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    Blue Monkey
    Note moyenne
    2,7
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    3 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 080 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Blue Monkey annonce à l’évidence un film avec un singe, et bien détrompez-vous, en fait c’est un film avec un insecte géant.
    Le métrage pourrait s’apparenter à un mélange de Mimic, d’Alien et The Relic, mais évidemment avec moins de budget, et aussi moins de talent, et pourtant, le métrage n’est pas déplaisant ! Il est même plutôt bien mené, en dépit de ses lacunes.
    C’est clair que le budget ne devait pas être lourd. Cela se voit dans une créature qui apparait peu et qui sent bon le costume de latex. Cela se voit aussi dans des décors très limités, que parvient à sauver une ambiance plutôt intéressante. Le réalisateur a parfois du mal à nous convaincre avec ses scènes hors-champs (budget oblige), mais il ne manque pas d’un certain talent, et surtout l’ambiance très Mimic, avec de vifs éclairages bleutés est intéressante, avec un bon travail sur la photographie. Honnêtement ça sent la débrouille (ça grouille pas de figurants non plus), mais le film sauve les meubles, avec en plus une musique planante d’un assez bel effet.
    Le casting est composé plutôt d’inconnus, avec quelques exceptions, notamment Steve Railsback, habitué des petites séries B d’horreur dans lequel il s’est spécialisé. C’est d’ailleurs l’acteur le plus convaincant, même si dans l’ensemble c’est loin d’être mauvais. Le chercheur avec ses faux airs de Gérard Jugnot est un peu moyen, mais j’ai trouvé des interprètes investis, qui y croit, et parviennent finalement à composer des personnages plutôt attrayant. Rien de mémorable donc, mais un sérieux qui fait plaisir.
    Le scénario est un peu dégingandé au début, nous proposant une histoire d’épidémie puis prenant soudainement la voie du film de monstre. Ce n’est pas forcément un mélange des plus pertinents, et le début reste assez confus. Heureusement la deuxième partie du film est bien meilleure, avec un rythme soutenu, un peu de second degré, pour un divertissement pas déplaisant du tout. C’est clair qu’il ne faut pas attendre des miracles, et je crois aussi qu’il ne faut pas s’attendre à du gros film d’horreur car, même si certaines scènes peuvent être sanglantes, ça reste assez soft en la matière. Ça pourra décevoir vu que le film se prêtait à de bons moments gores.
    Finalement Blue Monkey se laisse voir avec un certain plaisir. C’est du petit divertissement suranné certes, mais c’est un film méconnu qui s’avère sympathique. Je donne la moyenne, mais pas beaucoup plus malheureusement car ça reste plein de maladresses.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Blue Monkey associe une couleur – le bleu, omniprésent durant tout le film – à un animal – le singe – souvent utilisé comme cobaye dans les laboratoires mais qui paraît ici davantage constituer la métonymie d’une maladie contagieuse venue de Micronésie. Du singe à la fourmi géante en passant par l’homme qui court en tous sens, il n’y a qu’un pas, qu’une série de transformations d’autant plus intéressantes qu’elles évitent l’apparition ex nihilo du monstre mais le construisent mutation après mutation, expérience après expérience. La réussite de ce modeste long métrage de série B réside dans le geste artistique d’une caméra en mouvement permanent qui capte l’effroi sur des visages en gros plan, qui poursuit les personnages dans des dédales de couloirs délabrés et allumés par des néons bleu conférant au sous-sol des aspects électriques et inhumains. Tout cela recopie allégrement Aliens de James Cameron, sorti un an auparavant (1986), mais reconnaissons qu’il s’agit là d’un plagiat artisanal en ce sens où le réalisateur et son équipe refusent (n’ont pas les moyens) de recourir aux effets spéciaux numériques pour se cantonner au costume latex et autres assemblables plutôt répugnants à voir, donc plutôt réussis : les scènes de ponte ou de consommation des corps vivants réussissent à engendrer une sensation de malaise, rappelant au passage les mutations traumatisantes de The Thing signé John Carpenter (1982). En résulte un petit film cliché qui n’a pour intérêt véritable que d’attester l’impact esthétique des modèles qu’il décalque avec les moyens du bord. Moyens doublés d’une créativité suffisante pour divertir, même inquiéter.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    248 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2010
    De la SF catastrophique qui renverse les clichés, faisant du commun le monstrueux. Pas si rare mais impeccablement produit.
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