Avis : Forrest Gump - Page 6

L'idée de raconter une grosse partie de l'histoire américaine avec Tom Hanks en personnage principal et mise en scène par Robert Zemeckis aura amené l'un des plus grands chefs-d'œuvre des années 90. "Forrest Gump" a tout du film marquant et culte pour toute une génération. Il est encore aujourd'hui cité comme l'un des meilleurs films jamais créés et je serai assez peu honnête de dire que je ne partage pas cet avis. Étant enfant, j'avais déjà adoré ce projet. L'humanité qui se dégage des dialogues et la profondeur de ces personnages m'avait déjà énormément stimulé à l'époque. Et forcément, je parle bien évidemment de Forrest. Il est un personnage incroyable, maîtrisé à la perfection par Tom Hanks. Sa naïveté et son bon sens en font un héros absolument impossible à détester. Et étant plus jeune, j'avais beaucoup d'empathie pour lui. C'est le genre de personnage profondément bon et que l'on ne veut pas voir échouer. Il saura amener de l'émotion sur certaines séquences (les dernières en particulier), mais aussi beaucoup d'humour. J'adore la scène où le petit Forrest va reproduire les gémissements de sa mère. Maintenant, avec un regard plus âgé cette fois-ci, j'ai récemment découvert les autres facettes du projet. Notamment dans son scénario et dans son objectif de nous raconter des événements importants des États-Unis, sans que cela ne tombe dans le cliché du "patriotisme abusif" pour autant. On pourra donc y apercevoir JFK par exemple, ou encore prendre parti pendant la Guerre du Viêt Nam. Cependant, même si tout cela est présenté, cela ne servira que de contexte à l'ensemble. Ce qui reste au premier plan va être l'impact émotionnel du long-métrage, qui cherche avant tout à être une histoire dramatique, mais aussi porteuse de beaucoup d'émotions très différentes avant tout. Grâce à la musique, la mise en scène ou encore le jeu des acteurs, on va vraiment passé par tout plein de sentiments très différents. Comme expliqué, on va rire, mais on va aussi être triste, être optimiste, ou encore pleurer. Tout est particulièrement bien coordonné dans ce film, ce qui le rend vraiment impressionnant. Il n'est jamais ennuyeux et il ne dérive jamais. Bref, il est un exemple à suivre pour beaucoup. Toutes ces choses font logiquement de lui, l'un des monuments du cinéma Hollywoodien. Si vous l'avez raté, n'hésitez pas à le rattraper ! Pour conclure, ce film mérite sans problème son appellation de "chef-d'œuvre".

"Forrest Gump" c'est l'histoire d'un homme simple qui a traversé l'Amérique en courant, qui a rencontré trois présidents et participé à plusieurs évènements importants de l'Histoire de son pays en en étant conscient ou non. C'est aussi une histoire d'amour et celle d'une vie toujours vue avec un œil naïf et optimiste, Forrest Gump pourrait être un personnage d'un film de Capra. Chez Zemeckis, Tom Hanks trouve son rôle le plus touchant (la scène où il découvre qu'il a un fils est une des plus émouvantes jamais tournées) et la magie du film opère, à l'image de son personnage : un brin naïve mais toujours optimiste et humaniste, les évènements ne changeant pas Forrest mais le ramenant toujours à l'essentiel qui est l'amour. Le tout avec de très beaux seconds rôles (Gary Sinise n'a jamais été aussi bon), de l'humour, une bonne dose de légèreté et bien entendu de l'émotion. Émotion qui ne nous semble jamais arrachée de force mais qui vient du cœur et qui nous touche directement. Et rare sont les films qui peuvent se vanter d'en faire autant.

