Avis sur Éloge de l'amour

Ce film est si je ne me trompe pas l'un des deux longs métrages de Godard des années 2000, avec Notre musique. Le bonhomme aura tout de même été moins prolifique que par le passé, mais la qualité de ses films reste toujours. Je pense qu'on peut relier éloge de l'amour, notre musique et son dernier film : film socialisme, qui ont le même genre de structure en plusieurs parties avec des formes totalement différentes. éloge de l'amour garde tout de même quelques travers de ses films des années 90 comme nouvelle vague ou bien forever mozart, dont on peut dire que ce ne se sont pas les meilleurs choses qu'il ait mis en boîte. Il essaye de raconter une histoire malgré tout, qui relie les différentes pensées développées dans le film. Alors c'est expliqué pourquoi dans le film, un adulte ne peut pas être tout nu, il doit avoir une histoire, Godard ne peut pas laisser les personnages sans histoire, il faut qu'il raconte quelque chose sur eux, avec eux.
Bon après j'ai pas compris grand chose, c'est surtout un film très poétique, sur lequel il faut se laisser porter, comme en surfant sur une vague et ça se révèle être au final très émouvant. Je veux dire, la scène d'introduction est sublime on dirait du Bresson mêlé à la dimension métafilmique de Godard. (d'ailleurs on a droit à un extrait lu du livre de Bresson sur le cinéma, magique, ce n'est donc pas par hasard).
Godard a toujours eu des idées politiques un peu étranges, en avance sur son temps, il nous explique la guerre du Vietnam, l'absence d'identité des États Unis, et pose la question mais ce que sont les États Unis d'Amérique, le Brésil, le Mexique, le Canada étant aussi des états-unis. Il y a toute une réflexion là dessus, sur l'absence d'identité des "américains", sur le fait qu'ils vont voler l'histoire ailleurs car ils n'ont pas d'histoire. Et j'avoue avoir été fasciné.
C'est un film très puissant, très beau, très fort qui brasse pleins de choses, les mélanges pour former au final un film passionnant. J'aime ce Godard là qui va tenter des choses.
C'est assez splendide.
Il arrive à parler des raisons pour lesquels les couples se séparent, tenter de la théoriser, comme ça, l'air de rien, et livre quelque chose d'assez universel dans son propos.
C'est sans parler de la beauté du noir et blanc au début, soigné et léché sans pour autant ressembler aux vieux noirs et blancs, il y a une modernité. Et la seconde parties où les images se mélangent, où les couleur s'inversent, se mélangent, s'intensifient… c'est vraiment beau.
Et pour finir, Godard nous dit qu'il ne faut pas parler sur le cinéma, mais du cinéma, qu'on s'en fout de savoir que Titanic est un succès. Un vrai génie.

Depuis longtemps Godard a abandonné la narration pour un verbiage sans fin qui pollue son cinéma. Certains, en mal de reconnaissance intellectuelle, trouvent cela génial. Mais à force de citations pédantes, Godard n'arrive plus qu'à tourner en rond, embarqué dans une longue autojustification. Seul lorsqu'il parle de l'image et du cinéma (à la télé la plupart du temps!) touche-t-il juste, brulant le spectateur de par son désenchantement. Mais"Eloge de l'Amour", au-delà de tout, est un chef d'oeuvre...muet! Coupez le son et vous vivrez une toute autre expérience. Le récit est purement visuel, de l'enchainement d'images sublimes naît un voyage émotionnel rare. Depuis "L'Aurore" de Murnau, je n'avais rien vu de tel. L'image fait sens, le verbe diminue ce sens. Godard sait filmer comme personne. Mais il semble ne plus le savoir lui-même.

Avec ce film Godard signe un film assez confus qui tourne autour de son sujet sans jamais l'aborder réellement, divaguant par ci par la pour un résultat finalement assez décevant. Reste le style Godard et son film en 2 partis plutôt originale et son travail de la vidéo toujours aussi pousser. Malgré tout, une déception.

Un film absolument magnifique et définitivement intelligent. Godard a inventé un style qui lui est peopre. Un style où la poésie se marie avec les interrogations philosophiques de premier ordre.

Bon tout d'abord il faut que vous sachiez que j'apprécie énormément le talent de réalisateur de Godard certains de ses films font partie de mes préférés.

Mais j'avoue que pour une fois il n'a pas réussi à me captiver, il y a bien quelques réflexions sur l'amour qui sont intéressantes, mais à cela s'ajoute un mélange de messages politiques et un anti-américanisme gentillet et beaucoup d'autres choses que je n'ai absolument pas compris.

Ajouter à cela un acteur principal qui ne fait pas forte impression , il récite ses répliques comme s'il les lisait, il n'y a aucune passion.

Ensuite la photographie n'est vraiment pas terrible, le noir et blanc est simple et la seconde partie en couleur fait vraiment mal aux yeux j'ai eu l'impression que tout était filmé par un simple caméscope acheté chez Carrefour.

Le style reste appréciable, quelques réflexions sont à retenir, mais à part cela ce film ne deviendra pas inoubliable sauf si vous vous êtes vraiment fait chiez à le regarder.

Un film qui s'affiche comme une déconstruction savante des codes cinématographiques. Un casse-tête intellectuel. S'installer dans un fauteuil de cinéma, se concentrer pour essayer de saisir ce que l'auteur a voulu dire, devient un acte de bravoure...Ni le plaisir, ni le désir de réfléchir n'étaient au rendez-vous. Ai quitté la salle au bout de 15 minutes!

Les imbéciles politiquement correct disent toujours
la phrase simplette" Godard sera toujours Godard.." pour éviter de parler de la teneur réelle de ses films
tous différents avec un point central commun celui de la métaphysique sociale de l'amour.Il raconte c'est vrai comme un dictionnaire mais sans oublier la mémoire des auteurs et la mémoire du but des auteurs,des artistes qui est celui de la foi et l'espérance de l'amour au sens large."L'éloge de l'amour" nous invite à embarquer vers l'infini de nos incapacités multiples.Ce film nous rend modeste et ambitieux vers un questionnement profond.Des images sublimes nous ramènent à une poésie épurée, telle la vague qui chevauche l'image qui se superpose à une autre.Godard Philosophe et plasticien utilisant toutes les matières cherchant le verbe et le grand oeuvre.Bravo encore au travail de ce film !