolue. Tant qu'à parodier au maximum Rambo, Commando et Predator, celle où Topper Harley dégomme les méchants comme s'il était dans un jeu vidéo, puis en les terminant en lançant à la main des cartouches est du même acabit. Ce qui n'enlèvera en rien d'apprécier encore ces films cultes. Mine de rien, ces parodies de films manquent beaucoup au cinéma actuel. Parodier les films de super-héros tout comme les séries cultes actuelles pourrait lui redonner une fraîcheur, une touche d'humour qui ne serait pas inutile par les temps qui courent. Si des réalisateurs me lisent... .

Aussi drôle que le premier, mais en parodie de Rambo avec quelques clins d'oeil sur d'autres films et entre certains acteurs. Bref, complètement débile, mais joué sérieusement pour plus d'effet. Il y a de l'idée dans les gags et de bons délires, notamment celui de la poule.

Coécrite et parfaitement orchestrée par Jim Abrahams, cette Comédie satirique nous offre action et cascades, des dialogues décalés totalement délirants, des situations savoureusement extravagantes et de belles références cinématographiques. Son scénario hilarant nous offre un gag par minute.
Le film jouit aussi d'une excellente distribution, proposant des personnages gratinés comme Lloyd Bridges, la pétillante Valeria Golino, et un excellent Charlie Sheen .

Tout comme le premier, un film qui se regarde sur plusieurs plans, soit le premier degré soit vous arrivez à retrouver toutes les références faites, j'adore la scène concernant Apocalypse Now.

Après « Top Gun », c’est au tour de « Rambo » de se faire malmener par les auteurs de ce nouveau volet. Partant avec une appréhension négative, je reconnais que ce « Hot Shots ! 2 » est plus abouti et surtout bien plus drôle que ne l’était le précédent.

"La première fois, c’était pour son pays. Cette fois, c’est pour son ami." Cela aurait pu être l’accroche publicitaire de Hot shots ! 2 (Hot shots ! Part deux en V.O.), en s’inspirant de Rambo III. En effet, après s’être inspiré de Top gun pour le premier, la suite des aventures plagie essentiellement les second et troisième épisodes du vétéran du Vietnam interprété par Sylvester Stallone. On y retrouve donc avec plaisir Richard Crenna dans une parodie du Colonel Trautman. Une fois encore, Jim Abrahams ne se limite pas qu’à son inspiration principale et multiplie des références à des œuvres aussi variées que Basic instinct (à plusieurs reprises), Apocalypse now spoiler: (avec une apparition de Martin Sheen, le père de Charlie qui interprète toujours "Topper" Harley)
, les films de cape et d’épée, la saga Star wars spoiler: (notamment Un nouvel espoir et Le Retour du jedi)
, Chasse à l’homme, Terminator 2 : Le Jugement dernier ou encore les comédies musicales de Busby Berkeley ou La Belle et le clochard. En outre, ultime clin d’œil, Abrahams choisit de faire signer la musique par Basil Poledouris qui a à son actif d’autres grands succès très violents comme Conan le barbare et Robocop. Le tout, croulant toujours sous une avalanche de gags hilarants et inventifs spoiler: (on retient notamment le décompte de morts le déclarant comme le film le plus violent de l’histoire du cinéma)
, fait d’Hot shots ! 2 un digne héritier du premier film dont il fait revenir plusieurs comédiens principaux (le couple Charlie Sheen-Valeria Golino et Lloyd Bridges dont le personnage passe du statut d’Amiral à celui de Président des Etats-Unis). Une fois de plus, un bon moment d’humour !

Pas vraiment du genre sophistiquée, la suite de Hot Shots des frères ZAZ est meilleure que le premier film. Où il était question de se moquer d'un film romantique mièvre, il est temps de détourner le film de guerre élogeant l'Amérique : le personnage de Rambo y passe, ainsi que les personnages haut placés comme l'armée ou le Président, le meilleur protagoniste de la saga, avec en plus la superbe apparition de Atkinson. Les gags y sont encore plus percutants. Le spectateur est totalement plongé dans cette infernale spirale comique, donnant pour preuve que les frères ZAZ savaient manier la parodie au cinéma.

Quand on a à l’esprit les suites sorties à l’écran pour Y a t’il un pilote dans l’avion et Y a t’il un flic pour sauver la Reine, on avait certaines craintes à revoir Topper Harley. On est tout de même vite rassuré puisque Jim Abrahams rempile à la réalisation et au scénario parodiant cette fois l’univers des films d’action et plus particulièrement celui de Rambo. Un changement de cadre qui permet d’apporter de nouvelles idées aussi marrantes qu’elles sont absurdes. Des nouvelles aventures dans lesquelles on retrouve le trio gagnant Valeria Golina, Lloyd Bridges et bien entendu Charlie Sheen. Ce dernier retrouvera même son père Martin au cours d’un superbe caméo. Hot Shots! 2 se montre largement à la hauteur du premier volet et on n’en finit plus de rire !

On prend les mêmes et on recommence. Le film est aussi bon que le premier opus (ou aussi mauvais, cela dépend de quel point de vue on se place). Les gags ras les pâquerettes, l'humour gras, les pastiches sont légion. On rigole bien. Le pari est réussi.