On peut facilement s'en douter, étant donné mon pseudo, mais Forrest Gump est bien, et de loin, mon film préféré, et cela pour plusieurs raisons.
En effet, Forrest Gump est un de ces films qui, lorsque vous les avez vus, vous font comprendre que vous venez de passer un vrai moment de cinéma. Tout y est : l'émotion est omniprésente, on passe facilement du rire aux larmes en l'espace de 5 minutes et l' histoire américaine est relatée avec Forrest au centre, qui est par exemple le créateur des smiley et un actionnaire important d'Apple ( comme c'est une fiction, elle peut se permettre de prendre des libertés avec la réalité ). Le personnage principal, Forrest Gump est à la fois drôle, attachant et émouvant et donne une belle leçon de morale, prouvant que tout le monde, simple d'esprit y compris, a le droit à l'amour. Le film en lui-même est un mélange de genres : comédie, film de guerre, quelques fois satire et surtout sublime fresque historique. En effet Forrest Gump recèle une certaine magie, et vous fait voir la vie de façon simple, à travers les yeux du protagoniste principal.
Les acteurs sont, bien entendu, magnifiques, et surtout Tom Hanks, qui livre sa plus belle prestation, mais également Gary Sinise et Robin Wright, qui sont tous deux également merveilleux. La mise en scène est parfaite et la musique de Silvestri est sublime et... ah oui ! Les répliques sont cultes. Ce film est le l'undes rares à m'avoir donné envie d'en savoir plus sur l'histoire américaine.
Bref, un film que je recommande.

Il y a beaucoup à dire sur ce film, tant le protagoniste traverse de situations et d'épreuves. On suit son évolution, depuis son enfance jusqu'à son rôle de père. Une évolution improbable et surprenante, car spoiler: Forrest est handicapé mental, et ses différences, d'apparence vues comme des obstacles, vont finalement lui procurer un succès phénoménal que personne, y compris le spectateur, n'aurait pu prédire. Les deux principaux exemples sont son accession en sélection nationale de football américain, puis de ping pong, et bien sûr son activité de pêcheur de crevettes, totalement absurde au départ, qui fait de lui un millionnaire à l'arrivée.

Le gros point positif de ce film selon moi est qu'il est porteur d'espoir, spoiler: grâce à Forrest bien sûr, mais aussi au lieutenant Dan. Nous avons respectivement un handicapé mental et un handicapé physique, et leur destinée est la preuve qu'un handicap ne condamne pas la réussite d'une personne.
Comme dit précédemment, spoiler: Forrest, grâce à ses décisions qu'aucun autre que lui n'aurait prises, devient millionaire, est reçu plusieurs fois par le président de la république et acquiert une notoriété internationale, réussissant ainsi bien mieux que les enfants qui se moquaient de lui dans le bus scolaire. Le lieutenant Dan, quant à lui, au fond du trou après la perte de ses jambes, se reprend totalement en main grâce à Forrest, s'associe avec lui dans son activité de pêche, et gère finalement cette dernière avec grande intelligence (l'investissement chez la "société fruitière" qui se révèle être Apple en est la parfaite illustration) lorsque Forrest retourne vivre dans sa maison d'enfance, devenant ainsi millionnaire également.

Contrairement à la plupart des critiques, je vois tout de même quelques points négatifs, pour lesquels je ne mets que 3.5 étoiles.
spoiler: Il y a selon moi trop de longueurs, notamment au début du film, qui ne sont pas utiles au scénario et aux personnages. De plus, même si l'intrigue est centrée sur Forrest, il aurait été judicieux d'explorer plus en détail l'évolution de Dan et de Jenny. Enfin, une timeline plus précise aurait été appropriée pour mieux se repérer dans le parcours des trois principaux protagonistes.

Malgré cela, Forrest Gump est un très bon film, doté d'une réalisation et d'un jeu d'acteurs irréprochables, que je recommande fortement!

Le cinéma, c'est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Cette friandise se révèle amère, mais délicieuse.

Beau succès populaire pour un film surestimé (d'ailleurs le film a été accueilli plutôt tièdement par la presse à l'époque). Le fait de brasser l'histoire d'une vie et de l'Amérique de la deuxième moitié du 20ème siècle est audacieux, et Tom Hanks est très talentueux. Quelques scènes touchantes - les plus intimistes - sont particulièrement réussies. Par contre Robert Zemeckis est très "roublard", à la fois pompeux et beaucoup trop conventionnel dans sa réalisation sans charme. Il n'y a aucune mis en scène... Cela se traduit par des moments franchement ennuyeux et longs. De plus, l'histoire se limite à des clichés désordonnés, prenant le spectateur pour un naïf comme le personnage. Un peu plus de réflexion, de critique ou de crédibilité n'aurait pas été de trop. A voir une fois, c'est suffisant.

