Avis sur C'est beau une ville la nuit

J’aurais voulu aimer ce film… Richard Bohringer est l’une des dernières figures charismatiques du cinéma français, Robinson Stévenin est l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération, et revoir Annie Girardot (même une seule petite minute) est un bonheur. Mais voilà, les pérégrinations décousues d’un chef de bande sont peu convaincantes pour une figure extérieure au groupe… Dommage !

CARNET DE VOYAGE. Aprés le succés de son livre, Bohringer se filme maladroitement mais sincerement. Dans ce récit de paumé, il n'y a malheureusement pas de fil conducteur.

« C’est beau une ville la nuit » de Richard Bohringer (2006). Malgré l’admiration que j’ai pour cet acteur et pour l’homme ainsi que pour Romane Bohringer, le film n’arrive pas à traduire l‘émotion que j’ai ressentie en lisant son livre. Certes il y a de très beaux gros plans de visage, de belles lumières mais son errance qui le mène du Québec au Sénégal devient ici un mauvais road-movie chaotique même si Bohringer chante toujours avec ses tripes ! Très déçu pour ma part.

Un film de et avec Richard Bohringer, adaptè de son formidable best-seller, dans lequel il y a la famille, beaucoup de potes, des compagnons de moment de dèsespèrance, d'espoir et de joie! Ses prostituèes aussi, le grand chagrin du monde! Des chansons jazz et blues! Bref, ça semble un peu beaucoup pour un long-mètrage de 90 minutes! il ne suffit pas de filmer tout cela pour rèussir un film sur la dèglingue aussi risquè! Tous les types qui ont fait la route entre le Canada, New York et le fleuve du Sènègal se reconnaîtront forcèment dans ce film! Les autres diront que "C'est beau une ville la nuit" est brouillon et difficile à retranscrire à l'ècran! Bohringer avait trouvè les mots justes dans son roman! L'acteur, ici, a du coeur et chante sur scène avec les tripes! C'est aussi beau que les paysages africains mais sans fil conducteur! Limite, on n'est presque triste de voir Annie Girardot, Annie Cordy ou Farid Chopel avec une canne à la main! Et puis on ne voit pas assez Rèmi Martin! Prèfèrez le livre, en relation directe avec le blues, la libertè, l'errance et les espoirs que ce road-movie inabouti...

Un film pour décrire son amour de la musique...
Bohringer nous fait passer un moment émouvant par ces personnage sans jamais faire dans l'intellec ou l'élitisme.

Là, je suis vraiment déçu. J'aime bien Richard Bohringer et je m'attendais à une petite biographie sympa. Mais ce film est complètement bordélique. Les scènes s'enchainent sans logique et, au final, on a du mal à trouver un intérêt à ce film.

Pas vraiment de scénario mais une forte personalité pour un film atypique au possible... mais aussi déroutant au départ.

Je pense que c'est un film qui se feuillette un peu comme un carnet de voyage... on y voit des évennements, des sentiments et des souvenirs qui dépeignent ce qui pourrait ressembler à une philosophie de vie et la façon dont elle s'est construite.

Je pense aussi que c'est un film à voir puis à méditer et à revoir peut-être plusieurs fois... au moins si vous n'êtes pas trop attachés aux films bien construit avec un scénario précis et clair.

Si vous n’êtes pas Richard Bohringer, un membre de sa famille ou un vieil ami, ce film mégalo qui se regarde fixement le nombril pendant 1h30 ne vous intéressera pas. Le réalisateur, acteur et auteur du livre- dont ce long métrage est l’adaptation- filme des instantanés de vie qui sonnent faux. Les acteurs surjouent (Robinson Stevenin, d’ordinaire charismatique, est transformé en épouvantable tête à claques), le scénario n’a strictement rien à dire et le film se contente d’aligner les monologues creux, littéraires et ridicules de prétention.
Entre deux beaufs entre potes, sauts dans le temps, souvenirs crasseux sur un passé de drogue et d’errance, déclaration d’amour à la vie, à sa fille mais surtout à lui-même, Richard Bohringer se dépeint comme un vieux loup des mers à contre courant des temps modernes. Son film nage dans l’absurdité, l’autarcie et la non générosité. On ne voit pas cela tous les jours. Dieu merci.

Errance un peu rance étrange et décalée, Godarisante avec de grands moments musicaux. La guitare de Paul Personne est phénoménale. Le chant incantatoire de Bohringer est parfois saoulant et gache un peu le talent des musiciens.Hormis Bohringer, l'interprétation est terne. Mais on se laisse prendre par la magie d'un scénario décousu servi par de belles images et de la bonne musique.

Après le livre et la musique, Richard Borhinger se décline à présent en film. Avec toute la sympathie qu'on peut avoir pour le personnage, il est difficile d'apprécier l'œuvre si on n'entre pas dans son trip, sorte de méli-mélo foutraque suivant un vague fil conducteur : une bande de chouettes copains de bistro font une tournée où l'acteur réalise son rêve, chanter ses chansons à travers le monde. On y trouve, à des degrés divers d'éloignement de la réalité, la vie actuelle de Richard, la jeunesse de Richard, les amis de Richard, les passions de Richard, la fille de Richard, etc, etc... Bref, ça fait beaucoup de Richard, alors si on est pas spécialement fan, on peut frôler l'overdose. Reste qu'il faut lui reconnaître le mérite d'aller à fond dans son délire et de sembler parfaitement sincère et généreux dans sa démarche.

Acteur et chanteur, poète nostalgique, humaniste fantasque, réalisateur pour l'occasion. Richard Bohringer présente ses multiples facettes dans le film qui est l'adaptation de son roman éponyme, un film déconcertant qu'on veut bien suivre parce que Bohringer est un type attachant, avec ses élans du coeur et sa candeur vraie ou fausse.
Pour autant, son film part un peu dans tous les sens -à quoi s'ajoutent les pensées et commentaires de l'auteur, plutôt abscons sinon ésotériques!- et prend l'apparence d'un enchevêtrement de scènes hétéroclites suivant l'imagination baladeuse du réalisateur.
Romane, la fille de son père, vit un début d'histoire d'amour avec un jeune écrivain à travers lequel Richard voit son double, son fils spirituel. François Négret incarne Bohringer trentenaire tandis que ce dernier voyage avec le groupe musical dont il est le chanteur. D'autres séquences de nature différente, aussi brèves qu'inabouties, des pensées, des souvenirs, s'agglomèrent dans un récit dont on cherche vainement la cohérence, la structure, le dessein.
C'est beau une ville la nuit? A vrai dire, on n'en sait pas davantage au terme du film...

Dommage, la musique est excellente mais alors sorti de là, c'est incompréhensible, les acteurs sont pas mauvais, loin de là mais ils n'ont rien à raconter.

Pour ceux qui ont le doute, Bohringer a reussit son film autant que son livre.Il nous embarque dans un grand film, ses interprétes sont geniaux(sa fille en particulier). Bohringer avec des choses simples nous fait comprendre pleins de choses beaucoup plus importantes qu'un Asterix ou un Narnia. Bref, le meilleur film autobiographique que j'ai vu.

Un film décousu, pas toujours "dans le vrai" mais une personne si attachante, le tout porté par une belle BO. Romane est magnifique, Richard passionné et Robinson tout sourire. Si loin des films français insupportables qu'on a l'habitude de voir ces derniers temps. Un film intimiste, et alors ?

Un film ininteressant au possible avec un Richard Boringer qui se regarde le nombril pendant 1h30.De plus,le film est mal monté et la mise en scène bâclée.