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ManoCornuta
225 abonnés
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2,0
Publiée le 29 février 2016
Étude du système scolaire britannique des 60's, If... est malheureusement trop lénifiant et mou dans sa première partie pour espérer capter le spectateur, ce d'autant plus que les jeunes gens semblent presque tous interchangeables et qu'il apparaît difficile de s'y attacher, à l'exception notoire de Malcolm McDowell. Pendant longtemps, on a l'impression de regarder un simple reportage tellement on ne saisit pas de fil narratif précis. On a un peu le sentiment que la cible a été manquée, d'autant que l'exposé est fait dans un style très classique.
Sans doute l'un des meilleurs films de tout les temps. If... possède une bande son unique, magnifique, l'une des plus belle du 7 ème art ! Malcolm McDowell est impressionant, les acteurs secondaires sont également très juste, If mérite sa palme d'or obtenu en 1969, du cinéma comme on en fait plus, sublime.
J'ai décidément du mal à apprécier, à accrocher aux films ayant remporté une Palme d'or. Je pensais que ce serait différent avec celui-ci mais non. Un film qui tarde à démarrer, qui ne démarre véritablement jamais d'ailleurs. On se demande bien quel est le message de ce drame, de cette histoire, le film étant confus et loin des attentes sur le sujet. Et à chaque fois que ça semble devenir intéressant, ça retombe aussitôt, c'est même parfois ridicule à en faire rire!!
Malcolm McDowell accapare tout l'écran, il est vraiment fantastique cet acteur. Ensuite le film se construit autour de cette figure de révolutionnaire dans cette école aux règles très strictes. Vraiment excellent ce film sur le coup de gueule de la jeunesse de l'époque. Belle palme.
Un chef-d'œuvre dans lequel Malcolm McDowell excelle (il aurait pu avoir une meilleure carrière que celle qu'on lui connaît avec des débuts si prometteurs). Lindsay Anderson dénonce l'autorité sous diverses formes et c'est du côté de Travis que l'on est quand il mitraille la foule.
Peut être le dernier souffle du free cinéma anglais, c'est description du fonctionnement d' une école privée anglaise est succulente et les jeunes acteurs sont excellents. Malcolm McDowell avec sa désinvolture naturelle y gagne sans doute son ticket pour orange mécanique. Tout de même plus le film avance plus le scénario montre ses limites. Le final visiblement destiné à choquer le bourgeois anglais de l'époque se fait aujourd'hui plus remarquer pas son manque de finesse.
Un film inégal, comportant deux aspects bien différents. Le premier, très intéressant, correspondant -en gros- à la première partie du film, est la découverte quasi documentaire (on pourrait même dire l'immersion) dans un collège Anglais chargé d'éduquer les enfants des familles de la "bonne société" et de former son élite. L'organisation du collège se fonde sur la mise en avant des valeurs traditionnelles, y compris religieuses et militaires, la hiérarchie et la discipline. La plus longue, et très bonne, scène du film décrit d'ailleurs un châtiment corporel, dont les coups résonnent dans l'établissement, qui se termine par un geste de soumission et d'humiliation où la victime doit remercier le tortionnaire. Le second aspect, représentant la révolte des « brimés », est nettement moins réussi, quand le réalisateur nous emmène dans des séquences où l'imaginaire le dispute à la réalité, sans que l'on sache toujours très bien situer la frontière entre l'un et l'autre. Les symboles sont lourds et la psychologie des personnages réduite. Le spectacle de cette révolte guidée par l'affect et non par la réflexion devient ennuyeux, superficiel, voire puéril. La mise en scène est dans l'ensemble assez faible, et l'on se demande pourquoi, si ce n'est pour une recherche d'originalité grossière, le réalisateur alterne des séquences en couleurs et d'autres en noir et blanc. La palme d'or décernée par le jury Cannois en 1969 tenait certainement à la volonté de primer un film de contestation dans « l’air du temps », après l'interruption du festival l'année précédente pour cause des événements de mai, peut-être aussi à la relative faiblesse de la sélection cette année-là (hormis « Antonio das mortes » !).
Je ne suis pas rentré dans le film et vu que pendant les 30 premières min il ne se passe pratiquement rien, je n'ai pas réussit à tenir, j'ai laissé tomber…
If..., comme bien d'autres, est un film critique de l'éducation traditionnelle anglaise comme elle a pu se développer dans de nombreux établissements, et plus précisément du mélange militaro-religieux qui a pu sévir pour donner lieu de telles incongruités institutionnelles. Taclant tous les travers de ce système, le film n'a pas réussi à (me) convaincre, notamment par un manque flagrant de profondeur psychologique. On décrit des faits sans jamais s'attarder sur la psyché des personnage dont la personnalité est à peine effleurée par quelques clichés (beau gosse, forte tête, petit nouveau timide...) Et trop de scènes sont d'un ridicule achevé comme celles ou s'immisce la fille de l'épicerie ou de la tuerie finale. Très en deçà d'un cercle des poètes disparus si on veut chercher un rapprochement;
Révolte contestataire adolescente dans un collège anglais strict à la fin des 60’s, à travers le regard halluciné de Malcolm McDowell. Un film témoin d’une époque, qui a certes un peu vieilli, mais reste toujours percutant par moment.
L'ANIMAL. If la prison anglaise. Donnez le si, il pousse un if. j'ai l'esprit tout ennuyé. Ce changement d'intensité, de couleur, de noir, de blanc, sans indice, cette fin extrême, If est toxique et poussif. Tu rêvais d'être libre et je te continue. En l'état, If est difficilement regardable dans le meilleur des mondes possibles. Je suis chagriné Palme d'Or. Sur les toits vers les cieux sereins.
Séquence nostalgie à la télé, en revoyant un film culte dans la mouvance de mai 68. Les élèves de terminale que nous étions ont adoré cette allégorie grinçante sur la vie absurde des garçons enfermés dans les public school de l'époque. Malgré ma crainte, le film n'a pas vieilli et dépeint bien cette époque ou les mini-jupes et les hippies ont débarqué sur l'ancien monde anglo-saxon, hérité de l'Angleterre victorienne. MacDowell explose à l'écran et ne sait pas qu'il deviendra par la suite le principal protagoniste de Orange mécanique. La fin est une grosse farce, mais les homélies des ecclésiastiques pervers prennent soudainement un tour nouveau quand on les écoute avec attention. Ne rions pas trop fort, car la France n'était pas en reste en terme de ringardises et de dérives pédophiles. Et gardons-nous des généralisations toujours réductrices. Car avec des If, on mettrait Paris en bouteille, et les révolutionnaires de 68 se sont bien embourgeoisés depuis l'époque. Le plus ironique est d'avoir fait de ce film une palme d'or à l'époque!... Je viens de comprendre, Visconti présidait le jury, et dans le palmarès ( entre autres) Z et Easy rider. Quelle époque fascinante pour devenir cinéphile. TV 2 - aout 17.