Film culte croisant la grande histoire américaine et le destin d'un garçon candide.

Magnifique film émouvant avec une belle morale, une belle histoire et une incroyable prestation de Tom Hanks qui pour moi est son meilleur rôle (avec Philadelphia), Gary Sinise est excellent dans rôle du Lieutenant Dan.

Maman me disait toujours, la vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Revu 20 ans plus tard, le "Forest Gump" de Zemeckis est un film qui fait un peu mal tant il synthétise, malgré de bonnes intentions, tout ce qu'on aime pas dans le cinéma américain. Présenté à sa sortie comme un film humaniste, "Forest Gump" est en réalité un espèce de clip pseudo patriotique, suintant les bons sentiments par tous les pores. A la base, le concept de ce simplet qui traverse 30 ans d'histoire américaine par nombre de rencontres ou de situations incongrues ou dramatiques semblait payant sur le papier. A l'arrivée, un film moralement exaspérant et douteux. Parce que le point de vue sur nombre d'étapes (le Vietnam, les hippies, les black panthers...) est tantôt édulcoré tantôt grossier ou carrément mensongé. Et ce n'est pas la mise en scène qui fera oublié ça. Va pour quelques plans séquences habiles (l'ouverture du film) mais alors que dire de cette narration redondante à outrance ou on retrouve tous les quarts d'heure le même dispositif (images d'archives avec incrustation, plans d'apprentissage) sans compter la B.O. qui nous sert en zapping tous les standards obligatoires, de Elvis à Fleetwood Mac en passant par Simon & Garfunkel et les Doors . Bref, un fonctionnement très mécanique sans le moindre recul ni souffle. Côté personnage, je reconnais le travail de Tom Hanks pour incarné un Forest Gump à la fois candide et téméraire, mais l'omniprésence de sa voix off le rend un peu raide, presque antipathique. A côté de lui, la pauvre Robin Wright fait ce qu'elle peut avec une Jenny qu'on ne voit que de façon fugace. Seul Gary Sinise amène quelque chose de solide en vétéran handicapé du Vietnam. Pour finir, la réplique soit disant culte "la vie c'est comme une boîte de chocolats..." ferait presque vomir tant ces chocolats sont sans saveur et bien lourds.

Je n'ai jamais vraiment compris l'engouement autour de ce film largement surestimé. Trop de clichés et de bien-pensance.

Dans ce film, Forrest Gump est touchant, sensible, candide, optimiste, alors que la vie ne l'épargne pas. On le suit dans une épopée drôle et surréaliste, multipliant les clins d’œil à des personnalités ou événements historiques. Comment s'ennuyer devant "Forrest Gump" ? Ce film nous prend par les sentiments du début à la fin, l'on souhaiterait presque qu'il dure encore !

Je le savais bien... Déjà plus jeune je n'aimais pas forcément ce film mais le revoir a été une bien mauvaise idée et ça ne fait que me conforter dans mon opinion et sur ce que je peux penser d'un acteur comme Tom Hanks que je n'ai que trop rarement apprécié. Franchement je trouve ce personnage (et donc film vu qu'on le voit sur quasiment tous les plans) insupportable, juste une énorme tête à claques et pas émouvant pour un sou. Dès le début et sa rencontre sur le banc il m'énerve et je le trouve sans intérêt.