On m'avait parlé d'une suite meilleur que le premier, dû coup je m'attendais à quelque chose d'énorme et j'ai été un peu déçu, ça reste très drôle; mais moins que ce à quoi je m'attendais. L'humour est similaire à celui du premier mais arrive à se renouveler. Et des clins d'oeil très sympas en pagaille… que demander de plus ?

Après Top Gun, place à Rambo. La parodie facile par excellence, l'original étant à la limite du parodique. Hot Shots 2 joue à fond sur la surenchère, le too much, l'excès maitrisé et assumé. Une fois encore, les références sont nombreuses à habiter ce scénario déjanté: Basic Instinct, y a t'il un flic pour sauver le président, Terminator. C'est un festival de situations improbables et d'énormités dantesques, mais la stoïcité impassible de Charlie Sheen est toujours aussi drôle. Les têtes d'affiche du premier sont à nouveau à l’œuvre pour des délires encore plus cartoonesques, notamment les prouesses de Lloyd Bridges en président bionique, ou encore Richard Crenna, déjà aux côtés de Stallone en 83. Jim Abrahams qui depuis la fin des années 90 s'est retiré du circuit, impose un style tout à fait singulier dans l'art d'extrapoler les petits détails qu'on ne remarque pas toujours, singeant au passage la toute puissante Amérique et ses compatriotes. Toujours autant de répliques et de scènes cultes, telle que la fusillade sur le fleuve, ou la libération du camp de prisonniers. Pas une once de sérieux, tout pour le rire et le summum de la débilité. D'un dentier américain finissant dans un verre japonais, ou d'une poule en guise de flèche, le contrat est largement remplit. C'en est même lourd parfois. Quoi qu'il en soit, la série des Hot Shots aurait aisément trouvé son bonheur en parodiant bien d'autres œuvres. Dommage. Aussi culte que l'original. 4/5

Excellent bien qu'un tout petit peu inférieur au 1er opus! Charlie Sheen est impressionnant avec le corps de Stallonne, Lloyd Bridges incarne un président hilarant et Richard Crenna fait preuve d'un sacré sens de l'humour en parodiant son rôle fétiche de colonel Trautmann (sans oublier les magnifiques Valéria Golino et Brenda Bakke)! Et que dire du rôle à mourir de rire de saddam Hussein! On ne compte plus les scènes hilarantes (le combat entre le Président et Saddam Hussein, le tir à l'arc à base de poulet...), les films parodiés (Rambo 3, Terminator 2, Basic Instinct, Sens Unique, Star Wars...) et les dialogues inoubliables (le gimmick "c'est une blague", "Je suis tout mou entre vos doigts - Entre mes doigts, rien ne reste mou"). Mention spéciale à la rencontre sur le fleuve entre Charlie Sheen et son père Martin Sheen !

Pour info vis à vis du synopsis, Topper Harley ne s'est pas "refugié en Inde pour oublier Ramada", mais en Thaïlande.

Quoi qu'en pensent la majorité des critiques spectateurs, je l'ai trouvé aussi bon que son prédécesseur.
Si le concept et le personnage sont maintenant connus, le film est encore plus parodique, Rambo en première ligne, comme le montre bien l'affiche, ainsi que clairement Kickboxer, chose que j'ai découverte en revoyant le film avec Van Damme : le passage où Topper Harley se trempe les poings dans du caramel avant de choisir des bonbons pour de se battre est tiré du combat final où Van Damme et son adversaire trempent leurs poings dans du chanvre liquide pour y coller du verre pilé (comme le fait l'adversaire de Topper d'ailleurs).
Hot Shots 2 se paye même le luxe de parodier le premier Hot Shots, vous reconnaitrez la scène.
Pas de doute, j'adore ces deux productions !

Critique publiée le mercredi 10 septembre 2014 à l'occasion d'un énième revisionnage, retouchée ce jour.

J'ai vu un film... qui m'a vraiment vraiment fait rire... Quelle succession de gags... Répétition, dialogues, situations... On observe avec un très plaisir Charlie Sheen cabotiner, en faire de tonnes et donner à ce film une dimension de comédie loufoque. On retrouve de manière détournée les codes de Rambo, des films de ful-contact et autre. J'ai adoré le clin d'oeil à Apocalypse Now avec la rencontre entre le père et le fils, les références, à Star Wars, à Basic Instinct... Lloyd Bridges est absolument génial en tant que Président Bush-bis, avec ses interventions pleines "d'intelligence" et d" "à propos" :)... richard Crenna -le colonnel de Rambo- s'en donne à coeur joie dans son rôle poussé jusqu'à l'absurde... Et autre petite réflexion, concernant le politiquement correct qui n'est pas de mise dans ce film... Du bon gros, du gras, du lourd , mais avec tellement de bonhommie, de bonne foi et de talent qu'on rit à gorge déployée. L'humour se voit au premier plan, mais aussi en arrière-plan qui permet de renouveler le plaisir lorsqu'on revoit ce film qq années après. Belle réalisation, de bonnes idées et beaucoup de plaisir. Dans le genre, un très bon film...