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Un visiteur
3,0
Publiée le 29 juillet 2014
Réalisé par André Hunebelle ( realisateur de 4 films d' oss117 ) , Renzo Cerato et Jean Pierre Desagnat , le film possède du charme , sans plus . dommage .
OSS dans les choux. J'ai lu que la série prend ici une dimension plus parodique, euh ouais... Bon, ce volet OSS, le dernier de la série pour le réalisateur André Hunebelle, est bien repoussant. Il ne se passe pas grand chose, l'intrigue est très plate. Hormis les bagarres traditionnels, c'est presque intégralement statique. Au final, cette fois, l'agent américain ne mérite donc pas de roses. Remarquons la présence de l'acteur Robert Hossein qui déjà avait joué auparavant dans un opus.
Aujourd'hui, c'est vieux, c'est kitch, les dialogues sont mauvais, le jeu laisse à désirer et la drague est pire que tout, aucune recherche. Idem pour la musique qu'il faut recadrer dans son époque évidemment. Le film a très mal vieilli et l'on peut difficilement le visionner aujourd'hui sans éprouver un vif ennui.
On sent ici la mouvance de l'époque. C'est parfois psychédélique ! On s'éloigne un peu de James Bond et on se rapproche du Saint, voire du Prisonnier... Bien mais pas top !
Sauf erreur, cet Oss 117 est le neuvième de la série, et l’on a l’impression navrante qu’il a été tourné avant le premier. L’intrigue est banale : l’histoire de l’agent secret qui infiltre un gang en se faisant passer pour un brigand est vieille comme le cinéma ; ses développements sont très linéaires et prévisibles. Le casting est douteux. L’acteur principal, John Gavin, est un grand jeune homme qu’on verrait mieux en prof de fac qu’en membre de la CIA. L’accent américain rend très difficile de prendre au sérieux un héro de film d’action, il rend presque obligatoire de camper les personnages à la manière d’Eddie Constantine. L’héroïne fait nunuche au possible, les acteurs secondaires sont passables, seuls Robert Hossein et Curd Jürgens tirent leur épingle du jeu. Le metteur en scène ne sait trop s’il doit prendre le film au premier ou second degré, et du coup fait l’inverse de ce qu’il faut : il traite les scènes de liaison avec sérieux, et les scènes d’action avec une distance que souligne systématiquement une musique d’orgue électronique. La réalisation est pataude, lente, rien n’y est spectaculaire, et on sent le film tourné sans bande sonore et doublé à la va-vite en plusieurs langues. Surnagent de ce naufrage quelques bonnes idées : le méchant bègue, la piqure antidote, la fausse attaque de la jeune Aïcha, etc. Trop peu pour s’intéresser à cette production : à éviter.
Voilà un film d'espionnage, classique en soi, comme on en faisait dans les années 60. Genre de film que les James Bond surpassaient sans mal. Mais cela se laisse regarder. On a droit a une plongée dans le Tunis et la Tunisie des années 60. Cela a certes vieilli, mais on peut y trouver un léger charme. Les cascades sont simples et n'ont pas l'extravagance des James Bond. Ce qui en fait un film bien plus réaliste. On aimera ou pas!
A voir par les amateurs pas trop difficile de films d'espionnage ancien.
Heureusement que ça ne dure pas longtemps parce qu'une fois qu'on a rit à l'ambiance kitsch il ne reste plus grand chose pour le spectateur d'aujourd'hui , ça n'est pas un mauvais moment mais il y a peut-être de meilleurs épisodes