Le problème c'est que j'ai l'impression que Zemeckis fait tout pour rendre son personnage et son film de plus en plus énervant. C'est très mal écrit, que ce soit les dialogues ou les personnages, autour de Gump ils sont soit des caricatures, soit inconsistants. L'histoire est manichéenne au possible, tout est d'abord toujours contre Gump, notamment ses camarades de classe qui étaient des méchants très méchants (avec la même scène de bus entre son premier jour à l'école et son premier jour à l'armée) puis il devient un héros pour toutes sortes d'exploits dont il ne se rend même pas compte avant que Zemeckis n'axe son film sur sa romance avec son amie d'enfance. Je sais bien que c'est fait exprès mais quel est le message ? Que les humains sont méchants ? Que l'intolérance c'est mal ? Que "Heureux sont les simples d'esprit"? Que n'importe qui peut aller jusqu'au bout de ces rêves ? Surement tout ça à la fois mais dans tous les cas c'est tout sauf subtil, ça m'indiffère totalement et je trouve ça simpliste au possible.

Puis que c'est long... La surdose de bons sentiments et de niaiserie, si ce n'est pas très bien maîtrisé ça devient vite saoulant et l'ennui pointe son nez, le tout raconté en flash-back avec la voix-off, tout aussi énervante, de Gump. L'histoire moderne des USA simplifiée par Zemeckis était pourtant une idée pas trop mal mais très mal exploité où l'on passe d'une caricature de Full Metal Jacket ou Platoon à tout autant de messages simplistes. Zemeckis n'est à aucun moment capable de faire preuve de subtilités, toutes les références historiques sont lourdingues (tout comme ses images d'archives incrustées) et d'une facilité déconcertante. Tout y passe de l'amour à la religion en passant par le destin et tous les clichés américains mais c'est plus énervant qu'autres choses. Ce n'est pas parce que le film prend le point de vue du très très gentil Gump qui est stupide qu'il faille que le film le soit aussi.

Et puis j'ai vraiment un problème avec Tom Hanks, seul Mendes et Spielberg ont vraiment su me le rendre supportable mais là... il en fait des caisses avec ce rôle tire-larme au possible (sa spécialité j'ai l'impression). Sincèrement j'ai juste eu envie de lui foutre des claques tout le long. L'handicap et l'autisme sont des sujets assez compliqués à traiter, mais tomber dans le pathos et la facilité comme ça, ça a le don de m'énerver. Pourtant quelques bonnes idées sont plutôt intéressantes à l'image du personnage du lieutenant Dan, pour moi le principal intérêt du film. De plus, bien que ce soit parfois énervant tant c'est facile, mettre des titres comme ceux des Doors ou Lynyrd Skynyrd, ça peut toujours faire son petit effet (par contre si on retire les chansons rajoutées, c'est une partition très tire-larme), mais c'est très vite noyé par toutes ses vagues (que dis-je, un tsunami) de bons sentiments, de lourdeurs, de niaiseries et de simplicités.

Bref, pas besoin que je tire encore plus sur l'ambulance, ce film n'est définitivement pas fait pour moi... Zemeckis, comme Tom Hanks, met la subtilité au placard et livre un film trop long, sans intérêt, simpliste, énervant et lourd...

Je voulais descendre davantage la note mais c’est hard. Non pask faut pas charrier c’est quand même pas le meilleur film du monde. Ok Tom joue bien, on y croit, c’est une belle fable, mais de l’autre Robin est moins crédible et ça fait vraiment trop US à fond. Ce qui me dérange le plus c’est la construction du récit : les différents évènements de l’Histoire américaine sont plus semblables à des points que le récit essaie de relier logiquement. Ouais ça passe mais ça reste un peu artificiel et tiré par les cheveux tant ça arrange les scénaristes. Sinon tout est parfait mais faut pas céder à la facilité de surnoter un truc qui nous fait bien voir car le héros a un handicap, trop hypocrite…

50.000 pages ne suffiraient pas à décrire l'émotion qui se dégage de ce chef d'oeuvre ! 140 minutes de ce qui constitue la Bible du cinéaste et du cinéphile..... En quelques mots, si vous n'aimez pas Forrest Gump, c'est que vous n'aimez pas le cinéma.....! On se tait et on regarde, encore et encore.........

Une façon de tourner plan-plan, sans relief…
Une BO « subliiiime »… Mais alignant les gros tubes collant à la situation filmée… Redondance donc image/son !
Des zéfés spécios qui sont au cinéma américain ce qu’était au théatre du temps de Louis XIV le théâtre « à machines ».
Une brochette de situations toutes plus improbables les unes que les autres…
Une mièvrerie dans le propos et dans l’élocution… Comme si le fait d’avoir un faible QI entraînait toujours une élocution neu-neu (ou éthylique - au choix)…
Des flash-back narratifs d’une originalité folle…
Un humour limite débile (la séquence du déhanchement d’Elvis, par exemple, ça vous a fait marrer, vous ?

Bon ! Je les vois radiner avec leur gros sabots… Ils chantent tous le même refrain.
« Hé mec, t’as pas plus de cœur que de cervelle !
Ne vois-tu donc pas que ce film est une jolie fable doublée d’une chronique ironique.
La naïveté de Forest Gump ne t’émeut-elle donc pas ?
Ne vois tu pas que Zemeckis propose ici un film humaniste d’un grande sensibilité teinté d’un humour décapant…
Le tout servi dans un film qui confine à la perfection.
Réalisation magistrale !
Une interprétation sublime de Tom Hanks !
Des inserts hyper-bluffants (pour l’époque) ! »

Ben non…
Pour moi il s’agit d’une production commerciale façon « Zemeckis » habituelle (seuls le premier « Retour vers le futur » et « Le Drôle de Noël de Scrooge » sortent un peu du lot de sa filmo).
Techniquement ?
A mon avis quelconque, emphatique et longuet.

Dans un écrin culcul la praline, rose bonbon, Zemeckis nous sert son dépliant publicitaire, son éternelle apologie du rêve américain.
Le bon p’tit gars, pas vraiment fute-fute et qui fait aveuglément ce qu’on lui demande de faire et qui réussit tout !
Le fait d’avoir une perception légèrement tronquée des réalités, ça aide !

Forest Gump, le gentil héro, réalisera les rêves que projette la ménagère américaine (et son mari évidemment) de moins pour leurs rejetons, prunelles de leurs yeux !
Il sera champion sportif (le héro se doit d’abord d’avoir une belle proportion musculaire) et subséquemment diplôme d’une université américaine (oui !oui !).
Il rencontrera quatre présidents des Etats-Unis ! Quatre !
Il sera un médaillé militaire (le héro se doit de servir avec bravoure et abnégation sa patrie).
Et oh ! Extase ! Il deviendra de fait de la providence divine chef d’entreprise très, très riche ! Vi ! Vi !

Il personnifiera l’américain bon teint, propre sur lui, bien dégagé au dessus des oreilles !
Qui râle pas, qui obéit sans réfléchir…
Viens ici Médor ! Donne la pa-patte ! Bravo Médor ! Bon chien Médor !

Evidemment les z’autres… Vous savez… Ces marginaux, râleurs, artistes, feignants, qui n’ont pas la bonne couleur… Exit !
Ils sont promis à la géhenne ! A la mort !
Les pacifistes, les hippies, les non-violents cognent leurs copines, les blacks panthers sont de gros cons racistes et violents, les jeunes filles rêvant de devenir artiste finissent droguées et sidéennes… Ben voyons !
Et pas une seconde la guerre du Viet Nam n'est condamnée ! Par contre les hippies et ceux qui luttent contre celle-ci passent pour de gros cons...

Mais ce qui fout le plus la trouille c’est l’autre facette du message. Le "bon sens" prime sur la pensée… Laisse faire, mec, tu réussiras…
Mais l’échec c’est toujours la faute de celui qui le subit ! N’est-ce pas ???
Ainsi l’étude, l’analyse, la réflexion ne sont plus nécessaires…
Laissons la place au « bon sens »… Vous savez celui dont se réclamait un certain Pétain !!!!
Le bon sens c’est…. magique !
La trajectoire de Forest Gump est magique !
La pensée magique refait surface…
Pour preuve le créationnisme a le vent en poupe !

D’ailleurs je vois bien qu’ici aussi le bon sens prévaut puisque l’on préfère une critique de trois lignes balisées et non argumentées à un texte tentant de donner les raisons subjectives d’une appréciation !

Alors, cours ! Spectateur cours et ne te retourne pas !